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Timothy Geithner
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©AFP WASHINGTON – Timothy Geithner, 47 ans, sera le secrétaire au Trésor de Barack Obama, a confirmé dimanche David Axelrod, conseiller du président élu Barack Obama. M. Geithner, qui est actuellement le président de la banque centrale de New York et vice-président du comité monétaire de la Fed, avait été donné comme favori pour ce poste-clé depuis plusieurs jours et sa nomination devrait être annoncée lundi par le président élu. “De par son tempérament et son expérience, il est l’homme qu’il faut pour diriger le Trésor”, a déclaré M. Axelrod. Wall Street avait déjà salué vendredi les rumeurs d’une nomination de M. Geithner avec un spectaculaire rebond de près de 500 points. L’ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton, Lawrence Summers, devrait en outre être nommé conseiller économique à la Maison Blanche.
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En revanche, M. Axelrod n’a pas souhaité confirmer le nom de Bill Richardson, le gouverneur du Nouveau Mexique, dont le nom est avancé par les médias pour occuper le ministère du Commerce. “Nous avons besoin des meilleurs, des meilleurs cerveaux de notre pays pour nous aider à accomplir le plan” de relance, annoncé samedi par Barack Obama et qui doit permettre la création de 2,5 millions d’emplois sur deux ans, a ajouté M. Axelrod. Timothy Geithner et Lawrence Summers “sont des personnalités reconnues hors de nos frontières comme des pointures en matière économique”, a-t-il ajouté. Il a rappelé l’expérience de Timothy Geithner “pour lutter contre les crises économiques” lorsqu’il était en poste au Département du Trésor dans les années 90. En espérant que le nouveau Congrès se réunisse dès le début du mois de janvier, il a estimé: “nous n’avons pas de temps à perdre”. “Les projections montrent que les choses vont aller moins bien avant d’aller mieux”, a insisté le conseiller du président élu.
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A propos de l’industrie automobile, alors que le Congrès a demandé aux PDG des trois plus grosses entreprises (GM, Chrysler et Ford), en péril, de revoir leur copie avant de leur concéder 25 milliards de dollars supplémentaires, M. Axelrod a rappelé qu’il était impossible de “donner un chèque en blanc à une industrie qui n’est pas prête à se réformer elle-même”. Il a espéré que les trois patrons reviendraient à Washington, comme le Congrès le leur a demandé début décembre, avec “un plan” et par des “vols commerciaux”. Les parlementaires américains avaient émis de vives critiques la semaine dernière en apprenant que les trois dirigeants étaient venus à Washington dans trois avions privés aux frais de leurs entreprises.
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Interrogé sur la possibilité que Robert Gates, nommé au Pentagone par George W. Bush, puisse rester à son poste, et que Hillary Clinton soit nommée secrétaire d’Etat, M. Axelrod a affirmé: “il y a une personne qui va donner les orientations politiques dans cette administration, c’est le président des Etats-Unis”. “C’est vrai pour l’économie, c’est vrai pour les affaires étrangères”, a-t-il ajouté.
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Barack Obama fait la part belle aux politiciens chevronnés et aux proches du clan Clinton dans son futur gouvernement. Ces nominations provoquent les sarcasmes des républicains et font douter de la promesse de changement du président élu.
Timothy Geithner, un ancien de l’administration Clinton, sera le prochain secrétaire au Trésor, a confirmé le conseiller du président élu, David Axelrod. Ex-secrétaire au Trésor de M. Clinton, Lawrence Summers, devrait, lui, être nommé conseiller économique à la Maison Blanche.
Selon des sources de l’équipe de transition, le président élu s’apprête à offrir à son ex-rivale Hillary Clinton le poste-clé de secrétaire d’Etat. Les portefeuilles de la justice et du commerce devraient aller respectivement à Eric Holder et Bill Richardson, deux autres anciens de l’administration Clinton.
Le poste de ministre de la santé devrait revenir à l’ex-sénateur Tom. Le futur secrétaire général de la Maison blanche, Rahm Emanuel, s’est fait une réputation de dur sous Bill Clinton et à la chambre des Représentants.
Une telle liste est du pain bénit pour des républicains, sévèrement battus lors des élections du 4 novembre. “Félicitations à Hillary (et Bill) Clinton, qui semblent avoir remporté l’élection présidentielle, malgré les résultats officiels du 4 novembre”, ironise le quotidien conservateur “New York Post”.
Barack Obama n’a pas seulement fait appel à des politiciens blanchis sous le harnais. Il s’entoure aussi de proches comme David Axelrod, qui a forgé sa campagne victorieuse, ou Valerie Jarrett, une amie de longue date.
Samedi, il a nommé son stratège Robert Gibbs porte-parole de la Maison blanche. Le service de communication sera dirigé par Ellen Moran, de l’organisation féminine Emily’son.
(ats / 23 novembre 2008 16:05)
Ehud Olmert aux Etats-Unis pour une visite d’adieu à son ami Bush
WASHINGTON – Le Premier ministre israélien de transition Ehud Olmert est arrivé dimanche aux Etats-Unis où il doit rencontrer le président George W. Bush, dont le mandat s’achève en janvier.
