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L’Antisémitisme, l’antisionisme et la judéophobie moderne
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Le mercredi 19 décembre 2007 je publiais, entre autre sur leblogdrzz, un article intitulé « L’ANTISÉMITISME EST TRÈS RÉPANDU ». Le 7 mai 2008 je publiais, entre autre sur upjf.org, un article intitulé « Antisémitisme : Des livres qui tuent encore aujourd’hui ».
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Mon double objectif était et reste inchangé : primo, démontrer que l’antisémitisme, notamment sous le déguisement grotesque et bouffon de l’antisionisme, est toujours vivant. Secundo, démontrer que la nouvelle forme d’antisémitisme va de pair avec l’antichristianisme, car les Juifs sont les premiers auteurs inspirés et acteurs de la Bible, le livre qu’il faut – paraît-il – absolument brûler, surtout l’Ancien Testament, que je préfère, quant à moi, appeler Premier Testament. J’ai abordé cette problématique de l’antisémitisme lié à l’antichristianisme, dès le début des années 1980, avec notamment Georges Toutounji, Walid Phares, Bat Ye’or et David Litman. Depuis, l’antisémitisme nouveau n’a fait que croître. J’ai également tenté de démontrer que les chrétiens en général et les catholiques en particulier ne peuvent pas être antisémites sans trahir leur foi, notamment dans mon article du mercredi 23 juillet 2008, publié, entre autre sur monde-info, et intitulé Nous sommes catholiques. Cela dérange certains.
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Or, voici que dans ce même contexte, je tombe sur un article de Roger-Pol Droit, publié sur lemonde.fr, le jeudi 28 août 2008, article à propos de la judéophobie moderne définie par Pierre-André Taguieff (début des extraits de l’article de Roger-Pol Droit) : «…Pierre-André Taguieff (…) Directeur de recherches au CNRS, enseignant à Sciences-Po, a contribué, en une trentaine de livres, à renouveler l’analyse du racisme dans la société contemporaine. (…) la haine envers les juifs passe désormais par la détestation de l’Occident. (…) Aujourd’hui, c’est (…) en détestant l’Occident qu’on va haïr le peuple juif, car il symbolise désormais ce qu’on veut détruire (judéo-christianisme, capitalisme, libéralisme, impérialisme). ‘Le peuple juif a été désorientalisé ou désémitisé, pour être radicalement occidentalisé’, souligne Taguieff. Principale conséquence : l’antisionisme – qui accuse l’Etat d’Israël de violence systématique, de racisme, d’apartheid et qui, sous sa forme radicale, veut sa disparition pure et simple en l’accusant de tous les maux du monde ».
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« ‘Le slogan Mort à Israël ! a remplacé le slogan Mort aux juifs !’, écrit Taguieff. Ceux qui refusent d’admettre cette substitution insidieuse que décèle Taguieff répliquent par exemple : combattre la politique israélienne ne saurait être confondu avec une hostilité envers ‘les juifs’ dans leur ensemble. On peut être ‘antisioniste’ sans être ‘antisémite’. (…) Pourtant, dans ces torrents d’accusations (…) on retrouve bien des préjugés séculaires et des haines anciennes, dont les juifs, au cours de l’histoire, ont fait l’objet. (…) Sur près de 700 grandes pages imprimées serrées – dont 200 de notes -, Taguieff brasse une documentation colossale et la met en perspective pour éclairer les lignes de force de ces récentes métamorphoses de la haine ».
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« Ainsi, après des siècles d’antijudaïsme chrétien, où les juifs sont jugés ‘déicides’ et organisateurs de crimes rituels, le ‘moment voltairien’ marque la naissance d’une nouvelle forme de condamnation des juifs, au nom cette fois de l’antichristianisme : ce seraient eux, les inventeurs du ‘dieu barbare’ de la Bible ! (…) On peut donc, sans être ‘antisémite’ en ce sens, c’est-à-dire sans partager l’idéologie de la race, être judéophobe, ce qui n’est pas moins grave. (…) Au terme du parcours, on voit combien les discours antisionistes radicaux, depuis certaines franges de l’extrême-gauche jusqu’aux islamistes jihadistes, reprennent et réactivent, tantôt à leur insu, tantôt volontairement, une série de thèmes antijuifs forgés de longue date. La diabolisation (Satan, le goût du sang), la conspiration et le complot, le cosmopolitisme financier hantent en effet leurs représentations. A quoi s’ajoute, comme on sait, l’ignominie récente décrétant ‘nazis’ et ‘racistes’ les Israéliens, voire tous les juifs. A ce prix, on aura bonne conscience, avec la haine en prime » (fin des extraits de l’article de Roger-Pol Droit). « La judéophobie des modernes. Des Lumières au Jihad mondial », Pierre-André Taguieff, Ed. Odile Jacob, 686 p., 35 €.
