La crise des otages est terminée. Ahmadinejad a déclaré qu’ils seraient libérés aujourd’hui.
Plus tôt, il a octroyé une médaille aux Gardiens de la Révolution qui ont kidnappé les Britanniques dans les eaux territoriales irakiennes. Une récompense du devoir accompli, sans doute.
Hier il était écrit sur le blog :
Dimanche passé, l’Iran a annoncé qu’il ne divulguerait plus certaines informations à l’Agence de l’Energie Atomique. Dans le même temps, il sait que dès qu’il refusera totalement la coopération avec l’AEIA, le Pentagone passera en Defcon 2, soit en mode de guerre. Hier, le ministre des Affaires étrangères iranien répétait que l’Iran voulait continuer à coopérer avec l’AEIA. A quelques minutes d’intervalle, suprême outrage, le régime annonçait le jugement des soldats britanniques. Coïncidence ? Bien sûr que non.
En prenant ces otages, l’Iran veut obtenir des garanties des Etats-Unis. Il veut que l’administration Bush accepte de ne pas lancer des frappes si l’Iran cesse toute coopération avec l’AEIA.
Tout cela est confirmé aujourd’hui dans Le Figaro :
ET SI l’affaire des marins britanniques était destinée, pour le régime islamique, à détourner l’attention des avancées nucléaires de Téhéran ? Vu de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à Vienne, cette tactique semble pour le moment couronnée de succès. Téhéran vient de notifier à l’agence en charge de la lutte antiprolifération qu’elle ne serait plus informée par avance des projets de développement de ses installations nucléaires.
Cette guerre des nerfs se poursuit depuis le début des inspections en territoire iranien, en février 2003. Les rapports successifs de Mohammed ElBaradei n’ont jamais manqué de relever « le manque regrettable de coopération » de Téhéran à l’encontre des inspecteurs, confrontés à des harcèlements administratifs, des dissimulations de documents suspects ou à l’escamotage de pièces compromettantes. À la suite d’une première série de sanctions, votées le 23 décembre dernier dans le cadre de la résolution 1737 du Conseil de sécurité, l’Iran avait déjà refusé le 22 janvier de renouveler le visa de trente-huit inspecteurs de l’AIEA, tous ressortissants de pays occidentaux.
Cette mesure de rétorsion après le vote de la résolution 1747 du Conseil de sécurité des Nations unies, prévoyant un renforcement des sanctions à l’encontre de Téhéran, était certes attendue. L’AIEA a aussitôt répliqué, priant instamment Téhéran de « revenir sur (sa) décision » et de l’autoriser à installer des caméras de vidéosurveillance sur le site de Natanz, où près de 1 000 centrifugeuses, sur les 3 000 prévues, oeuvreraient à produire de l’uranium enrichi à échelle industrielle. De quoi alimenter à terme en combustible des centrales nucléaires, quoique non encore sorties de terre, mais aussi des ogives nucléaires.
Cette décision de cacher ses ambitions nucléaires, rappelle l’AIEA, viole ouvertement un règlement de l’AIEA adopté en 1992, selon lequel tout pays membre doit communiquer par avance sur ses projets d’installations nucléaires, pour permettre une « application efficace des mesures de protection ». Elle pourrait déboucher sur une session extraordinaire du conseil des gouverneurs, l’organe exécutif de l’agence.
Pourquoi l’Iran a-t-il cédé aujourd’hui ? Certes, et ce n’est pas négligeable, un membre du commando des Gardes de la Révolution arrêté en Irak a été relâché. Mais, surtout, au même moment, à quelques milliers de kilomètres de là, la Speaker de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi, rendait visite à Bacher El-Assad pour évoquer le futur de la région. Sous les protestations de la Maison Blanche, Pelosi a rompu un isolement diplomatique de plusieurs années (depuis 2003 plus précisément, soit le début des inspections de l’ONU en Iran), ruinant une pièce charnière de l’échiquier diplomatique américain.
Pour rendre hommage à cet exemple de dhimmitude, pour encourager cette soumission devant l’ennemi, les Iraniens ont annoncé la libération des otages.
Le message est très clair : les Iraniens veulent la bombe, et l’auront coûte que coûte. Mais pour y parvenir, ils doivent isoler les politiciens fermes et lucides sur la scène internationale, dont le GOP de George Bush et le Likoud de Netanyahou, et attirer les cauteleux et les idiots utiles, à l’image des Européens, des Démocrates américains ou des travailliste et kadimistes israéliens.
