Publié par Dreuz Info le 14 février 2007

J’ai écrit à Melanie Phillips, en lui donnant des suppléments d’information de mon blog. Voici sa réponse :

Mardi, 13. février 2007 15:33:43

De Melanie Phillips [email protected]

A  drzz [email protected]

Sujet : Dear Mrs Phillips

 

Yes indeed. Thank you for reminding me of all this. I knew most but not all of it.

You are remarkably well informed!

Many thanks for your encouragement which is much appreciated, and good luck with your own blog.
Best wishes

Melanie

Par Melanie Phillips, journaliste au Daily Mail, 11 février 2007, http://www.melaniephillips.com/diary-new/, traduit par hypemc

Le premier ministre australien John Howard a de nouveau osé s’aventurer là où peu de leaders osent avancer. Il s’est une nouvelle fois exprimé sur Barack Obama,sa candidature pleine d’espoir aux présidentielles US et son opposition à la guerre en Irak, affirmant que cela encourage les terroristes et menace de déstabiliser le moyen-orient.

« Je pense que cela va justement encourager ceux qui cherchent à déstabiliser et à détruire complètement  l’Irak, ainsi qu’à créer le chaos et pour les terroristes une victoire à laquelle s’accrocher et l’espoir d’une victoire pour Obama » a dit Howard sur Nine Network television.

« Si je dirigeais Al-Qaeda en Irak, j’entourerais la date de mars 2008 au stylo rouge et je prierais autant de fois que possible pour une victoire, pas seulement pour Obama mais aussi pour les Démocrates. »

Il est temps d’y aller John ! Pas la première fois que je regrette le fait que John Howard lui-même ne puisse postuler pour la présidence US.

Pendant ce temps, la foule anti-guerre fait grand cas des critiques de certains officiels du Pentagone qui ont conduit leur propre analyse du renseignement avant la guerre pour trouver des liens entre Saddam et Al-qaida. Le New York Times : «En place sous Douglas J. Feith, à l’époque sous-secrétaire pour la politique de défense, le groupe développa, produisit puis dissémina auprès des preneurs de décisions des évaluations alternatives de renseignements sur la relation entre Al-Qaeda et l’Irak qui incluaient des conclusions en contradiction avec le consensus de la communauté du renseignement» a conclu le rapport(rapport de l’IG :inspecteur général du département de la défense) Le sénateur démocrate du Michigan, Carl Levin, depuis longtemps critique de M. Feith et d’autres officiels du Pentagone, en a cité des extraits. Le rapport et la polémique sur ses conclusions indiquent que d’amères divisions demeurent sur le traitement de l’intelligence de l’avant-guerre même après que beaucoup des questions importantes ont été laissée en suspens et que les principaux acteurs ont quitté le gouvernement.

Bien sûr : ce sont devenus des articles anti-guerres (plutôt que de Feith), qu’il n’y avait aucune arme de destruction massive, que Saddam n’entretenait aucun lien avec le terrorisme, encore moins avec Al-qaida,  et que les néoconservateurs tant redoutés ont monté ces histoires de toute pièce afin de poursuivre leur conspiration et nous mettre tous en danger.

Les preuves ont toujours suggéré une autre réalité, que la CIA en particulier a négligée ou sur laquelle elle a échoué à mettre le doigt pour plus tard faire tout son possible pour empêcher quiconque de faire connaître ceci au monde. C’est la frustration devant une telle incompétence et une telle négligence systématiques ainsi que la crainte que les Etats-Unis et le monde occidental ne se fussent affaiblis par la guerre en Irak, qui menèrent Douglas Feith et ces officiels du Pentagone à mener leur propre examen des indices de renseignement disponibles.

Andrew Mac Carthy écrit dans National Review Online : le rapport de l’IG conclut que l’unité du Pentagone (sous la direction de Douglas Feith) qui a trouvé du renseignement à propos de l’Irak et ses liens avec la Terreur n’a pas trompé le Congrés.