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J’écris – encore et toujours – que la judéophobie moderne arrange bien l’Occident, car d’une part, l’Occident escompte ainsi acheter du pétrole arabe sans trop de difficultés ; et d’autre part, l’Occident espère soi-disant – c’est un leurre, souvenons-nous des attentats de Madrid et de Londres – éviter de la sorte le terrorisme islamique. A ce propos, LSB signale que dans un article paru dans Die Welt le jeudi 28 août, le publiciste Udo Ulfkotte critique très sévèrement le manque de réaction de l’Europe face à ce qu’il appelle une « islamisation rampante ». Il cite de nombreux exemples de comportements d’évitement de la part des Etats dès qu’ils sentent un risque d’offenser l’Islam. Des comportements qui reviennent à nier leurs propres valeurs. Nier notre identité, tel est le problème : c’est ainsi que certains pays acceptent à présent des tribunaux islamiques appliquant la Charia : « Il est clair que nous nous ne voyons plus d’inconvénients à la pratique de la polygamie des musulmans ; et que les femmes encagées dans leur vêtement sont devenues à présent dans nos rues des signes évidents d’un enrichissement culturel », poursuit LSB.
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« En outre, un peu partout en Europe, on trouve des mosquées nouvellement construites portant les noms des plus grands opposants au christianisme dans l’histoire de l’Islam. L’auteur cite comme exemple la mosquée du Sultan Fatih inaugurée ce mois-ci à Ingelheim-am-Rhein avec un enthousiasme euphorique de la part des politiciens et des représentants des Eglises. Mais sait-on que le Sultan turc Mehmet II, surnommé Fatih (le Conquérant) a envahi la Constantinople chrétienne en 1453 en faisant décapiter et mettre au pilori tous les chrétiens de la ville ? (…) Mais quand un jour nos enfants nous poseront des questions gênantes, alors il sera déjà trop tard pour inverser la tendance. Inquiété pour ses idées, Udo Ulfkotte vit désormais dans un endroit secret et protégé par la police », conclut LSB. Son livre « Die schleichende Islamisierung Europas » (L’islamisation rampante de l’Europe) à paraître ce 1er septembre 2008.
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Toujours à propos d’islamisme radical, il se trouve que CNNTurk et NTV ont interviewé l’ineffable président iranien Mahmoud Adolfinejad avant sa visite en Turquie. Ci-dessous des extraits d’une adaptation en français de MEMRI . L’adaptation française intégrale a été publiée sur upjf.org. Le président iranien Ahmadinejad à la télévision turque (extraits) : « Notre attitude à l’égard d’Israël est aussi celle des Turcs et de l’Irak, de la Syrie, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Jordanie, le Liban, la Palestine – attitude conforme aux véritables paroles d’Allah. La meilleure chose à faire pour les Israéliens est de libérer et de restituer toutes les terres palestiniennes et de partir. (…) Il n’y a pas d’opposition de points de vue entre l’Iran, la Turquie et la Syrie. (…) Comme je le disais plus tôt, le régime sioniste est fondé sur des mensonges. Il n’y avait pas de régime de ce type dans notre région. Le peuple de ce régime a été importé dans la région. (…) Ces gens n’appartiennent pas à la région. Ils doivent partir. (…) C’est dans l’intérêt de tous. C’est dans l’intérêt des pays européens et même des Etats-Unis. Car ce régime est déshonorant. Naturellement, les meurtres de ce régime sont mis sur le compte des nations occidentales. Par conséquent, les nations occidentales doivent se séparer du régime sioniste ; elles n’ont rien à gagner. Elles ont plus à perdre qu’à gagner ».
