Publié par Dreuz Info le 1 septembre 2008

L’Antisémitisme,  l’antisionisme  et  la judéophobie moderne

Le mercredi 19 décembre 2007 je publiais,  entre autre sur leblogdrzz,  un article intitulé « L’ANTISÉMITISME EST TRÈS RÉPANDU ».  Le 7 mai 2008 je publiais,  entre autre sur upjf.org,  un article intitulé « Antisémitisme : Des livres qui tuent encore aujourd’hui ».

Mon double objectif était et reste inchangé :  primo,  démontrer que l’antisémitisme,  notamment sous le déguisement grotesque et bouffon de l’antisionisme,  est toujours vivant.  Secundo,  démontrer que la nouvelle forme d’antisémitisme  va de pair avec l’antichristianisme,  car les Juifs sont les premiers auteurs inspirés et acteurs de la Bible,  le livre qu’il faut – paraît-il – absolument brûler,  surtout l’Ancien Testament,  que je préfère,  quant à moi,  appeler Premier Testament.  J’ai abordé cette problématique de l’antisémitisme lié à l’antichristianisme,  dès le début des années 1980,  avec notamment Georges Toutounji,  Walid Phares,  Bat Ye’or  et  David Litman.  Depuis,  l’antisémitisme nouveau n’a fait que croître.  J’ai également tenté de démontrer que les chrétiens en général et les catholiques en particulier ne peuvent pas être antisémites sans trahir leur foi,  notamment dans mon article du mercredi 23 juillet 2008,  publié,  entre autre sur monde-info,  et  intitulé Nous sommes catholiques. Cela dérange certains.


  
  


Or,  voici que dans ce même contexte,  je tombe sur un article de Roger-Pol Droit,  publié sur lemonde.fr,  le jeudi 28 août 2008,  article à propos de la judéophobie moderne définie par Pierre-André Taguieff (début des extraits de l’article de Roger-Pol Droit) :  «…Pierre-André Taguieff (…) Directeur de recherches au CNRS,  enseignant à Sciences-Po,  a contribué,  en une trentaine de livres,  à renouveler l’analyse du racisme dans la société contemporaine. (…) la haine envers les juifs passe désormais par la détestation de l’Occident. (…) Aujourd’hui,  c’est (…) en détestant l’Occident qu’on va haïr le peuple juif,  car il symbolise désormais ce qu’on veut détruire (judéo-christianisme, capitalisme, libéralisme, impérialisme).  ‘Le peuple juif a été désorientalisé ou désémitisé, pour être radicalement occidentalisé’,  souligne Taguieff.  Principale conséquence :  l’antisionisme – qui accuse l’Etat d’Israël de violence systématique,  de racisme,  d’apartheid et qui,  sous sa forme radicale,  veut sa disparition pure et simple en l’accusant de tous les maux du monde ».

« ‘Le slogan Mort à Israël ! a remplacé le slogan Mort aux juifs !’, écrit Taguieff.  Ceux qui refusent d’admettre cette substitution insidieuse que décèle Taguieff répliquent par exemple :  combattre la politique israélienne ne saurait être confondu avec une hostilité envers ‘les juifs’ dans leur ensemble.  On peut être ‘antisioniste’ sans être ‘antisémite’. (…) Pourtant,  dans ces torrents d’accusations (…) on retrouve bien des préjugés séculaires et des haines anciennes,  dont les juifs,  au cours de l’histoire,  ont fait l’objet. (…) Sur près de 700 grandes pages imprimées serrées – dont 200 de notes -,  Taguieff brasse une documentation colossale et la met en perspective pour éclairer les lignes de force de ces récentes métamorphoses de la haine ».

« Ainsi,  après des siècles d’antijudaïsme chrétien,  où les juifs sont jugés ‘déicides’ et organisateurs de crimes rituels,  le ‘moment voltairien’ marque la naissance d’une nouvelle forme de condamnation des juifs,  au nom cette fois de l’antichristianisme :  ce seraient eux,  les inventeurs du ‘dieu barbare’ de la Bible ! (…) On peut donc,  sans être ‘antisémite’ en ce sens,  c’est-à-dire sans partager l’idéologie de la race,  être judéophobe,  ce qui n’est pas moins grave. (…) Au terme du parcours,  on voit combien les discours antisionistes radicaux,  depuis certaines franges de l’extrême-gauche jusqu’aux islamistes jihadistes,  reprennent et réactivent,  tantôt à leur insu,  tantôt volontairement,  une série de thèmes antijuifs forgés de longue date.  La diabolisation (Satan, le goût du sang),  la conspiration et le complot,  le cosmopolitisme financier hantent en effet leurs représentations.  A quoi s’ajoute,  comme on sait,  l’ignominie récente décrétant ‘nazis’ et ‘racistes’ les Israéliens,  voire tous les juifs.  A ce prix,  on aura bonne conscience,  avec la haine en prime » (fin des extraits de l’article de Roger-Pol Droit). « La judéophobie des modernes. Des Lumières au Jihad mondial »,  Pierre-André Taguieff,  Ed. Odile Jacob,  686 p.,  35 €.


