Publié par Dreuz Info le 4 août 2008


  

  

Quelques rares confrères journalistes et moi-même avons exprimé nos doutes quant aux négociations du Gouvernement israélien (agonisant) Olmert-Livni – via la Turquie et son parti gouvernemental islamique immodéré en état de sursis permanent – avec le dictateur syrien Bachar Al Assad. En ce qui me concerne,  j’ai exprimé des doutes car d’une part,  Olmert a laissé entendre qu’il voulait céder le plateau du Golan au dictateur syrien ;  et car d’autre part,  je ne comprenais pas comment le gouvernement israélien (agonisant) pouvait envisager de céder le Golan avant d’avoir régler les quatre vrais problèmes de l’Iran nucléarisé ;  du Liban contrôlé par la légion étrangère et mercenaire du Hezbollah ;  de la bande de Gaza contrôlée par les milices terroristes du Hamas ;  et  de la Judée Samarie contrôlée par la milice terroriste affiliée au Fatah et par diverses milices terroristes claniques. En outre,  je trouvais saugrenu que les négociations de la démocratie israélienne se fassent avec un dictateur syrien pro-iranien – et qui plus est – par l’intermédiaire de la Turquie gouvernée par un parti islamique immodéré en état de sursis permanent.

Or,  voici que Guysen.International.News dans une dépêche du lundi 4 août informe – je cite – que « La Knesset doit se réunir en session extraordinaire pour débattre du voyage de Bachar al-Assad en Iran. Le Likoud a réuni le nombre de signatures nécessaires pour la tenue de ce débat en période de vacances parlementaires. ‘La visite d’Assad à Téhéran et sa déclaration sur le droit au nucléaire de l’Iran font ressortir le ridicule des pseudo-négociations menées par le gouvernement avec Assad’, a déclaré Guideon Saar, le chef du groupe parlementaire Likoud »,  fin de citation.

Et puisqu’il est ici question entre autre de la Syrie,  j’aimerais reprendre ci-dessous le petit texte que j’ai publié dimanche 3 août sur leblogdrzz :  Le général Mohamed Sleimane,  conseiller en sécurité du dictateur syrien Bachar al-Assad a été liquidé depuis la mer alors qu’il était en vacances sur une plage de Tartous, au nord-ouest du pays,  informe le site Internet arabe Al Bawaba. Le général Mohamed Sleimane servait également d’agent de liaison entre la Syrie et le Hezbollah. De son côté,  le dictateur syrien Bachar al-Assad – en visite en Iran chez le président génocidaire négationniste Ahmadinejad – a déclaré que les USA et Israël fomentent un complot dans la région. Le dictateur syrien a ajouté – toujours en Iran – que le régime sioniste n’est pas fort et les pays peuvent obtenir leurs droits par la résistance et la détermination. Le président iranien Ahmadinejad quant à lui a déclaré que toutes les négociations auxquelles participe son pays visent uniquement à asseoir le droit de l’Iran au nucléaire. Ahmadinejad a encore ajouté que le régime sioniste a perdu sa philosophie d’existence et ne peut plus dicter aux Etats-Unis et à l’Europe leur politique dans la région. C’est pourquoi naturellement il est voué à la faillite,  a conclu le clown halluciné de Téhéran. A l’heure où le Premier ministre israélien – en partance – Ehud Olmert déclare vouloir céder le Golan à la Syrie,  celle-ci se montre toujours aussi belliqueuse en compagnie de sa grande soeur iranienne. Dans ce panier de crabes,  il serait intéressant de savoir qui a liquidé le général syrien Mohamed Sleimane,  conseiller en sécurité du dictateur syrien Bachar al-Assad. Une bonne oeuvre en tous les cas. (M. Garroté en exclusivité pour  leblogdrzz).