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« Notre méthode de résolution du conflit est très claire », poursuit Ahmadinejad. « En Turquie, les gens aiment Seyyid Hassan Nasrallah (ndlr : le mollah intégriste à la tête du groupe terroriste Hezbollah). Tous l’aiment, Seyyid Hassan Nasrallah s’est élevé face à l’agression sioniste et a défendu sa terre. Il a défendu son peuple. Seyyid Hassan Nasrallah est un héros aujourd’hui, pour avoir détruit le mythe du régime sioniste. (…) Le régime sioniste ne peut se mesurer à l’Iran, même dans ses rêves les plus fous. Plus tôt ils quitteront la région, mieux ce sera pour eux et plus ils resteront, plus ce sera mauvais pour leurs partisans. (…) A leurs débuts, leur mot d’ordre était : du Nil à l’Euphrate. (…) S’ils avaient réalisé ce rêve, leur existence aurait pu être estimée. Alors, les grandes puissances les auraient soutenus. Mais dans quel état est ce régime maintenant ? Il s’entoure d’un mur pour survivre. Cela montre leur dévastation, leur annihilation. Israël n’a pas d’existence véritable. (…) La vie de ce régime touche à sa fin. Ils laissent immigrer des gens pitoyables, des vagabonds et maintenant ces gens sont les otages de ce régime. Ouvrez les portes et ces gens s’enfuiront. Mais ils ferment les portes ». © CNN et NTV pour l’original anglais et MEMRI pour la version française. Mis en ligne le 29 août 2008 par M. Macina sur le site upjf.org.
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A propos de l’Iran, j’apprends ce matin la désignation d’un nouveau commandant de l’armée de l’Air iranienne. Sur ordre du Guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, le général Hassan Shah Safi remplace le général Ahmad Miqani. Hassan Shah Safi a la tâche de renforcer les capacités aériennes de défense de l’Iran. Avec du matériel russe ?
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Et puisque la Palestine est toujours à la mode, parlons, aussi, de la Palestine. Les archives de la CIA récemment rendues publiques confirment l’ordre donné par Yasser Arafat d’assassiner l’ambassadeur américain au Soudan, Cleo Allen Noel, en 1973. L’actuel président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a rencontré l’assassin psychopathe Samir Kuntar lors de sa toute récente visite au Liban. Et puis sachez que Mahmoud Abbas rejette la proposition (du Premier ministre israélien démissionnaire Olmert) de signer un accord de paix intérimaire avant la fin de l’année. Mais par ailleurs, le même Mahmoud Abbas déclare que la plupart des différends avec Israël ont été résolus lors de la dernière visite de la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice. Mahmoud Abbas raconte que Condoleezza Rice a fait accepter aux Israéliens que la terre conquise en 1967 est l’ensemble de la Cisjordanie et toute la Bande de Gaza. Un couloir les reliera. Et le top du top, Jérusalem fait partie de la Cisjordanie ; la Mer morte fait partie de la Cisjordanie ; le Jourdain fait partie de la Cisjordanie ; et ils doivent donc revenir aux Palestiniens. J’ignorais que Mahmoud Abbas se nourrit aux amphétamines surdosées.
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Une bonne nouvelle en passant et pour faire une pose : trente cinq ans après la sortie du film de Gérard Oury « Les aventures de Rabbi Jacob » avec Louis de Funès, on peut dès le 16 septembre et jusqu’au 30 novembre, au Palais des Congrès à Paris, assister à l’adaptation du film en comédie musicale avec une mise en scène de Patrick Timsit. La comédie musicale entamera son tour de France le 15 janvier 2009. Fin de la pose.
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Aujourd’hui lundi 1er septembre 2008, Guysen.International.News confirme que « les organisations terroristes ont redoublé d’ardeur aux entraînements durant le mois d’août à Gaza. Pour ce deuxième mois de trêve dans le Sud, le Hamas, le Djihad islamique et les Comités de résistance populaire ont chacun mené au moins une dizaine d’exercices simulant l’enlèvement de soldats israéliens, la prise de contrôle d’un fortin de Tsahal, des tirs de mortier, de roquette Qassam et à la mitrailleuse. Le chef de l’aile militaire du Djihad islamique, Khaled Mansour, a participé samedi à l’une de ces manoeuvres dans les ruines de l’implantation de Neveh Dekalim ».
Pour vous remettre de l’interview turque avec le nabot génocidaire iranien, j’ai trouvé un beau texte pour vous. Laurent Cudkowicz, qui a quitté la France pour s’installer en Israël avec sa femme et ses enfants, écrit dimanche 31 août 2008, sur causeur.fr, ce texte plein d’humour et de sincérité : « On nous en parle depuis des années, on nous met en garde depuis des mois, on nous prévient depuis des semaines : “Ah, la mentalité israélienne, vous aurez beaucoup de mal à vous y faire. D’ailleurs, n’y comptez pas trop. Vos enfants, peut-être, et encore, les plus jeunes. Mais vous, vous resterez toujours des Français.” De quoi s’agit-il exactement ? J’ai déjà eu l’occasion de vous parler des chefs d’entreprises israéliens dans un des textes précédents. Mais la vraie mentalité, celle des caissières de supermarché, celle du technicien de Bezeq (le France Telecom local), celle du médecin, du directeur d’école, de la boulangère, du marchand de journaux, des voisins, quelle est elle ? J’ai rapidement constaté, et sans surprise, que la mentalité israélienne, ça n’existe pas. D’aucuns désignent peut-être par là les attitudes ou les comportements qu’ils ne parviennent pas à comprendre ? ».
