"L’homme est en cause" titre un quotidien. "L’homme, le pire ennemi de la planète" lance un autre. "La pire espèce du globe" scande les écolos.

Mesdames, messieurs, nous faisons partie d’une espèce maudite, dont les précurseurs ont eu l’indécente idée de se développer. Plutôt que de goûter aux charmes glaciaux d’une caverne, ils sont descendus en Plaine, ont bâti des maisons. Plus tard, les descendants de ces criminels ont inventé l’électricité, puis la voiture pour soulager les êtres humains de souffrances inutiles. Pire : ils ont inventé l’avion, le navire, le satellite, la communication mondialisée, la médecine, le chauffage…

Que d’errances ! Tout le monde sait bien que la mortalité à 35 ans était un bienfait de la nature ! Le néolithique une période faste ! Les Indiens ? Des peuples sages et paisibles… Voire…

Ceux qui cherchent à ralentir notre croissance et notre progrès sont les mêmes qui laissent mourir les enfants d’Afrique en refusant de tester les OGM, qui crient à la raréfaction du pétrole (dont les réserves sont pourtant en augmentation constante) ou à la famine à venir (la famine a reculé de 18% depuis 1970 dans le monde).

Le groupe de scientifiques qui s’est réuni à Paris est quasiment certain (plus de 90%) que le réchauffement climatique est dû à l’homme. On rappellera ici les propos de Michael Crichon sur la certitude généralisée au sujet de l’eugénisme, ou ceux de Guy Millière sur le faux procès intenté au DDT.

On se souviendra, surtout, que l’écologisme moderne est une forme de "communisme colorié en vert" (Revel), et que derrière les slogans lénifiants, c’est la haine de l’individu qui prédomine.

"Nous comprenons la Nature en lui résistant"

Gaston Bachelard 

Greenpeace et ses slogans toujours aussi fins. Comme la majorité du CO2 rejeté dans l’atmosphère vient des déjections animales, les écolos demanderont-ils l’abattage des troupeaux ?