La venue de Pelosi a servi de tremplin à cette stratégie. Au final, dans cette crise, la presse de gauche verra la victoire de la diplomatie. Les amis de la liberté lucides savent qu’Ahmadinejad a encore fait un pas vers le conflit général au Moyen Orient auquel il aspire. Certains médias prétendent que l’Iran pourrait avoir une bombe nucléaire dès 2009.
L’Histoire nous enseigne que les totalitaires ont toujours usé les ressorts de la diplomatie démocratique pour exécuter la démocratie. Aujourd’hui, 4 avril 2007, elle nous en donne une nouvelle confirmation.
Rien n’a changé depuis 1938
Démocraties à la morale si aproximative et aux indignations si sélectives :
L’importance -relative- du sort de soldats juifs , par Margot Dudkevtitch
« Les chefs d’Etats du monde entier exigent la libération des quinze marins britanniques. Mais que font-ils pour les trois soldats de Tsahal retenus en captivité depuis l’été dernier ? Rien, pas un mot pour s’émouvoir de leur sort. En comparaison, depuis le 23 mars, pas un seul jour ne s’est écoulé sans qu’un grand de ce monde ne dénonce l’enlèvement de soldats de sa Majesté par l’Iran.
Jour et nuit, cette affaire continue de monopoliser la Une des médias internationaux. Et infolive.tv ne fait pas exception ; tant cette crise pourrait marquer un tournant dans le bras de fer qui oppose le régime des mollahs à la communauté internationale. Mais cela ne rend pas moins assourdissant le silence qui entoure le kidnapping des trois soldats israéliens – Gilad Shalith, Ehud Goldwasser et Eldad Regev. En violation de toutes les règles de la guerre, aucune information n’a été transmise à leur sujet. Les terroristes qui les maintiennent en captivité –à Gaza pour Shalit, dans un tanière du Hezbollah pour Goldwasser et Regev- ont pour l’instant tou jours refusé de laisser filtrer le moindre indice sur l’état de santé de leurs otages. Les mêmes, qui ne cessent pourtant de se réclamer « soldats » de la guerre sainte contre « la tumeur sioniste », jouent avec l’angoisse des familles des otages. On a de l’honneur à la hauteur du combat que l’on mène… »
(…)
suite sur le site d’Infolive : http://www.infolive.tv/infolive.tv-israelnews-limportance-relative-du-sort-de-soldats-juifs
A voir :
des slogans appelant au boycottage de la Grande-Bretagne et la mort d’Israël au milieu d’un match de football en Iran :
http://memritv.org/#
à propos de Pelosi…
Les quinze militaires de la Royal Navy capturés par l’Iran le 23 mars et dont le président Mahmoud Ahmadinejad a annoncé aujourd’hui la libération seront rapatriés jeudi à partir de l’aéroport de Téhéran. Par ailleurs, les Etats-Unis ont démenti tout lien entre l’accès consulaire brusquement accordé à Téhéran pour rendre visite aux cinq Iraniens arrêtés en Irak par les forces américaines et la libération des soldats britanniques.
"La paix au Moyen-Orient est hautement prioritaire. Nous avons été très heureux que le président nous ait assuré qu’il était prêt à reprendre le processus de paix. Il est prêt à s’engager dans des négociations de paix avec Israël", a précisé Nancy Pelosi, qui s’était rendue auparavant à Jérusalem. Un responsable gouvernemental israélien a cependant souligné que la Syrie devait mettre fin à son soutien aux "groupes terroristes" avant toute discussion de paix.
Durant son entretien avec le président Assad, Nancy Pelosi a aussi indiqué avoir évoqué les "préoccupations" américaines à propos d’un soutien de la Syrie au mouvement islamiste palestinien Hamas, au Hezbollah libanais et à l’infiltration de combattants anti-américains en Irak via le territoire syrien. Elle a ajouté avoir attiré l’attention du président syrien "sur les combattants qui traversent la frontière et menacent" l’Irak voisin.
La Maison blanche, qui accuse la Syrie de soutenir le terrorisme au Moyen-Orient, notamment en Irak, au Liban et dans les territoires palestiniens, avait estimé vendredi que la visite de Pelosi à Damas n’était "pas une bonne idée". "Nous avons dit clairement aux hauts responsables, qu’ils soient républicains ou démocrates, qu’aller en Syrie envoyait des messages contradictoires dans la région, et bien sûr au président Assad", avait souligné George W. Bush mardi.
