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THE DAILY STAR, Lebanon, 4 September 2008, “Beware, the Friends of Bashar are here”, by Michael Young, Opinion Editor. “Sarkozy has proven to be the most destructive of opportunists here. After having negotiated a mediocre agreement in Georgia that allowed Russia to pursue its military actions there under the guise of defensive measures, yesterday in Damascus the French president waded into the Shebaa Farms imbroglio, with the same ostentation and shallowness. Sarkozy’s true purpose was plain on Tuesday September 2nd when he declared that peace in the Middle East went through France and Syria, and that his aim was to see Syria regaining its place in the concert of nations. Months ago, after lebanese president Michel Sleiman’s election, the French set some conditions for their opening to Syria, particularly the establishment of diplomatic relations between Damascus and Beirut. We’re still waiting. This was largely a pretense. Sarkozy never had any intention of turning those conditions into obstacles blocking French overtures to Bashar Assad, because he is so keen to fill some role in Arab-Israeli peacemaking. Lebanon is an irritant on that front. The Syrians want their peace talks with Israel to be a highway to Washington. Sarkozy is willing to broker that rapprochement if France is given a seat at the negotiating table too. However Syria will only play seriously on the peace front if it can reimpose its hegemony over Lebanon”.
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« La Syrie ne renoncera pas à ses liens avec le Hezbollah. Notre position sur ce sujet reste inchangée », a déclaré jeudi 4 septembre 2008 le dictateur Bashar al-Assad dans une interview à la télévision Al Manar, la chaîne du mouvement terroriste Hezbollah.
La rencontre a semblée assez crispée. On sentait Sarko mal à l’aise et se forçant à sourire, comme s’il s’agissait d’une corvée.
Dans sa déclaration, il rétablit des relations “normales” mais cela ne signifie pas que Bachar el Assad devient un ami de la famille. On essaie de leur montrer qu’il est préférable pour eux d’être considérés comme des pays à peu près normaux et qu’il serait dommage qu’ils rejoignent l’Iran et la Corée du Nord sur la liste noire des ennemis officiels de l’occident.
Mais je trouve de toute manière cette visite prématurée alors qu’on ne voit pas très bien où la Syrie a pu faire des concessions. Je ne pense pas que Bachar soit le commanditaire des exécutions multiples qui ont eu lieu au Liban car il s’agit sans doute de groupes, ou d’anciens barons de son père sur lesquels il n’a peu de pouvoir. Mais il est temps qu’il se remue et vide les écuries d’Augias.
Sinon, sur ce dossier là comme sur celui de l’Afrique, nos dirigeants voient leur politique étrangère plus qu’influencée par notre aristocratie diplomatique si complaisante avec les despotes éclairés ou non du tiersmonde, si complaisante avec l’islamisme et souvent israëlophobe pour ne pas dire plus.