  
  


J’écris – encore et toujours – que la judéophobie moderne arrange bien l’Occident,  car d’une part,  l’Occident escompte ainsi acheter du pétrole arabe sans trop de difficultés ;  et d’autre part,  l’Occident espère soi-disant – c’est un leurre,  souvenons-nous des attentats de Madrid et de Londres – éviter de la sorte le terrorisme islamique.  A ce propos,  LSB signale que dans un article paru dans Die Welt le jeudi 28 août,  le publiciste Udo Ulfkotte critique très sévèrement le manque de réaction de l’Europe face à ce qu’il appelle une « islamisation rampante ».  Il cite de nombreux exemples de comportements d’évitement de la part des Etats dès qu’ils sentent un risque d’offenser l’Islam.  Des comportements qui reviennent à nier leurs propres valeurs.  Nier notre identité,  tel est le problème :  c’est ainsi que certains pays acceptent à présent des tribunaux islamiques appliquant la Charia :  « Il est clair que nous nous ne voyons plus d’inconvénients à la pratique de la polygamie des musulmans ;  et que les femmes encagées dans leur vêtement sont devenues à présent dans nos rues des signes évidents d’un enrichissement culturel »,  poursuit LSB.

« En outre,  un peu partout en Europe,  on trouve des mosquées nouvellement construites portant les noms des plus grands opposants au christianisme dans l’histoire de l’Islam.  L’auteur cite comme exemple la mosquée du Sultan Fatih inaugurée ce mois-ci à Ingelheim-am-Rhein avec un enthousiasme euphorique de la part des politiciens et des représentants des Eglises.  Mais sait-on que le Sultan turc Mehmet II,  surnommé Fatih (le Conquérant) a envahi la Constantinople chrétienne en 1453 en faisant décapiter et mettre au pilori tous les chrétiens de la ville ? (…) Mais quand un jour nos enfants nous poseront des questions gênantes,  alors il sera déjà trop tard pour inverser la tendance.  Inquiété pour ses idées,  Udo Ulfkotte vit désormais dans un endroit secret et protégé par la police »,  conclut LSB.  Son livre « Die schleichende Islamisierung Europas » (L’islamisation rampante de l’Europe) à paraître ce 1er septembre 2008.


  
  


Toujours à propos d’islamisme radical,  il se trouve que CNNTurk et NTV ont interviewé l’ineffable président iranien Mahmoud Adolfinejad avant sa visite en Turquie.  Ci-dessous des extraits d’une adaptation en français de MEMRI .  L’adaptation française intégrale a été publiée sur upjf.org.  Le président iranien Ahmadinejad à la télévision turque (extraits) :  « Notre attitude à l’égard d’Israël est aussi celle des Turcs et de l’Irak,  de la Syrie,  l’Arabie Saoudite,  l’Egypte,  la Jordanie,  le Liban,  la Palestine – attitude conforme aux véritables paroles d’Allah.  La meilleure chose à faire pour les Israéliens est de libérer et de restituer toutes les terres palestiniennes et de partir. (…) Il n’y a pas d’opposition de points de vue entre l’Iran, la Turquie et la Syrie. (…)  Comme je le disais plus tôt,  le régime sioniste est fondé sur des mensonges.  Il n’y avait pas de régime de ce type dans notre région.  Le peuple de ce régime a été importé dans la région. (…) Ces gens n’appartiennent pas à la région.  Ils doivent partir. (…) C’est dans l’intérêt de tous.  C’est dans l’intérêt des pays européens et même des Etats-Unis.  Car ce régime est déshonorant.  Naturellement,  les meurtres de ce régime sont mis sur le compte des nations occidentales.  Par conséquent,  les nations occidentales doivent se séparer du régime sioniste ;  elles n’ont rien à gagner.  Elles ont plus à perdre qu’à gagner ».