Il avance même que ni Feith ni aucun autre officiel de la défense ne se sont occupés de fabriquer des faux. Pourtant l’inspecteur général Thomas F.Gimble souffle et peste et tempête que l’unité de Feith s’est toujours comportée de manière inappropriée. »

Pourquoi ? Parce que cette unité a osé questionner ce que nous savons désormais être un assemblage  de faits erronés : les évaluations de la communauté du renseignement à propos de l’Irak et en particulier l’opinion communément admise selon laquelle Saddam le laïc et ses Baathistes ne s’allieraient jamais aux fondamentalistes islamiques… Ainsi le problème le plus périlleux auquel nous faisons face est du renseignement peu analysé conduit à partir de suppositions défectueuses. Mais malgré tout, après ça, le rapport de l’IG et ceux qui s’en saisissent voudraient nous faire accepter l’idée que critiquer une telle faiblesse d’analyse du renseignement au lieu de tout gober de ce qu’il avance, c’est quelque part « inapproprié ».

Bonne chance pour la prochaine attaque.

En Angleterre, en tout cas, c’est maintenant un « fait établi » que Saddam n’avait aucun lien avec Al-qaida.

   Même si le rapport Butler et le rapport US de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 9/11 ont déclaré qu’existaient de tels liens, même s’il n’y avait pas de preuves de « relations opérationnelles ».

Même si en 1998, l’administration Clinton a publiquement accusé l’Irak d’approvisionner Al-Qaida en armes chimiques, en expertise et en matériel.

Même si George Tenet le directeur de la CIA a dit devant la commission du Sénat sur le renseignement que des informations issues de multiples sources révélaient que : l’Irak a par le passé fourni à Al-qaida un entraînement à la fabrication de bombe et de documents. Elle a aussi entraîné aux poisons et aux gaz deux associés d’Al-qaida. L’un d’entre eux a qualifié la relation de réussite.

   Même si, ainsi que Stephen Hayes l’avance par des documents :

-En 1992 les services secrets irakiens (ISS) ont compilé une liste de leur membres actifs. Sur la page 14 du document noté top secret et daté du 28 mars 1992 figure le nom d’Osama Ben Laden qui est noté entretenir une bonne relation avec le bureau en Syrie. L’agence de renseignement de la défense ( DIA) est en possession du document et a établi son authenticité. –

En 1993, Saddam et Ben Laden sont parvenus à un « accord » qui empêcherait que les islamistes radicaux n’attaquent le régime irakien, en échange d’une assistance non spécifiée, incluant le développement d’armes.Cet accord inclus dans l’acte d’accusation de Ben Laden par l’administration Clinton au printemps de 1998, a été corroborée par de nombreux Irakiens et des terroristes d’Al-qaeda maintenant sous garde américaine

-En 1994, Faruq Hijazi, alors directeur adjoint des services secrets irakiens, a rencontré Ben Laden face à face. Ben Laden a demandé des mines navales et des camps d’entraînement en Irak. En détention, Hijazi a détaillé la réunion dans un entretien réalisé par des interrogateurs américains 

-En 1995, selon des documents internes des services irakiens d’abord rapportés par le New-York Times" le 25 juin 2004, "un ancien directeur d’opérations pour le Directorat 4 de l’Intelligence irakienne rencontré Ben Laden le 19 février ». Le document affirme que lorsqu’il quitta le Soudan en 1996 le Renseignement irakien chercha d’autres réseaux au moyen desquels il pourrait gérer la relation, à la lumière de son emplacement actuel. » Cette même année Saddam agréa la requête de Ben Laden de diffuser de la propagande anti saoudienne sur la télévision d’Etat irakienne.En 1997 Al-qaida envoya en Irak un émissaire au nom de guerre d’Abdullah al Iraqi pour un entraînement sur les armes de déstruction massives. Colin Powell cita cette preuve dans sa présentation à l’ONU le 5 février 2003. La commission sénatoriale sur le renseignement a conclu quela présentation de Powell sur l’Irak et le terrorisme était « raisonnable ».

-En 1998 selon des documents déterrés des QG du Renseignement irakien en avril 2003, Al-qaida envoya un confident éprouvé de Ben Laden à Baghdad pour 16 jours de réunion débutant le 5 mars. Le Renseignement irakien paya pour son séjour la chambre 414 de l’hôtel Mansur al melia et exprima l’espoir que l’envoyé servirait de liaison entre les services secrets irakiens et Ben Laden. Le DIA considère ces documents comme authentiques. En 1999 une analyse du Centre de Contre-Terrorisme (CTC) de la CIA fait état le 13 avril de quatre rapports de renseignements qui indiquent que Saddam Hussein a proposé une offre d’hébergement durable en Irak. Le rapport du CTC est inclus dans l’examen de la commission sénatoriale sur le Renseignement de l’avant-guerre.