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« Evidemment », poursuit Laurent Cudkowicz, « un pays dont les citoyens viennent d’une telle multitude d’origines géographiques, ne peut pas se retrouver, soixante ans après sa création, avec une seule mentalité. Mon médecin russe ne peut pas avoir la même vision du monde que mon cousin et voisin d’origine yéménite. Nos amis du Golan, propriétaires de notre zimmer habituel, originaires des Etats-Unis, sont à mille lieues du chasseur de tête marocain de Tel Aviv. Il existe néanmoins un point commun à toutes ces personnes. Je sais qu’il ne faut jamais être absolu, mais pour le moment, aucune de mes expériences ne m’a démenti. Vous allez peut-être rire, mais ce point commun c’est l’efficacité. En tous points, en tous lieux, c’est elle qui domine et oriente toute action et attitude. On vous dit le lundi que l’installateur de téléphone va passer le mardi entre 14 h et 17 h ? Le mardi à 9 h, on vous appelle pour confirmer son arrivée vers 14 h. A 13 h 45, l’installeur lui-même vous appelle pour vous dire qu’il arrive dans 12 minutes. A 14 h 10, il a fini son installation, vérifié qu’elle fonctionnait, essayé de vous vendre un combiné téléphonique afin de rentabiliser sa tournée, loué votre courage de nouvel immigrant, bu le verre de citronnade fraîche que vous lui avez proposé, fait preuve d’une très grande amabilité. A 17 h 30, on vous appelle pour vous demander si vous êtes satisfait de sa prestation, comment vous notez de 1 à 10, sa présentation, sa ponctualité, sa politesse…. ».
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« Bref », continue Laurent Cudkowicz, « tout l’opposé de ce qu’on pourrait désigner sous “la mentalité israélienne”, d’inspiration méditerranéenne, orientale…. Cela s’est reproduit à l’identique pour toutes les autres livraisons. L’efficacité partout, toujours. J’entends des voix sceptiques : c’est normal, c’est le commerce. Alors que faites-vous de ceci ? Notre pédiatre d’origine russe ausculte mon fils Ben. Il constate les symptômes et nous dit qu’il saura dans 48 h s’il s’agit d’un virus ou d’une bactérie. Il nous appellera donc mercredi à 10 h pour nous dire si nous devons ou non le mettre sous antibiotiques. Le mercredi à 10 h, sans que nous ayons besoin d’appeler nous-mêmes parce qu’il n’aurait pas eu le temps ou qu’il aurait été pris par une urgence, nous recevons un coup de fil nous informant du résultat de l’analyse. On ne peut pas dire que cette attitude est dirigée par le commerce. Elle l’est uniquement et à nouveau par le désir d’être efficace. Même le rabbin que j’ai rencontré est efficace : en plus d’être rabbin, il est violoniste (un très bon, m’a-t-on dit, mais je ne l’ai pas encore entendu), docteur en philosophie, l’un des deux meilleurs professeurs d’aïkido du pays et, de plus, il “s’est appris” tout seul le français ».
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« Alors d’où vient cette fameuse mentalité israélienne dont on nous a tant parlé ? » demande Laurent Cudkowicz. Ce prétendu balagan (foutoir) qui imprègnerait l’existence ? J’ose à peine le dire, mais les seules personnes que j’ai vu l’évoquer, l’invoquer, le prendre comme prétexte ou comme alibi sont certains immigrants d’origine française. C’est un peu comme si, en venant en Israël, ils étaient venus chercher (ou apporter) cet orientalisme, cette nonchalance bigarrée. Aujourd’hui, l’ambiance du pays n’a plus grand-chose à voir avec ce folklore, en tout cas dans les grandes cités comme Jérusalem ou Tel Aviv : l’heure est à la productivité, à la rationalité, à l’efficience. Pas de perte de temps. Reste à trouver les explications de cette métamorphose. La première tient à la très forte progression du pays dans le domaine de la high tech et des biotechnologies. Inutile de faire un dessin, sur ce créneau, soit vous êtes bon rapidement, soit vous n’êtes rien. En deuxième lieu, il y a la situation sécuritaire du pays. Mis à part des contrôles approfondis à l’entrée des lieux publics, on ne peut pas dire qu’elle affecte la vie courante et quotidienne. En revanche, elle a sans doute une influence notable sur le comportement – “on ne sait pas de quoi demain sera fait, donc plus on accomplit aujourd’hui, mieux c’est”. Quoi qu’il en soit, nous n’avons qu’à sauter dans le train en marche. C’est notre seul moyen de devenir Israéliens ».