« Notre méthode de résolution du conflit est très claire »,  poursuit Ahmadinejad.  « En Turquie,  les gens aiment Seyyid Hassan Nasrallah (ndlr :  le mollah intégriste à la tête du groupe terroriste Hezbollah).  Tous l’aiment,  Seyyid Hassan Nasrallah s’est élevé face à l’agression sioniste et a défendu sa terre.  Il a défendu son peuple.  Seyyid Hassan Nasrallah est un héros aujourd’hui,  pour avoir détruit le mythe du régime sioniste. (…) Le régime sioniste ne peut se mesurer à l’Iran,  même dans ses rêves les plus fous.  Plus tôt ils quitteront la région,  mieux ce sera pour eux et plus ils resteront,  plus ce sera mauvais pour leurs partisans. (…) A leurs débuts,  leur mot d’ordre était :  du Nil à l’Euphrate. (…) S’ils avaient réalisé ce rêve,  leur existence aurait pu être estimée.  Alors,  les grandes puissances les auraient soutenus.  Mais dans quel état est ce régime maintenant ?  Il s’entoure d’un mur pour survivre.  Cela montre leur dévastation,  leur annihilation.  Israël n’a pas d’existence véritable. (…) La vie de ce régime touche à sa fin.  Ils laissent immigrer des gens pitoyables,  des vagabonds et maintenant ces gens sont les otages de ce régime.  Ouvrez les portes et ces gens s’enfuiront.  Mais ils ferment les portes ».  © CNN et NTV pour l’original anglais et MEMRI pour la version française.  Mis en ligne le 29 août 2008 par M. Macina sur le site upjf.org.

A propos de l’Iran,  j’apprends ce matin la désignation d’un nouveau commandant de l’armée de l’Air iranienne.  Sur ordre du Guide suprême de la révolution islamique,  l’ayatollah Ali Khamenei,  le général Hassan Shah Safi remplace le général Ahmad Miqani.  Hassan Shah Safi a la tâche de renforcer les capacités aériennes de défense de l’Iran.  Avec du matériel russe ?


  
  


Et puisque la Palestine est toujours à la mode,  parlons,  aussi,  de la Palestine.  Les archives de la CIA récemment rendues publiques confirment l’ordre donné par Yasser Arafat d’assassiner l’ambassadeur américain au Soudan,  Cleo Allen Noel,  en 1973.  L’actuel président de l’Autorité palestinienne,  Mahmoud Abbas,  a rencontré l’assassin psychopathe Samir Kuntar lors de sa toute récente visite au Liban.  Et puis sachez que Mahmoud Abbas rejette la proposition (du Premier ministre israélien démissionnaire Olmert) de signer un accord de paix intérimaire avant la fin de l’année.  Mais par ailleurs,  le même Mahmoud Abbas déclare que la plupart des différends avec Israël ont été résolus lors de la dernière visite de la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice.  Mahmoud Abbas raconte que Condoleezza Rice a fait accepter aux Israéliens que la terre conquise en 1967 est l’ensemble de la Cisjordanie et toute la Bande de Gaza.  Un couloir les reliera.  Et le top du top,  Jérusalem fait partie de la Cisjordanie ;  la Mer morte fait partie de la Cisjordanie ;  le Jourdain fait partie de la Cisjordanie ;  et ils doivent donc revenir aux Palestiniens.  J’ignorais que Mahmoud Abbas se nourrit aux amphétamines surdosées.


  
  


Une bonne nouvelle en passant et pour faire une pose :  trente cinq ans après la sortie du film de Gérard Oury « Les aventures de Rabbi Jacob » avec Louis de Funès,  on peut dès le 16 septembre et jusqu’au 30 novembre,  au Palais des Congrès à Paris,  assister à l’adaptation du film en comédie musicale avec une mise en scène de  Patrick Timsit.  La comédie musicale entamera son tour de France le 15 janvier 2009.  Fin de la pose.


  
  


Aujourd’hui lundi 1er septembre 2008,  Guysen.International.News confirme que « les organisations terroristes ont redoublé d’ardeur aux entraînements durant le mois d’août à Gaza.  Pour ce deuxième mois de trêve dans le Sud,  le Hamas,  le Djihad islamique  et  les Comités de résistance populaire ont chacun mené au moins une dizaine d’exercices simulant l’enlèvement de soldats israéliens,  la prise de contrôle d’un fortin de Tsahal,  des tirs de mortier,  de roquette Qassam  et  à la mitrailleuse.  Le chef de l’aile militaire du Djihad islamique,  Khaled Mansour,  a participé samedi à l’une de ces manoeuvres dans les ruines de l’implantation de Neveh Dekalim ».