En 2000, l’Arabie Saoudite déclencha une alerte générale dans tout le royaume après avoir appris que l’Irak avait accepté d’aider Al-qaida à attaquer les intérêts US et britanniques sur la péninsule. En 2001 des images satellites montrent de gros effectifs de terroristes d’Al-qaida déplacés après la guerre en Afghanistan se reloger dans des camps dans le nord de l’Irak, financés pour une part par le régime de Saddam. En octobre 2002  un rapport de la NSA révèle que l’Irak a accepté de fournir un accueil sûr, du financement et des armes aux membres d’Al-qaida se relogeant au nord de l’Irak. Le 14 février 2003, le gouvernement philippin expulsa Hisham Hussein, le secrétaire en second de l’ambassade irakienne à Manille pour son implication dans des activités terroristes liées à Al-qaida. Andrea Domingo, directeur de l’immigration dans le gouvernement philippin, exprima qu’ « étudiant les mouvements et activités » des acteurs du renseignement irakien, y compris des radicaux islamistes, avait révélé un « réseau établi » de terroristes dirigés par Hussein. 

   Même si les Américains ont dit qu’un terroriste d’Al-qaida avait voyagé vers le Pakistan en 1998 avec un membre des services secrets irakiens avec pour projet de faire exploser les ambassades américaine et britannique avec des obus de mortier chimiques.

   Même si  en 1999 une info des news d’ABC rapportait qu’ Osama Ben Laden tentait d’obtenir des armes nucléaires pour Al-qaida et se tourna vers Saddam Hussein, une des seules sources en position de l’aider, suivant l’adage  « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » ;que la relation avait débuté au Soudan ; que les officiels soudanais agissant pour Ben Laden demandèrent l’asile aux représentants de Saddam et qu’on leur répondit que Ben Laden serait le bienvenue à Baghdad.

    Même si tiré du Weekly Standard : Nous savons par ces documents de l’ISS(services secrets irakiens) qu’à partir de 1992 le régime irakien considéra Ben Laden comme un outil du renseignement irakien. De même savons que le régime fournissait un refuge et un support financier à un Irakien qui a admis avoir mélangé les éléments chimiques pour l’attaque du World Trade Center en 1993. De même savons par ces documents de l’ISS que Saddam a accueilli favorablement la demande de Ben Laden de diffuser de la propagande anti saoudienne à la télévision d’Etat. De même savons qu’un homme de confiance de Ben Laden a passé plus de deux semaines dans un hôtel chic de Bagdad en tant qu’invité du renseignement irakien.

Il nous a été dit par Hudayfa Azzam, le fils d’ Abdullah Azzam, le mentor de longue date de Ben Laden, qu’avant la guerre Saddam accueillait « à bras ouverts » les jeunes membres d’Al-qaida qui « entraient en Irak en large nombre, installant une organisation pour la confrontation à l’occupation » et que le régime contrôlait leurs activités « strictement et directement ».

Nous avons appris par le roi Abdallah de Jordanie que son gouvernement savait qu’Al Zarqawi se trouvait en Irak avant la guerre et avait demandé que le régime irakien l’expulse.

Le Time magazine nous a appris que des documents confidentiels du groupe de Zarqawi récupérés dans des raids récents indiquent que d’autres djihadistes l’avaient rejoint à Bagdad avant la chute du régime de Saddam. Un de ces djihadistes nous a confirmé qu’il était à Bagdad avec Zarqawi avant la guerre.

Ayad Allawi, ancien premier ministre du nouveau régime et source pour la CIA depuis longtemps nous a bien dit que d’autres documents des services secrets irakiens indiquent qu’ un adjoint de Ben Laden était en Irak pour une conférence djihadiste en septembre 1999

Il y a encore d’autre preuves. Peu importe : Feith et ses collègues sont accusés d’avoir déformé des données du renseignement afin de justifier l’invasion de l’Irak.Parce que pour la foule anti-guerre, de telles preuves n’existent pas. Ils ne les voient pas tout simplement. Ils refusent de les reconnaître. S’il en allait ainsi cela détruirait l’édifice d’illusions et de délires qu’ils ont construit ces trois dernières années pour justifier rétrospectivement leur opposition au renversement de Saddam en réécrivant l’histoire. Extraordinaire.

Oh-et je continue aussi de croire qu’il y avait des armes de destruction massive en Irak avant la guerre ; et que maintenant elles sont ailleurs.

Lisez les preuves plutôt que la propagande. Et faites-vous une idée.

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