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« La conclusion d’une enquête présentée lors d’une conférence donnée à la Royal Economic Society de Londres et effectuée auprès de 1000 Européens », signale LSB, « indique que les personnes qui croient sont plus heureuses que les athées. Les croyants affrontent mieux les difficultés de la vie comme le divorce ou le départ à la retraite. Les croyants sont davantage satisfaits de leur propre vie et que Dieu donne ce qu’il faut pour faire face aux problèmes quotidiens ». On le savait déjà. Mais c’est gentil de nous le confirmer. Shema Israel, Adochem Elequenou, Adochem Ehad.
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Aujourd’hui lundi 1er septembre 2008 à 12 heures, Ingrid Betancourt, accompagnée de membres de sa famille, a été reçue par Benoît XVI dans la résidence estivale de Castel Gandolfo. Sa présence à Rome se conclura par une visite au prix Nobel Rita Levi Montalcini. Ingrid Betancourt, libérée le 2 juillet après 6 ans aux mains des Farc, dont les premières paroles à sa libération, avaient été des prières de remerciement à Dieu.
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Ce matin, sur Europe 1, avec ce bon vieux Jean-Pierre Elkabbach, le Premier ministre français François Fillon déclare : « Les causes de ce conflit (en Afghanistan), c’est l’opposition entre le monde musulman et une grande partie du reste de la planète ». Merci à David Bescond qui signale cette performance sur rebelles.info.
http://www.europe1.fr/popup/reecoute/(idconducteur)/83143/(idsequence)/1186
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Ah oui, j’allais oublier. Arutz 7, hier dimanche 31 août 2008, informait : « Danny Ayalon, ancien ambassadeur d’Israël à Washington qui a rejoint le parti Israël Beitenu, a déclaré : ‘Si le gouvernement ne se soucie pas de la majorité juive dans le nord du pays, la majorité arabe en Galilée déclarera son indépendance comme au Kosovo, en Ossétie ou en Abkhazie’ ». Oui. Caroline Glick, membre senior pour le Moyen Orient du ‘Centre pour la Politique de Sécurité’ à Washington et rédactrice en chef adjointe du Jerusalem Post a déjà plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme à ce propos. Mais c’est quand même bien qu’un diplomate finisse par s’en apercevoir lui aussi. A demain.
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Miguel Garroté
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Le président bolivien indo-marxiste Evo Morales, consommateur de pâte de coca et pote du cynocéphale vénézuélien Hugo Chavez, reçoit ce lundi 1er septembre 2008, son homologue iranien halluciné Mahmoud Ahmadinejad. Les deux coyotes évoqueront le dossier nucléaire. Evidemment. Lors d’une visite en Bolivie en 2007, Mahmoud Adolfinejad avait promis à Evo Morales un milliard de dollars pour développer les structures gazifières et du pétrolières boliviennes.
Sarah Palin est belle. Elle fut finaliste de Miss Alaska en 1984. Elle aime chasser. Elle est membre de la National Rifle Association. Elle a battu un ancien gouverneur démocrate lors de l‘élection générale. Elle est hostile à l’establishment de Washington. Son mari est membre du syndicat des ouvriers de l’acier. Elle a présidé en Alaska l’Association des athlètes chrétiens et faisait dire la prière avant chaque match. Son fils aîné, âgé de 18 ans, s’est engagé dans l’armée et doit rejoindre le front dans les semaines à venir. Militante pro-vie, elle a refusé d’interrompre sa grossesse malgré un diagnostic prénatal plus que défavorable. Elle est la première femme à figurer sur un ticket du Parti républicain.
Par Sébastien Castellion
© Metula News Agency
En quelques heures, entre jeudi soir et vendredi matin derniers, la course à la Maison Blanche a connu deux développements de première importance.
Le premier fut le discours d’acceptation de Barack Obama à la suite de sa désignation comme candidat par le parti Démocrate, jeudi soir. L’intérêt du discours ne venait pas de sa qualité oratoire – qui fut, comme prévu, excellente. Obama n’est pas toujours un bon débatteur, mais il ne fait aucun doute qu’il est le plus puissant discoureur de la scène politique américaine. De plus, les mots qu’il prononce sont les siens et non ceux de diverses « plumes » : cela donne à ses discours un style particulier, aisément reconnaissable et agréable à l’oreille.