  
  


Pour vous remettre de l’interview turque avec le nabot génocidaire iranien,  j’ai trouvé un beau texte pour vous.  Laurent Cudkowicz,  qui a quitté la France pour s’installer en Israël avec sa femme et ses enfants,  écrit dimanche 31 août 2008,  sur causeur.fr, ce texte plein d’humour et de sincérité :  « On nous en parle depuis des années,  on nous met en garde depuis des mois,  on nous prévient depuis des semaines :  “Ah,  la mentalité israélienne,  vous aurez beaucoup de mal à vous y faire.  D’ailleurs,  n’y comptez pas trop.  Vos enfants,  peut-être,  et encore,  les plus jeunes.  Mais vous,  vous resterez toujours des Français.”  De quoi s’agit-il exactement ?  J’ai déjà eu l’occasion de vous parler des chefs d’entreprises israéliens dans un des textes précédents.  Mais la vraie mentalité,  celle des caissières de supermarché,  celle du technicien de Bezeq (le France Telecom local),  celle du médecin,  du directeur d’école,  de la boulangère,  du marchand de journaux,  des voisins,  quelle est elle ?  J’ai rapidement constaté,  et sans surprise,  que la mentalité israélienne,  ça n’existe pas.  D’aucuns désignent peut-être par là les attitudes ou les comportements qu’ils ne parviennent pas à comprendre ? ».

« Evidemment »,  poursuit Laurent Cudkowicz,  « un pays dont les citoyens viennent d’une telle multitude d’origines géographiques,  ne peut pas se retrouver,  soixante ans après sa création,  avec une seule mentalité.  Mon médecin russe ne peut pas avoir la même vision du monde que mon cousin et  voisin d’origine yéménite.  Nos amis du Golan,  propriétaires de notre zimmer habituel,  originaires des Etats-Unis,  sont à mille lieues du  chasseur de tête marocain de Tel Aviv.  Il existe néanmoins un point commun à toutes ces personnes.  Je sais qu’il ne faut jamais être absolu,  mais pour le moment,  aucune de mes expériences ne m’a démenti.  Vous allez peut-être rire,  mais ce point commun c’est l’efficacité.  En tous points,  en tous lieux,  c’est elle qui domine et oriente toute action et attitude.  On vous dit le lundi que l’installateur de téléphone va passer le mardi entre 14 h et 17 h ?  Le mardi à 9 h,  on vous appelle pour confirmer son arrivée vers 14 h.  A 13 h 45,  l’installeur lui-même vous appelle pour vous dire qu’il arrive dans 12 minutes.  A 14 h 10,  il a fini son installation,  vérifié qu’elle fonctionnait,  essayé de vous vendre un combiné téléphonique afin de rentabiliser sa tournée,  loué votre courage de nouvel immigrant,  bu le verre de citronnade fraîche que vous lui avez proposé,  fait preuve d’une très grande amabilité.  A 17 h 30,  on vous appelle pour vous demander si vous êtes satisfait de sa prestation,  comment vous notez de 1 à 10,  sa présentation,  sa ponctualité,  sa politesse…. ».

« Bref »,  continue Laurent Cudkowicz,  « tout l’opposé de ce qu’on pourrait désigner sous “la mentalité israélienne”,  d’inspiration méditerranéenne,  orientale….  Cela s’est reproduit à l’identique pour toutes les autres livraisons.  L’efficacité partout,  toujours.  J’entends des voix sceptiques :  c’est normal,  c’est le commerce.  Alors que faites-vous de ceci ?  Notre pédiatre d’origine russe ausculte mon fils Ben.  Il constate les symptômes et nous dit qu’il saura dans 48 h s’il s’agit d’un virus ou d’une bactérie.  Il nous appellera donc mercredi à 10 h pour nous dire si nous devons ou non le mettre sous antibiotiques.  Le mercredi à 10 h,  sans que nous ayons besoin  d’appeler nous-mêmes parce qu’il n’aurait pas eu le temps ou qu’il aurait été pris par une urgence,  nous recevons un coup de fil nous informant du résultat de l’analyse.  On ne peut pas dire que cette attitude est dirigée par le commerce.  Elle l’est uniquement et à nouveau par le désir d’être efficace.  Même le rabbin que j’ai rencontré est efficace :  en plus d’être rabbin,  il est violoniste (un très bon, m’a-t-on dit, mais je ne l’ai pas encore entendu),  docteur en philosophie,  l’un des deux meilleurs professeurs d’aïkido du pays et,  de plus,  il “s’est appris” tout seul le français ».

