Eliot Spitzer se voulait le M. Propre de son Etat. Il a été pris presque la main dans le sac. Ce proche d’Hillary Clinton devient un soutien embarrassant.
Les têtes tombent après le démantèlement la semaine dernière d’un réseau de prostitution internationale. Le gouverneur démocrate de l’Etat de New York, Eliot Spitzer, a reconnu lundi avoir été client d’un vaste réseau employant une cinquantaine de prostituées et dont les ramifications s’étendaient à travers les Etats-Unis et jusqu’en Europe, notamment à Londres et à Paris.
« Je demande pardon au public, je demande pardon à ma famille (…) j’ai besoin d’un peu de temps pour regagner sa confiance », a-t-il déclaré lors d’une courte allocution publique quelques heures après les révélations de l’affaire par le site du New York Times.
Outre-Atlantique, l’affaire fait grand bruit alors que l’homme avait bâti sa réputation sur sa probité. Ancien ministre de la Justice de l’Etat de New York et élu gouverneur de New York en 2006, Eliot Spitzer était devenu célèbre en trainant devant les tribunaux des responsables de deux réseaux de prostitution ainsi que des grands noms de Wall Street accusés d’irrégularités.
Comment Eliot Spitzer a-t-il été démasqué ? Après une série d’écoutes, les enquêteurs ont mis la main sur un enregistrement dans lequel le gouverneur, dont le nom de code était « Client N°9 », fixait rendez-vous à une prostituée connue sous le nom de Kristen. Spitzer l’a rencontrée, le 13 février dernier, dans un hôtel de luxe à Washington tandis que la femme venait de New York.
Cet enregistrement a permis de confirmer et de mettre à jour l’existence d’un réseau de prostitution internationale. Quatre personnes, trois femmes et un homme, ont été arrêtées et inculpées de violation de la législation fédérale américaine. Les prostituées facturaient leurs « services » entre 1.000 et 5.500 dollars l’heure. Deux des quatre sont également accusés de blanchiment d’argent pour un montant de 1 million de dollars provenant des clients.
C’est d’ailleurs ce dernier point qui pourrait être préjudiciable au gouverneur de New York. Si aucune charge n’a été retenue contre Eliot Spitzer, la justice doit désormais déterminer quelle était sa contribution au réseau. Selon le New York Times, si les paiements effectués en l’échange de services sont considérés comme permettant le financement structurel de l’affaire, il pourrait être condamné à une peine allant jusqu’à cinq ans de prison.
Si, les lèvres pincées, le gouverneur n’a pas prononcé le mot «prostitution» ni celui de «démission» lors de sa conférence presse, il est fort probable que cette affaire nuise à son mandat. D’autant que le scandale éclate alors que l’homme connait certaines turbulences politiques : l’Etat de New York enregistre un déficit de 4,4 millions de dollars et le budget doit être bouclé d’ici quelques semaines. Enfin, Eliot Spitzer a toujours soutenu Hillary Clinton dans la campagne présidentielle. Certains craignent que les frasques du gouverneur entachent la course de l’ancienne première dame des Etats-Unis vers la Maison-Blanche.
“Il a été pris presque la main dans le sac…”
tu veux dire “la main au panier…??”
Ah!! la chair est faible et l’individu trés affaibli…
Spitz, si je ne me trompe ça veut dire pointe en allemand ?? et Spitzer , Pointeur ?….
« Raisons pour lesquelles le sens moral compte en politique »
Morality is simply guardrails on behavior. By the way, the thing about the law, a lot of people get very upset when you say that law descends from morality. People just don’t like hearing that. But the fact of the matter is that the law and morality are linked in our society and in our country. They may not be direct descendants, but in fact they do have a lot to do with one another. Human dignity, this is something that is rooted in morality, because everybody has choices. You can choose not to live as best you can, you can choose to be a reprobate or what have you. Reprobates are not the kind of people we want leading the country or holding elective office. And, by the way, making something legal does not make it moral. Don’t misunderstand. How does making something legal make it right? How does making something legal address the destructive effect, for example, of prostitution that it has on the family and therefore society in general? To look at prostitution as a mere commercial transaction is to reject the entire moral belief of conservatism and the structure of conservatism, because these are attitudes that lack a moral belief structure.
The law is intended to reflect the standards of a society. Presumably those standards include moral attitudes of the society.
http://www.rushlimbaugh.com/home/daily/site_031108/content/01125112.guest.html
Et ce Spitzer ne démissionne toujours pas, un comble. Il est plus mégalomaniaque que fier.
Notes: Kristen a 18 ans, le même age que la fille aînée de Spitzer.
Aux dernières nouvelles, aucun démocrate n’a décrié les actions de Spitzer. Les politiciens démocrates n’ont pas le monopole des scandales sexuels* c’est certain, mais ils sont les seuls a ne pas décrier ce genre de comportement d’un serviteur publique.
*sauf pour les actions de Président Clinton avec une certaine stagiaire dans The Oval Office. La ils ont le cigare d’or des actions ordurières.
La femme qui valait 5.500 $, c’est elle.
C’est au champagne que les banques de Manhattan ont célébré lundi la chute de celui que la presse avait surnommé «le shérif de Wall Street» lorsqu’il occupait les fonctions de ministre de la justice de l’Etat de New York, en 1999-2006.
Haï des PDG de la finance, Spitzer était parvenu, en 2002, à faire cracher une amende de 100 millions de dollars à la banque d’affaires Merril Lynch, poursuivie pour fraude. En décembre de la même année, il avait fait payer une méga-amende de 1,4 milliard de dollars, pour fraude encore, à des banquiers et courtiers de Wall Street.
Les banques, à qui il a fait beaucoup de tort, sont-elles derrière l’enquête du FBI qui a conduit à sa chute ?
C’est en tout cas une banque, la HSBC, qui a en premier lieu dénoncé le gouverneur au FBI, en soulignant que celui-ci effectuait des virements importants, et qu’il prenait soin de fractionner les montants afin d’en dissimuler l’ampleur.
En tirant ce fil opportun, le FBI a découvert qu’en quelques années Spitzer avait dépensé pas loin de 80 000 dollars (53 000 euros) en prostituées de luxe.
Depuis les attentas du 11 septembre une loi, oblige les banques à signaler tout retrait ou dépôt ou virement supérieur à $10.000. Mr Spitzer a dans le passé, en tant qu’Attorney utilisé cette loi pour poursuivre et/ou engager des poursuites envers beaucoup de gens de la Finance.
Les virements dénoncés par la banque, l’ont été car plusieurs montants successifs inférieurs à cette somme avaient été réalisés sur une société inconnue.
C’est le fait que cette société soit inconnue , qui a attirée l’attention de la banque.
Cette société était celle derrière le réseau de prostitution en cause.
De plus il y a une enquête sur le montant des sommes virées, toujours inférieures à $10.000.
L’objectif est de savoir si cet acte n’était pas volontaire afin d’échapper au contrôle des autorités fédérales, vu qu’il connaissait parfaitement cette loi, car il l’avait utilisée dans le passé dans ses poursuites, contre les gens de Wall Street.
Sauf si c’était uniquement, pour éviter que son épouse le sache…. Spitzer avait fait sa carrière et sa renommée sur le démantèlement de réseaux de prostitution dans l’Etat de New York et New Jersey!
Il se préparait à faire légiférer sur la prostitution en proposant une loi, inspirée de la loi suédoise, laquelle ne poursuit pas les prostituées mais l’utilisateur ou le consommateur.
C’est l’histoire de l’arroseur, ou de la bonne vieille politique socialiste:
- faites ce que je dis et pas ce que je fais !