Pelosi se moque du monde
Les Etats-Unis sont sans nouvelles d’un ressortissant américain, ancien du FBI porté disparu depuis plusieurs semaines en Iran où il effectuait un déplacement professionnel. Un citoyen américain, ancien agent du FBI, est porté disparu depuis plusieurs semaines dans le sud de l’Iran, a annoncé lundi le porte-parole du département d’Etat, Sean McCormack, confirmant une information de la chaîne américaine CNN.
Un chercheur français est retenu en Iran depuis deux mois sans inculpation après avoir été interpellé dans le sud-est du pays, rapporte le ministère français des Affaires étrangères. Stéphane Dudoignon est chargé de recherches en sociologie des religions au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Les renforts américains sécurisent Bagdad (vidéo) :
http://abcnews.go.com/Video/playerIndex?id=3001578
Les lunettes géopolitiques :
Les forces en présence : Syrie = la poupée gigogne de l’Iran /Grande-Bretagne = la poupée gigogne des Etats-Unis
Ce qui nous donne…
L’Iran humilie les Etats-Unis pendant que les Etats-Unis, par le biais des Démocrates, consentent à partager le thé avec l’Iran.
Vous avez dit faiblesse ?
J’écoute les infos. Humiliation publique pour cette femme et ces hommes otages du petit führer iranien. Les médias se vantent d’y avoir participé : pas une caméra ne manquait. Répugnants.
Mais merci de cette photo drzz. Ils sont vivants, ils sourient. La jeune femme a du se soumettre encore plus. Chiffon obligatoire pour tenter de cacher la chevelure. Les fanatiques haïssent jusqu’à la beauté. Je voudrais que la terre s’ouvre sous les pieds de tous ceux qui ont déclaré la guerre à la vie même.
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête suite à l’envoi de deux mails intitulés «Sarkozy-attentat-Lyon-5 avril 2007»
David, l’arrivée prochaine du USS Nimitz confirme au moins une chose :
Les Etats-Unis n’envoient pas un troisième porte-avions dans le Golfe pour surveiller le détroit d’Ormuz, cet déploiement est trop important pour une mission de patrouille.
Le Pentagone est bel et bien en train de préparer des frappes aériennes.
Comme annoncé, le kidnapping d’Occidentaux bat son plein :
Les talibans affirment avoir capturé deux Français
Un émissaire britannique, le consul général Richard Makepeace, s’entretenait avec le premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh à propos du sort du journaliste de la BBC Alan Johnston, enlevé le 12 mars à Gaza.
Le Time magazine ne me déçoit jamais pour ce qui est des analyses erronées du début à la fin. D’après ses journalistes, la libération des otages est une victoire pour l’Occident !
On croit rêver ! Un régime enlève des soldats d’une nation étrangère dans des eaux territoriales d’un autre état souverain, puis les libère sans être puni. Une.. victoire ? Si une section de la mafia capture un policier français en mission dans les Pyrénées, puis le relâche sans qu’elle-même soit appréhendée, où est la victoire pour la France ?
http://www.time.com/time/world/article/0,8599,1606856,00.html
Au moins la presse britannique est lucide…
Au lendemain de la libération des otages par l’Iran, la presse britannique affiche son soulagement mais pointe du doigt l’humiliation infligée à leur pays.
http://www.lefigaro.fr/international/20070405.WWW000000414_la_grande_bretagne_a_ete_humiliee_.html
Le Figaro quant à lui nous chante les vertus du "dialogue"…
Je suis d’accord avec David Horowitz, qui écrit :
"Avec le stupide pélerinage de Pelosi en Syrie, l’Occident continue a glisser rapidement vers le prochain affrontement, que préparent le Hezbollah et le Hamas, avec sans doute l’aide de la Syrie, et qui se déroulera au plus tard cet été."
http://www.frontpagemag.com/blog/index.asp
Les vieilles rengaines reprennent :
Les Etats-Unis n’ont pas l’intention de libérer les cinq Iraniens détenus en Irak, a déclaré aujourd’hui le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates.
(Avec AFP)
Ali Larijani, responsable iranien chargé du dossier nucléaire, a exclu aujourd’hui toute possibilité de suspension de l’enrichissement d’uranium, exigée par le Conseil de sécurité de l’ONU, a rapporté la télévision d’Etat.
(Avec AFP)
La Maison Blanche a refusé aujourd’hui de voir dans la libération des 15 marins britanniques une nouvelle attitude de l’Iran, répétant que la République islamique devait suspendre ses activités nucléaires les plus sensibles.