« Alors d’où vient cette fameuse mentalité israélienne dont on nous a tant parlé ? »  demande Laurent Cudkowicz.  Ce prétendu balagan (foutoir) qui imprègnerait l’existence ?  J’ose à peine le dire,  mais les seules personnes que j’ai vu l’évoquer,  l’invoquer,  le prendre comme prétexte ou comme alibi sont certains immigrants d’origine française.  C’est un peu comme si,  en venant en Israël,  ils étaient venus chercher (ou apporter) cet orientalisme,  cette nonchalance bigarrée.  Aujourd’hui,  l’ambiance du pays n’a plus grand-chose à voir avec ce folklore,  en tout cas dans les grandes cités comme Jérusalem ou Tel Aviv :  l’heure est à la productivité,  à la rationalité,  à l’efficience.  Pas de perte de temps.  Reste à trouver les explications de cette métamorphose.  La première tient à la très forte progression du pays dans le domaine de la high tech et des biotechnologies.  Inutile de faire un dessin,  sur ce créneau,  soit vous êtes bon rapidement,  soit vous n’êtes rien.  En deuxième lieu,  il y a la situation sécuritaire du pays.  Mis à part des contrôles approfondis à l’entrée des lieux publics,  on ne peut pas dire qu’elle affecte la vie courante et quotidienne.  En revanche,  elle a sans doute une influence notable sur le comportement   “on ne sait pas de quoi demain sera fait,  donc plus on accomplit aujourd’hui,  mieux c’est”.  Quoi qu’il en soit,  nous n’avons qu’à sauter dans le train en marche.  C’est notre seul moyen de devenir Israéliens ».


  
  


« La conclusion d’une enquête présentée lors d’une conférence donnée à la Royal Economic Society de Londres et effectuée auprès de 1000 Européens »,  signale LSB,  « indique que les personnes qui croient sont plus heureuses que les athées.  Les croyants affrontent mieux les difficultés de la vie comme le divorce ou le départ à la retraite.  Les croyants sont davantage satisfaits de leur propre vie et que Dieu donne ce qu’il faut pour faire face aux problèmes quotidiens ».  On le savait déjà.  Mais c’est gentil de nous le confirmer.  Shema Israel, Adochem Elequenou, Adochem Ehad.


  
  


Aujourd’hui lundi 1er septembre 2008 à 12 heures,  Ingrid Betancourt,  accompagnée de membres de sa famille,  a été reçue par Benoît XVI dans la résidence estivale de Castel Gandolfo.  Sa présence à Rome  se conclura  par une visite au prix Nobel Rita Levi Montalcini.  Ingrid Betancourt,  libérée le 2 juillet après 6 ans aux mains des Farc,  dont les premières paroles à sa libération,  avaient été des prières de remerciement à Dieu.


  
  


Ce matin,  sur Europe 1,  avec ce bon vieux Jean-Pierre Elkabbach,  le Premier ministre français François Fillon déclare :  « Les causes de ce conflit (en Afghanistan),  c’est l’opposition entre le monde musulman et une grande partie du reste de la planète ».  Merci à David Bescond qui signale cette performance sur rebelles.info.

 http://www.europe1.fr/popup/reecoute/(idconducteur)/83143/(idsequence)/1186


  
  


Ah oui,  j’allais oublier.  Arutz 7,  hier dimanche 31 août 2008,  informait :  « Danny Ayalon,  ancien ambassadeur d’Israël à Washington qui a rejoint le parti Israël Beitenu,  a déclaré :  ‘Si le gouvernement ne se soucie pas de la majorité juive dans le nord du pays,  la majorité arabe en Galilée déclarera son indépendance comme au Kosovo,  en Ossétie ou en Abkhazie’ ».  Oui.  Caroline Glick,  membre senior pour le Moyen Orient du ‘Centre pour la Politique de Sécurité’ à Washington et rédactrice en chef adjointe du Jerusalem Post a déjà plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme à ce propos.  Mais c’est quand même bien qu’un diplomate finisse par s’en apercevoir lui aussi.  A demain.

Miguel Garroté


  

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