Le même dimanche 3 août infolive.tv écrivait – je cite :  « Le général Syrien Mohamed Suliman – qui a été assassiné hier dans la ville portuaire de Tartus en Syrie par un tireur d’élite – était responsable de la sécurité du réacteur nucléaire de Al-kibar dans le nord de la Syrie. Cet assassinat mystérieux d’un homme proche du président syrien et en charge des dossiers sensibles liés au Hezbollah et à l’Iran,  s’ajoute à une série d ‘évènements qui touchent les intérêts syriens et iraniens dans le domaine du nucléaire. C’est un nouveau coup dur contre le régime de Bashar al-Assad. (…) Si la République islamique d’Iran disposait demain de l’arme ultime nous pourrions voir une bombe atomique accrochée à un missile balistique de longue portée et programmée pour détruire le Koweït,  Riyad  ou  Tel Aviv. (…) Presque chaque jour,  le président iranien et ses acolytes en costume sombre et la barbe bien taillée,  nous racontent leur nouveau fantasme. ‘Israël est un cancer’, ‘Israël est mort politiquement’ en cas d’attaque,  11 000 missiles atterriraient à Tel Aviv,  plus de 6000 centrifugeuses sont en place pour la production régulière d’uranium enrichi  et  de nouveaux types de missiles qui sont capables de détruire toute la région. (…) Le peuple iranien,  héritier d’un passé historique,  est trop intelligent pour accepter qu’un dirigeant malade mette toute une nation en péril par une politique dangereuse et menaçante pour le monde entier. Ce sont depuis de grandes villes d’Iran que nous entendons de plus en plus clairement ce message. (…) Le peuple iranien ne veut pas devenir un peuple ‘Iranium’ »,  fin de citation.

Patricia Khoder dans L’Orient-Le-Jour du lundi 4 août écrit général Syrien Mohamed Suliman – je cite :  «…Le site La Syrie Libre,  relevant du Front de salut national syrien de Abdel-Halim Khaddam,  souligne que Sleiman était le chef du service de sécurité du palais présidentiel et le bras droit du président syrien Bachar al-Assad. (…) Sleiman était responsable de la sécurité du palais présidentiel,  (qu’il) était chargé du courrier présidentiel et de la correspondance avec l’armée. C’est lui qui prenait les décisions pour l’état-major et le ministre de la Défense. De son côté,  le site syrien al-Shark souligne que le général assassiné était un important officier des services de renseignements syriens et s’occupait de dossiers sensibles relatifs au Liban. (…) Pour sa part,  le site syrien Les Libres de la Syrie souligne que Mohammad Sleiman (…) a été nommé à un haut poste de la garde républicaine avant d’être envoyé en formation en Russie où il a reçu un doctorat en matière de développement de l’artillerie. (…) Il était également membre du comité militaire syrien spécial chargé notamment de l’achat et du développement des armes. (…) il était devenu conseiller de l’actuel président syrien et son chef de bureau. Il était notamment responsable d’une cellule spécialisée dans la mutation et l’exclusion des officiers de l’armée syrienne. Il a mis également en place une autre cellule et ce en coopération avec le bureau d’information du palais présidentiel,  s’occupant de la situation interne,  relative au fonctionnement des ministères et des organes partisans (…) Sleiman était le chef d’une cellule gérant tous les services de sécurité. Il supervisera plus tard toutes les arrestations qui se produisaient en Syrie. Interrogé par L’Orient-Le-Jour,  l’ancien député syrien Ma’moun Homsi – opposant au régime et résidant au Liban depuis deux ans – a indiqué que ‘cet assassinat entre dans le cadre des dissensions qui existent au sein du clan au pouvoir,  rappelant que la situation actuelle en Syrie est instable’ »,  fin de citation.

Pour sa part l’ESISC publie lundi 4 août une dépêche annonçant – je cite :  « Le corps des Gardiens de la révolution iranienne (les pasdaran) a affirmé avoir testé un nouveau missile antinavires d’une portée de 300 km, rapporte ce lundi l’agence de presse officielle Fars. Rappelons qu’au début de mois de juillet, les pasdaran avaient déjà mené des manœuvres navales dans le golfe Persique, testant notamment des missiles de longue et moyenne portée, dont le Shahab-3, et une torpille Hoot (baleine), qui serait une adaptation iranienne de la torpille russe VA-111 Shkval. (…) Selon Hassan Ghasghavi,  porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères,  le négociateur du dossier nucléaire Saïd Jalili devrait contacter ce lundi par téléphone Javier Solana,  le haut représentant pour la Politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne (PESC). ‘La stratégie de l’Iran est de poursuivre les négociations’ a ainsi indiqué Hassan Ghasghavi, démentant qu’une réponse sur une suspension du programme iranien d’enrichissement d’uranium soit apportée aujourd’hui »,  fin de citation.