Mais les qualités oratoires d’Obama sont déjà bien connues ; on voit mal comment, à ce stade avancé de la campagne, un discours de plus pourrait améliorer, à lui seul, ses chances électorales. Et, quelle que soit la force du style, il faut bien reconnaître que les discours du candidat Démocrate ont souffert plusieurs fois, au cours de la campagne, de ce qu’on pourrait appeler la maladie du feu d’artifice. La voix de l’Elu s’élève et, graduellement, conduit la foule à la pâmoison, jusqu’au bouquet final ; mais lorsque le spectacle s’achève, les spectateurs regardent autour d’eux et se demandent pourquoi tous ces chatoiements sont retombés sans rien éclairer.
A deux reprises au moins dans la campagne, on attendait qu’Obama prononce un discours historique, un de ceux qui seraient cités pendant des décennies dans les livres d’histoire. Le 18 mars dernier, c’était un discours sur les questions raciales en Amérique ; et le 24 juillet, un discours sur la place de l’Amérique dans le monde, prononcé à Berlin. Dans les deux cas, la réaction immédiate fut enthousiaste. Quelques semaines plus tard, le premier de ces deux discours est entièrement oublié. Quant au deuxième, on se souvient généralement qu’Obama a su faire vibrer la foule allemande (ce qui n’est d’ailleurs pas toujours un signe favorable), mais aucune des belles phrases prononcées ce jour-là ne semble destinée à entrer dans les livres d’histoire.
Pour son grand jour, jeudi dernier, certains des conseillers d’Obama lui avaient donc recommandé d’élargir son registre et de faire un discours plus riche en propositions concrètes – un discours qui ferait voir, derrière le candidat et le prédicateur, un homme d’Etat. Cet avis a probablement été examiné avec soin, mais le discours de jeudi a montré qu’Obama avait décidé de ne pas le suivre. Malgré les doutes persistants sur sa capacité à exercer l’un des métiers les plus difficiles au monde, Obama a décidé, une fois de plus, de se poser en Sauveur et en Imprécateur plutôt qu’en Président.
Au milieu de platitudes déjà mille fois entendues (« plus d’Etats rouges ou d’Etats bleus, mais les Etats-Unis d’Amérique » ; une bonne ligne lorsqu’Obama l’utilisa pour la première fois en 2004 !), le discours d’acceptation fut largement consacré à entretenir la rage des Démocrates contre les Républicains – une bonne tactique pour mobiliser son camp, mais pas si bonne pour convaincre les électeurs centristes.
Quant aux propositions précises, il y en eut très peu : suppression de l’impôt sur les plus-values pour les petites entreprises ; un investissement de 150 millions de dollars dans l’énergie solaire, l’éolienne et les biocarburants, accompagné de mesures favorisant le charbon propre et le nucléaire ; paiement obligatoire des jours de maladie (une mesure déjà mise en place volontairement par la plupart des employeurs) et … c’est tout.
Les autres propositions étaient vagues, au point d’être, parfois, difficilement crédibles. Baisse des impôts pour les 95 % de familles les moins fortunées – mais par quelles économies ou quelles augmentations d’autres impôts financer cette mesure ? Recruter « une armée » de nouveaux professeurs et augmenter leurs salaires – sans compter le fait que cela n’entre pas dans les compétences du Président des Etats-Unis, on les paiera avec quoi ? Avec l’argent des baisses d’impôts ? Enfin, mettre fin « en dix ans », sans plus de précisions, à la dépendance énergétique des Etats-Unis à l’égard du pétrole du Moyen-Orient : sérieusement, de qui le candidat se moque-t-il ?
La Maison Blanche n’est pas une église ni l’économie un miracle…
Sur certaines des questions qui risquaient de motiver contre lui les électeurs Républicains – guerre contre le terrorisme, responsabilité individuelle, avortement, droit de porter les armes, limitation des dépenses inutiles – Obama a envoyé le signal qu’il ne serait pas le gauchiste que craignent ses opposants ; mais comme il n’a, là encore, fait aucune proposition concrète, ce sera aux électeurs de décider s’ils peuvent croire à ces signaux.
Le choix stratégique d’Obama est donc clair : se laisser entraîner le moins possible dans les débats sur les politiques à suivre, continuer à présenter à l’Amérique les thèmes creux mais grisants du Changement et de l’Espoir, et espérer que l’enthousiasme collectif suffira à le porter à la Maison Blanche.