(Avec AFP)
En fait l’Europe n’est pas tombée aussi bas que nous le pensions
Lu sur le quotidien belge la libre :
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=83&art_id=341597
Evidemment, ce n’est qu’un sondage ; mais sans doute la fracture entre nos traitresses "élites" et "monsieur tout le monde" s’explique aussi par cela : les gens ont peur de la menace terroriste et savent que les gouvernements occidentaux (hormsi certains…) ne sauront pas présever nos libertés.
Affaire à suivre donc…
Le sommaire du National Review est très éloquent.
Ses chroniqueurs expliquent qu’il reste plusieurs options pour régler la crise de l’Iran : des frappes, des frappes, des frappes ou des frappes :
Iran
CHARLES KRAUTHAMMER: You want your people back? Go to the EU and get stiffed. “An International Failure” 04/06 12:00 AM
RICH LOWRY: Self-criticism can be a strength, but it can also turn into self-sabotage. “Capitulation Caucus” 04/06 12:00 AM
JONAH GOLDBERG: In the British government, pride is sorely lacking. “What Happened to British Pride?” 04/06 12:00 AM
VICTOR DAVIS HANSON: It’s probably a good rule to do the opposite of anything the Iranian theocracy wants. “Begging for a Bombing” 04/05 12:00 AM
DAVID PRYCE-JONES: Ahmadinejad can now ratchet up the nuclear program without fear of a strong response. “David Calling”
DAVID FRUM: We have now moved closer to war than ever. “David Frum’s Diary”
ANDREW C. MCCARTHY: vs. Andrew Sullivan. “Geneva … Again” 04/04 5:15 PM
THE EDITORS: By committing an act of war, Iran has simultaneously made itself look peaceful and made the West look impotent. “Tehran’s Victory” 04/04 3:30 PM
Le Daily Telegraph :
"Téhéran estime avoir franchi un pas supplémentaire en direction de l’arsenal atomique."
http://www.telegraph.co.uk/opinion/main.jhtml?xml=/opinion/2007/04/06/do0605.xml
La dictature religieuse au pouvoir en Iran met en exécution des peines de l’époque de la barbarie. Une vague de pendaisons, de lapidations et des châtiments cruels a été mise en exécution lors des précédentes semaines en Iran dont en voici quelques exemples:
Le Monde 10 juillet – Le porte-parole du pouvoir judiciaire en Iran, Alireza Jamshidi, a reconnu, mardi 10 juillet, qu’un Iranien condamné pour adultère a été tué par lapidation, la semaine dernière, dans le nord-ouest du pays.
L’Iran se prépare à exécuter un mineur
mercredi, 18 juillet 2007
7 sur 7, 18 juillet – Condamné à mort pour un crime commis il y a trois ans, Sina Paymard, musicien iranien aujourd’hui âgé de 18 ans, pourrait être exécuté dans les heures qui viennent. C’est ce qu’a déclaré Amnesty International.
TEHERAN, 18 juil 2007 (AFP) – Trois personnes condamnées à mort pour meurtre ont été exécutées par pendaison dans une prison de Téhéran, a rapporté mercredi le journal Etemad-Melli. .
A Chiraz
200 jeunes de cette ville ont été interpellés et leur peine de morts a été prononcée par la justice du régime iranien. D’après les propos de "Ali Moayedi" le chef de la police de Chiraz, les pendaisons seront exécutées chacune dans leurs quartiers.
Iran : Huit femmes condamnées à mort par lapidation
14-07-2007
CNRI – Mercredi, le régime des mollahs a condamné à mort huit femmes qui purgent actuellement une peine de prison, a annoncé le quotidien officiel Etemad-Meli.
Pour plus d’informations ainsi que des photos et des clips qui témoignent visitez le site suivant:
http://www.sauvelemonde.com
Nous les iraniens engagés nous condamnons cette vague des châtiments cruels contre le peuple iranien et pour faire obstacle à ces atrocités, nous soutenons la campagne de la collecte de signatures en faveur du peuple iranien et du respect des droits de l’homme en Iran.
Grâce à cette pétition nous voulons mobiliser l’opinion publique et les instances internationales pour faire pression au régime à arrêter cette vague de répression et nous avons fortement besoin du soutien de chacun d’entre vous.
Alors nous vous invitons à rejoindre cette campagne, en mobilisant chacun autour de vous pour signer la pétition qui se trouve à :
http://ws.collactive.com/points/point?id=NWvCKJh5fIFn
Pour plus, je veux votre amitié. Contactez-moi!