Ah, quelle est belle la presse de ce matin. Obama est en Europe et tous nos problèmes vont s’arranger : l’Iran va rentrer dans le rang, les soldats américains vont pouvoir quitter l’Irak, le réchauffement climatique ne sera plus qu’un vilain souvenir, la parenthèse Bush sera reléguée aux poubelles de l’histoire, l’Amérique va redevenir un pays beau, peuplé de gens intelligents et progressistes, amoureux du social et tolérants. Finis ces horribles rednecks qui osent pourfendre les gays ou l’avortement. Fini aussi le soutien inconditionnel à Israël.
Avec Obama, on entre dans l’ère rose bonbon, dans la bobotitude à échelle planétaire. Tout le monde sera beau, tout le monde sera gentil. Le 11 septembre n’aura été qu’un malheureux concours de circonstance, une incompréhension profonde entre deux civilisations dont l’une avait le triste privilège d’être dirigée par un cow-boy !!
Même Nicolas Sarkozy s’est fait prendre à cette pipolisation en affichant clairement sa préférence pour Obama, estimant qu’ils avaient quantité de points communs. Pauvre président, obligé de se raccrocher à n’importe quoi pour faire remonter sa côte d’amour.
St Obama a donc réussi sa tournée nous martèle-t-on !! Rien sur les sifflets à Jérusalem, rien sur le fait que sa visite à Bagdad aurait été impossible sans le Surge qu’il a pourtant combattu, rien sur son refus d’aller voir les soldats blessés en Allemagne. Aucune aspérité, aucune polémique : une parfaite image d’Epinal au contraire. C’est beau, c’est propre, c’est le parfait Clinton noir !!
Mais personne n’a remarqué que le pacifique Obama est venu en Europe demander des troupes supplémentaires en Afghanistan. Personne n’a remarqué que le sympathique Obama est venu en Europe dire que l’Amérique va laisser le reste du monde se débrouiller sans elle, que le choc des civilisations n’existant pas, on va pouvoir repartir comme en 38.
Obama a oublié de dire que le congrès démocrate était à 9% d’opinions favorables. Le pragmatique Obama n’a pas pris de bain de foules en France car conscient que cela avait joué contre Kerry en 2004.
Obama n’est pas le messie. S’il est élu en novembre prochain, ses idolâtres risquent tout de même une certaine déception car il a déjà renié pas mal des principes qui lui ont fait battre Clinton : il y aura toujours des soldats en Irak, même après le retrait. Il sera quand même contre la peine de mort. Il ne mettra pas en marche son assurance maladie. Et je suis prêt à parier qu’il ne signera pas le protocole de Kyoto.
Obama, c’est comme le Canada Dry. Il faut juste que l’électorat US s’en aperçoive.
(Merci à Annika pour l’image)
David Martin – La pensée Néoconservatrice
Voilà le genre de conneries que l’on peut lire sur un blog suisse ( Tribune de Genève) tdg.ch. A pleurer ou é pisser de rire.
bonjour et je vous remercie pour l’opportunite que vous m’offrez.en effet obama
est la suynthese sinon le carrefour des races;noir jaune,blanc,metice.tout le monde se reconnait en lui.je voudrais vous dire une chose,obama souleve des passions depuis l’avenements des primaires plus precisement en cote d’ivoire.nous voyons en lui le kwame n’kruma d’afrique,d’autres le kennedy des etats unis tant son allure,ses demarches fascinent.vraiment toute l’afrique sera
mobilisee au temps opportun afin qu’il triomphe au soir des resultats du mois de novembre.
le parti democrate a interet à le soutenir sinon se sera un chemin de non retour
au pouvoir pour un long temps car ses miliers de noirs democrates tournerons dos à ce parti que nous militons tous à distance.ce engoument provoque par le seigneur kennedy connaitra une fin subite.
obama doit gagner pour le bonheur du monde entier et donner un nouveau espoir à chacun de nous de vivre dans un monde sans ambuches.je vous remercie.
Ecrit par : bleoue georges | 22.07.2008
JE SUIS D’ACCORD AVEC MES PREDECECEURS.
L’ELECTION DE OBAMA COMME PRESIDENT DES USA SERAIT UN TRES GRAND SAUVETAGE POUR LE MONDE
“merci pour ton essai,
je supporte Barack OBAMA depuis le debut de sa compagne, meme si les gens etaient tous septiques à son egard mais moi j’y croyais et voilà ou sous sommes arrivés.
c’est pourquoi je crois toujours en lui et à son changement car le monde retrouvera un nouveau souffle de non violence et de bonté. I hope change is possible vvith you. Go go go OBAMA, God bless OBAMA.”
Ecrit par : Jave | 23.07.2008
Cette photo est à l’unisson des propos de tous les commentateurs politiques : la tournée du sénateur de l’Illinois en Europe a été vue ici comme un grand succès pour le candidat démocrate. Obama, à qui les milieux républicains reprochent son manque d’expérience internationale, a su montrer qu’il était du moins capable de parler aux étrangers, et de faire aimer la bannière étoilée aux populations des vieux pays alliés des États-Unis.
L’état-major de campagne de John McCain espérait pouvoir profiter d’éventuelles gaffes. Les républicains en ont été pour leurs frais : Obama n’en a commis aucune. En revanche, les chaînes de télévision américaines câblées ont diffusé à plusieurs reprises une petite erreur de date commise par John McCain.