Le candidat Démocrate espère, de cette manière, faire oublier le mois difficile qu’il vient de connaître : la faiblesse de sa réaction face à l’invasion russe de la Géorgie (Obama a demandé que l’affaire soit portée devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, oubliant manifestement que la Russie dispose d’un droit de veto dans ce conseil) ; son choix pour colistier de John Biden, un sénateur de 66 ans, dont trente-cinq passés à Washington, qui a voté pour la guerre d’Irak qu’Obama se vante de ne pas avoir soutenue [1] et qui incarne, au plus haut degré, la machine politique avec laquelle le candidat Démocrate prétend rompre.
Ceci se passant à l’ombre des révélations croissantes sur l’influence qu’a eue Bill Ayers, un ancien terroriste d’extrême-gauche, pas repenti du tout, dans le lancement de la carrière politique d’Obama et pour guider ses premiers pas dans la machine politique Démocrate de Chicago.
En choisissant de ne pas changer de cap, de relancer de plus belle la mystique autour de sa personne, en souhaitant faire oublier ses difficultés, Obama a choisi la tactique la moins risquée.
Du pur point de vue politique, on ne peut évidemment pas le lui reprocher. Mais cela veut dire aussi, pour les électeurs américains, que les questions qu’ils sont en droit de se poser sur le candidat – que souhaite-t-il vraiment faire à la Maison Blanche ? Comment se comportera-t-il, lorsqu’il s’agira de décider et non plus de discourir ? – vont désormais rester sans réponse jusqu’au jour de l’élection. Aux Américains de décider si ce risque mérite d’être pris.
Alors qu’Obama choisissait la route du moindre risque, John McCain, au contraire, a pris une décision à haut risque dans le choix de sa colistière, annoncé vendredi matin. Prenant au dépourvu tous les analystes, McCain a annoncé que la candidate à la vice-présidence serait le gouverneur de l’Alaska, Sarah Palin. Palin est jeune (44 ans) et gouverneur de son Etat depuis moins de deux ans. Comme elle était, jusqu’à hier matin, peu connue, il suffirait d’une seule grosse gaffe dans les prochaines semaines pour endommager définitivement son image et, partant, les chances de McCain pour la présidence. Il va de soi que les Démocrates chercheront frénétiquement à provoquer une telle gaffe – et que s’ils n’y parviennent pas, comme à leur habitude, ils l’inventeront.
Si Palin survit aux premières semaines, cependant, elle peut avoir un effet extrêmement positif sur la campagne de McCain. Certes, son expérience internationale est égale à zéro – c’est-à-dire exactement la même que celle d’Obama, qui prétend, lui, devenir président et non vice-président.
Lundi 01 septembre
CE QUE DIT MEDVEDEV ALIAS POUTINE
Il a rappelé que la Russie n’avait pas “l’intention de s’isoler” mais qu’elle ferait respecter “ses intérêts particuliers” dans certaines régions.
ses paroles ne sont elle pas une facon de dire et de couvrir dorénavent L’iran…?
Jerusalemcourt rules Palestinian Authority must pay 116 million dollars indamages to family of terror victims Yaron and Efrat Ungar, as per 2004US Supreme Court ruling.
It is possible to enforce in Israel a US court ruling ordering thePalestinian Authority to compensate terror victims, said Judge AharonFarkash of the Jerusalem District Court, on Monday.
The district rejected a PA petition to forego paying over $100million dollars to the family of two American terror victims, Yaron andEfrat Ungar, as was decreed in a 2004 US Supreme Court ruling. The PAclaimed that Israeli enforcement of the American ruling could cause theorganization to collapse.
Four years after Yaron and Efrat Ungar were murdered in 1996 byPalestinian terrorists who assaulted their vehicle, the couple’s familytook a law suit against the Palestinian Authority to the US SupremeCourt. The family claimed that the tragic deaths of the Ungars – bothAmerican citizens – were caused by Hamas, with the aid of PA securitymechanisms.
In July 2004, the Supreme Court ordered the PLO and PA to pay $116million dollars to the couple’s family, following which, the familyturned to the Jerusalem District Court with a petition to enforce theUS court’s ruling in Israel.
The PA responded with a counter-petition, stating that theenforcement of such a suit would have public, political, financial andsecurity implications both for the Palestinians and for Israel.Specifically, they claimed that paying compensations to the families ofterror victims could bankrupt the PA, especially since it could lead tosimilar suits against the organization.
Monday, the district court, headed by Farkash, determined that theAmerican ruling in this case is enforceable in Israel, despitePalestinian objections.
“How can one accept the claim that alegal ruling should not be enforced because it might hurt theperpetrator financially? Should we not punish convicted persons for noother reason than that it might cause their bankruptcy?” Judge Farkashwrote.
