Il y a quelque temps, une toute jeune mannequin de 18 ans décédait d’anorexie.
Aujourd’hui encore, les idoles des adolescentes exhibent une maigreur tant hideuse que dangereuse. Les jeunes filles qui voient leur corps changer se comparent à ces anorexiques, et c’est extrêmement grave.
Pire, des sites internet entièrement consacrés à l’anorexie fourmillent de conseils du genre comment se faire vomir après les repas, la minceur passe avant la santé, ou encore nourris-toi seulement de pommes et de tomates ! Gravissime car cela expose les adolescentes mal dans leur peau à un danger de mort.
Comme le rappelle Pierre Lance dans son magnifique article, sur Les 4 Vérités, la France se rend complice des terroristes sournois qui poussent les jeunes mannequins vers la maigreur mortelle :
“On ne naît pas mannequin, on le devient, lorsqu’on est abandonnée sans défense aux mains crochues des barons de la mode qui réduisent les nymphes en servage. Pourtant, dans certains pays, on s’est enfin ému de cette dictature de la maigreur (qui n’est pas la minceur) dont les jeunes victimes sont nombreuses, parfois au point d’en mourir, comme cette jeune Brésilienne de 18 ans dont l’organisme carencé ne put faire face à la maladie (elle pesait 40 kg). Après cette fin tragique, le gouvernement autonome de Madrid, en Septembre 2006, a interdit de défiler aux jeunes femmes d’un indice de masse corporelle inférieur à 18 (56 kg pour 1,75m). L’Italie a fait de même ; en Allemagne, on s’y prépare.
La France, quant à elle, ne souhaite pas légiférer. Notre ministre de la Maladie Roselyne Bachelot (ronde à souhait) veut s’en tenir à la concertation et au volontariat. Elle a réuni sur le sujet un groupe de travail dans le but de fixer des limites à la maigreur des mannequins, mais les professionnels de la mode “ont refusé de peser les jeunes filles” et prétendent vouloir s’en tenir à l’établissement d’une “charte”. Je propose qu’on mette ces arrogants satrapes à dégraisser et qu’on les jette en cellule, au pain sec et à l’eau chlorée, pour atteinte à la santé d’autrui.”
Le sujet est trop grave pour que l’on se taise ; les adolescentes sont en danger. Notre Etat est irresponsable de laisser les ordures du monde de la mode imposer leur dictature de la maigreur à de toutes jeunes mannequins auxquelles s’identifient les ados.
Bien vu Lisa. Il y a beaucoup de drames liés à la mode rachitique. L’ostéoporose, car la calcification des os se fait pendant l’adolescence. Se bourrer de calcium à 50 ans c’est trop tard. L’infécondité, car supprimer les graisses, c’est se priver d’oligo-éléments essentiels. Inutile dans ce cas de faire un traitement chimique contre le manque de fertilité. La dépression, car les carences en thiamine et en magnésium foutent en l’air la sérotonine nécessaire au système nerveux central. Inutile de prendre des antidépresseurs si par ailleurs l’on se prive de thiamine et de magnésium. Sans parler des abus de produits laitiers allégés. Le lait contient naturellement beaucoup de graisse. En faire des laitages à 0% de matière grasse nécessite des procédés artificiels violents. Il y a encore d’autres exemples à la pelle. La mode rachitique tue. Cela dit, je ne suis pas un adepte des législations contraignantes. La personne humaine reste libre et responsable. Imagine-toi si les eurocrates bruxellois légifèrent en la matière. Ils emmerdent déjà assez comme ça les groupes industriels.
Pas de bonbons pour les « consoler » (ils apprendraient ainsi à associer un cœur brisé conforté par la bouffe)
Pas de « mais ne mange pas ça tu vas grossir… » (en parlant a la gamine)
Pas l’exemple d’une mère qui s’écrit devant sa gamine « je suis trop grosse je vais faire une diète »
Pas facile.
J’essaye de monter, avec une amie, un mouvement contre cette saloperie qu’est le culte de la maigreur. Nous avons besoin de monde. Rejoignez-nous sur notre blog et battons-nous ensemble ! On ne peut pas laisser faire ça.