Encore lundi 4 août 2008 à 09:13 le Bureau de Téhéran de l’agence britannique Reuters avec Olivier Guillemain reviennent sur les Gardiens de la révolution iranienne (les pasdaran)  – je cite :  « Les Gardiens de la révolution iraniens affirment avoir testé un nouveau type de missile anti-navires capable d’atteindre une cible dans un rayon de 300 km, rapporte l’agence Fars. L’annonce de ces nouvelles manoeuvres militaires intervient dans un contexte tendu entre l’Iran et plusieurs puissances mondiales, Téhéran ayant récemment refusé de répondre à une offre de mesures incitatives visant la suspension de son programme d’enrichissement d’uranium. D’après l’agence iranienne, qui cite le chef des Gardiens de la révolution, Mohammad Ali Jafari, ce nouveau missile est capable “de détruire n’importe quel type de navire dans un rayon de 300 km”. Les Gardiens de la révolution, ou “pasdaran”, forment une branche idéologique de l’armée iranienne, et disposent d’une structure de commandement distincte, ainsi que de moyens navals, aériens et de renseignement qui leur sont propres »,  fin de citation.

Plus tard dans la journée du lundi 4 août – à 13:47 très exactement – Guysen.International.News diffuse une dépêche annonçant – je cite :  « L’Iran peut fermer facilement le détroit d’Ormuz, et quand il le voudra. Une menace à peine voilée formulée par le chef des Gardiens de la révolution, le général Mohamed Ali Jafari. Le trafic pétrolier entre le Golfe persique et l’Europe passe obligatoirement par ce détroit »,  fin de citation.

Toujours lundi 4 août à 13:39 l’AFP écrit – je cite :  « Le négociateur du nucléaire iranien Saïd Jalili a téléphoné lundi au chef de la diplomatie de l’Union européenne Javier Solana pour parler de l’offre de sortie de crise des grandes puissances, mais aucune indication n’a été donnée sur la réponse de Téhéran. (…) le porte-parole de la diplomatie iranienne Hassan Ghasghavi (…) a cependant assuré que Téhéran ‘a décidé de poursuivre la négociation avec une approche positive qui crée une atmosphère constructive’. Ses déclarations sont en contradiction avec la fin de non recevoir opposée ce week-end par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. ‘La nation iranienne ne cèdera pas un pouce sur ses droits au nucléaire’, a-t-il affirmé samedi en recevant son homologue syrien Bachar al-Assad, en visite à Téhéran »,  fin de citation.

Sur le nucléaire iranien,  j’avais en outre mis en garde – dès le 31 juillet – contre la poursuite du programme offensif de Téhéran,  notamment en signalant que l’Institut MEMRI dans son Dossier N° 2006 du 29 juillet, le quotidien de langue arabe Al-Siyassa du 29 juillet également et le journal anglophone Arab Times du 29 juillet lui aussi confirment tous les trois – document et photo satellite à l’appui – la construction d’un réacteur nucléaire secret par l’Iran. La construction a lieu dans la région arabophone – Khuzestân – d’Al-Zarqan près de la ville d’Ahwaz dans le sud-ouest de l’Iran. L’Agence Internationale de l’Energie Atomique ignorait tout de ce réacteur qui ne figurait pas dans les dossiers négociés début juillet avec l’Iran à Genève. Entre 2000 et 2003 l’Iran a exproprié des milliers d’Iraniens arabophones de la région d’Al-Zarqan. L’Iran a détruit leurs maisons et construit un mur autour du nouveau site. La construction du réacteur nucléaire a débuté avec l’installation d’un pipeline acheminant vers le site l’eau du fleuve Karoun. Le site est surveillé par les Gardiens de la Révolution islamique. Une lettre datée du 7 avril 2008 écrite par le bureau du Commandant des Gardiens de la Révolution islamique de la ville d’Ahwaz – le Brigadier Hassan Jalaliyan – lettre adressée à Mohammed Kayafir,  patron de la société Mehab Qudus chargée de la construction et de la supervision du réacteur nucléaire d’Al-Zarqan,  indique notamment : « …il est absolument interdit d’embaucher des arabophones du Khuzestân dans le cadre de la construction du réacteur nucléaire d’Al-Zarqan (…) l’ensemble de la construction liée à ce projet doit être mené dans le secret le plus absolu ». Vu sous cet angle on se demande bien à quoi sert Monsieur Solana qui ferait mieux de partir une fois pour toutes à la retraite dans sa résidence de luxe La Sacedilla dans le non moins luxueux village de Majadahonda à l’ouest de Madrid.

Miguel Garroté

 

 
 
 

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