According to the judge, the Ungar family, in their petition to theJerusalem District Court, sufficiently established their case thatconditions exist to enforce the American ruling in Israel. He noted,however, that the PA taxes temporarily being withheld by Israel wouldnot be released, such that the implementation of the ruling might bedelayed.
WASHINGTON (CNN) — AbuAbbas, a convicted Palestinian terrorist who masterminded the 1985hijacking of the Italian cruise ship Achille Lauro on which awheelchair-bound American was killed, was captured by U.S. SpecialForces in the outskirts of Baghdad, U.S. Central Command said Tuesday.
Abbas, whose real first name is Muhammed, was apprehended Monday night in a compound of three buildings.
His capture was made possible by information from U.S. intelligence,officials said. Several others were also captured at the compound, theofficials said. Various documents and passports were also seized.
“One of our key objectives is to search for, capture and drive outterrorists who have found safe haven in Iraq,” Central Command said ina statement. “The capture of Abu Abbas in Iraq removes a portion of theterror network supported by Iraq and represents yet another victory inthe global war on terrorism.”
A senior administration official said the capture sends a strongmessage to terrorists: “You can run, but you cannot hide.” To otherterrorists, he warned, “We will hold you to account.”
Abbas is the general director of the Palestine Liberation Front,which the U.S. State Department has designated a terroristorganization.
Palestinian Cabinet member Saeb Erakat said Wednesday that theUnited States violated the Oslo peace accords when it seized Abbas.
Erakat pointed to the Israeli-Palestinian interim agreement,covering the West Bank and Gaza, that was signed by the United States,Israel, Palestinian Authority, European Union, Russia, Jordan, Egyptand Norway.
That agreement specified that no member of the Palestine LiberationOrganization will be arrested or brought to court for any action thathappened prior to September 13, 1993, the day the Oslo accord wassigned, Erakat said.
There was no immediate response from the United States to Erakat’s claims.
Soon after Abbas’ capture, U.S. officials said U.S. indictments ofAbbas for piracy, hostage-taking and conspiracy have apparentlyexpired, although they could be renewed. U.S. officials said Abbas’fate –whether he will be sent to an Italian prison or face a U.S.trial — is “unresolved.”
A Palestinian source told CNN’s Christiane Amanpour that Abbas triedto flee to Syria, but was turned away at the border and was capturedabout 50 miles west of Baghdad.
Palestinian militants under Abbas’ command hijacked the AchilleLauro in October 1985. During the hijacking, Leon Klinghoffer — a69-year-old wheelchair-bound American Jew who was with his wife of 36years on the cruise — was killed and dumped into the sea.
“He created troubles. He was handicapped but he was inciting andprovoking the other passengers. So, the decision was made to kill him,”Abbas told the Boston Globe in 1998.
Klinghoffer’s daughters said in a statement Tuesday they are”delighted that the murderous terrorist Abu Abbas is in U.S. custody.”
“While we personally seek justice for our father’s murder, thelarger issue is terrorism. Bringing Abbas to justice will send a strongsignal to terrorists anywhere in the world that there is no place torun, no place to hide.”
The daughters, Lisa and Ilsa Klinghoffer, added: “We hope the U.S.prosecutors will be able to revive a federal indictment against Abbasfor piracy, hostage-taking and conspiracy, and we urge them to do so.”
A warrant for Abbas’ arrest is outstanding in Italy, where he wasconvicted and sentenced to five life terms in absentia in connectionwith the hijacking. Since then, he has lived in Tunisia, Libya, Gazaand finally — since 1994 — in Baghdad, where he was under theprotection of deposed Iraqi President Saddam Hussein. (Profile)
The Palestine Liberation Front, one of multiple offshoots of thePalestine Liberation Organization, was initially based out of Tunisia,but relocated to Iraq after the Achille Lauro hijacking. His group alsowas responsible for many attacks in Israel.
In an October speech in Cincinnati, Ohio, President Bush accused Iraq of harboring Abbas.
“Iraq has also provided safe haven to Abu Abbas, who was responsiblefor seizing the Achille Lauro and killing an American passenger,” Bushsaid.
Abbas was a member of the Palestinian National Congress andoccasionally traveled to the Palestinian territories, though hismovements there were restricted. In a 1996 interview, he told CNN thetime for an armed struggle for a Palestinian state was over.
The Achille Lauro hijacking ordeal came to an end after two dayswhen four heavily armed terrorists and Abbas, who helped withnegotiations, surrendered to Egyptian authorities in exchange for apromise of safe passage.
As an Egyptian airliner was flying them to safe haven in Tunisia,U.S. Navy fighter jets forced the plane to land at a NATO air base inItaly, where they were arrested. Abbas was soon released by theItalians.