«Je suis forcé d’admirer leur travail»
Lors d’un meeting, le candidat républicain martelait son nouveau slogan favori, depuis que son adversaire démocrate a préconisé un retrait en seize mois des troupes américaines en Irak : «Je préférerais gagner une guerre et perdre une élection, alors que le sénateur Obama est prêt à perdre la guerre et gagner l’élection.» Interrogé sur son soutien à l’invasion de l’Irak, McCain a répondu que c’était «la première guerre faite après le 11 Septembre». Fatigué, il avait oublié l’intervention américaine en Afghanistan, déclenchée moins d’un mois après les attentats contre les Twin Towers à New York et le Pentagone à Washington…
Même les républicains ont reconnu qu’Obama avait remporté un succès. «Sa tournée a produit de bonnes photos, de bonnes images, de bonnes citations pour la radio. Je suis forcé d’admirer leur travail», a admis le consultant politique Joe Gaylord, un militant proclamé de la campagne de McCain.
Un premier sondage, effectué en Pennsylvanie (un grand «swing state», c’est-à-dire un État balançant traditionnellement entre le vote démocrate ou républicain), montre un avantage de six points pour Obama.
Il est probable que les républicains vont abandonner leurs attaques sur le manque d’expérience internationale d’Obama. La campagne va donc pouvoir s’orienter sur le sujet qui inquiète le plus les Américains moyens : comment prévenir une aggravation de la situation économique et financière du pays.
Question ‘sondages’ les chiffres suivant devraient vous intéresser. Sondages pour Ohio. McCain 52% (avec ceux qui penchent en sa faveur) Obama 42% (avec ceux qui penchent en sa faveur).
Sondages pour la Floride, McCain 47%, Obama 45%
http://www.huffingtonpost.com/daniel-nichanian/new-polls-an-unexpected-u_b_114468.html
Les stratèges du candidat républicain ne souhaitaient pas que les médias s’attardent trop sur cette entrevue avec un président au plus bas dans les sondages. Accompagnée d’aucun discours, la poignée de main est intervenue à l’aéroport de Phoenix, avant que Bush reprenne son avion. Et, surtout, après que les journaux du soir de la côte Est ont bouclé leurs éditions.
Les stratèges du candidat républicain ne souhaitaient pas que les médias s’attardent trop sur cette entrevue avec un président au plus bas dans les sondages. Accompagnée d’aucun discours, la poignée de main est intervenue à l’aéroport de Phoenix, avant que Bush reprenne son avion. Et, surtout, après que les journaux du soir de la côte Est ont bouclé leurs éditions.
Reagan mis a part, les présidents les plus compétents ne sont pas toujours les plus populaires, Président Markel d’Allemagne est un exemple actuel concret. Un Président compétent est un chef d’orchestre qui gouverne non seulement aujourd’hui ; mais aussi qui visionne adroitement ses pièces sur l’échiquier mondial et réfléchit à longs termes. Il n’est pas motivé uniquement par les aléatoires du public opinion, les sondages l’intéressent… en passant, il parle peu mais agit beaucoup. Le peuple par contre, est souvent incapable de planifier l’année prochaine ; Les prêts sub-primes offerts trop librement ont démontré entre autre, que s’auto gérer et prévoir 5 ou 10 ans à l’avance est difficile pour beaucoup.
Rappelons nous que les pro-Obama sont souvent des jeunes nés entre 1980 et 1995. On appelle cette nouvelle generation la Génération Y, Millennials[1], Echo Boomers, et parfois même The Youtube Génération a cause de leur compétence sur Internet et tout ce qui est électronique (tech-savy). Ils sont habitués a la satisfaction immédiate et a vivre vite ; leur vie est bombardée de messagerie instantanée, ils aiment les nouilles a cuisson rapide mangées sur le pouce, les pommes de terre micro-ondes et les sandwich a emporter. Aux US, ils représentent 70 millions des consommateurs – c’est une force colossale et si Obama gagne la présidence, la génération Millenials en serait fortement la cause. Espérons que cette jeunesse fera ce que font les gosses ; ces êtres imprévisibles qui promettent le ciel mais ne tiennent pas toujours leur promesses. Espérons qu’ils n’iront pas voter !
Pour en revenir aux sondages j’ai traduit quelques passages d’un article de Dick Morris publié sur Rasmussen :
Mise a part une remontée de quatre points suite a son voyage en Europe et la réponse adulatoire des foules allemandes penchant gauche, les deux candidats frôlent les 1 ou 2 points de différence depuis 3 semaines.
On n’a jamais vu une telle deconnexion entre la médiatisation et la réalité, car on obtient une certaine image des media et une image complètement différente des polling.
Une vérité se cache derrière ce gap entre la perception et la réalité ; Les électeurs ont des inquiétudes sur Obama. Le polling reporte un coefficient favorable de [seulement] 40% parmi les électeurs blancs. (…) Manifestement, Obama est un candidat de politique domestique. Il ne peut gagner que si des problèmes de politique extérieure ne font pas intrusion dans la campagne présidentielle. Tout rappel de problèmes a l’étranger, la guerre contre la terreur, l’Irak ou l’Iran servirait à saper sa capacité de gagner. (…)
Ne pas se tromper, malgré l’adulation des media pour Obama, la course à la maison blanche est encore bien en vie. McCain doit augmenter ses attaques envers Obama et le ‘coincer’ sur le fait qu’il change d’idées comme de chemises. Donnons mérite ou mérite est du – malgré l’atmosphère flagorneur des media il est très peu commun qu’un McCain soit au même niveau qu’Obama si tard dans le jeu. http://www.rasmussenreports.com/public_content/political_commentary/commentary_by_dick_morris/media_is_for_obama_but_voters_are_split