“Pour Ehud Olmert, il s’agit d’une visite d’adieu à un ami proche et à un allié. Il veut concrétiser des promesses faites à Israël par l’administration Bush”, avait indiqué à l’AFP un responsable israélien sous couvert d’anonymat, avant le départ de M. Olmert d’Israël.
Au cours de la rencontre à la Maison Blanche, M. Olmert espère notamment obtenir du président Bush d’ultimes engagements sur le dossier du nucléaire iranien.
Le président américain élu Barack Obama avait, durant sa campagne, suscité l’inquiétude d’Israël en préconisant le dialogue avec Téhéran. Il doit prendre ses fonctions le 20 janvier.
Les deux dirigeants sur le départ doivent aborder “toute une série de dossiers bilatéraux, le processus de paix, et des questions liées à la stabilité régionale”, avait assuré de son côté Mark Regev, porte-parole du Premier ministre, en émettant l’espoir de discussions “substantielles”.
M. Olmert doit rencontrer lundi le vice-président sortant, Dick Cheney, puis d’autres haut responsables américain et peut-être des conseillers de M. Obama.
Le Premier ministre israélien compte notamment, toujours selon un responsable israélien sous couvert d’anonymat, presser M. Bush et le Congrès d’autoriser la vente à l’armée de l’air israélienne d’escadrilles d’avions de combat F-35, qui augmenteraient considérablement son rayon d’action.
Le Pentagone a annoncé en septembre qu’Israël avait présenté une demande pour l’acquisition de 75 de ces appareils, mais le Congrès doit encore donner son feu vert à ce contrat de 15 milliards de dollars.
Israël, seule puissance nucléaire au Proche-Orient selon les experts internationaux, considère l’Iran comme son principal ennemi stratégique et l’accuse de vouloir se doter de l’arme atomique sous couvert de programme civil.
La visite de trois jours d’Ehud Olmert aux Etats-Unis pourrait être la dernière du Premier ministre israélien, démissionnaire en raison des soupçons de corruption qui pèsent sur lui alors que des élections législatives sont prévues le 10 février 2009.
(©AFP / 23 novembre 2008 16h35)
Blanchis sous le harnais certes. De l’ancienne équipe Clinton ou de la campagne certes. Douce ironie légitime de la part des Républicains face à celui qui a vendu du tout neuf et du magique, certes.
Mais sur le fond, vous en pensez quoi ? Ont-ils eu des réussites ou traînent ils des ratés monumentaux ? Est-ce vraiment “les meilleurs” en tout cas dans le camp démocrate (on ne peut pas demander l’impossible ! même si Obama avait dit qu’il pratiquerait “l’ouverture” à la Sarkozy) ? Merci de vos connaissances et analyses
petites news sympa de “les puma dans obamaland” super blog
RESULTATS DU SONDAGE :
Sondage Zogby
512 électeurs de Obama ont été interrogés du 13 au 15 novembre 2008
(marge d’erreur + / – 4,4 points)
97,1 % ont au moins fait des études secondaires ; 55 % sont diplômés de l’Université
Résultats obtenus à 12 questions de QCM :
57,4 % n’ont pas été capables de dire quel parti contrôle le Congrès
81,8% ne savaient pas que Joe Biden s’était retiré d’une précédente campagne électorale en raison d’accusation de plagiat.
82.6% ignoraient qu’à Chicago, Obama a remporté sa première victoire électorale en se débarrassant de ses adversaires de manière peu orthodoxe.
88.4% ne savaient pas que les projets sur l’énergie de Obama provoquerait à coup sur la faillite de l’industrie houillère et feraient grimper en flèche les prix de l’énergie.
56.1% ne savaient pas que Obama a commencé sa carrière politique au domicile d’anciens membres du groupe terroriste he Weather Underground.
Et dans le même temps :
Ils n’ont été que 13,7 % à ne pas savoir que c’est Sarah Palin qui a fait dépenser à son parti 150 000 dollars pour des vêtements.
Normal, avec ce genre de dessins dans les journaux :
Seuls 6 % ignoraient que Sarah Palin était celle des 4 candidats qui avait une fille ado enceinte.
Pas étonnant, dans la mesure où on a vu fleurir ce genre de caricatures grossières :
Et 86,9 % pensaient que Sarah Palin avait bel et bien dit qu’elle voyait la Russie de chez elle, alors que c’est Tina Fey qui l’a dit ! ! !
Seuls 2,4 % ont eu 11 réponses corrects.
Seuls 0.5 % ont eu tout juste !
http://www.howobamagotelected.com/
CONCLUSION :
Les gens qui ont voté pour Obama sont aussi ignorants que lui !
Donc, Obama est tranquille : pendant quatre ans, il va pouvoir leur faire avaler n’importe quoi, avec la complicité de ses copains journalistes
Je trouve le post de John particulièrement instructif et navrant à la fois !
Ainsi, c’est donc bien vrai, les gens de gauche votent sur des images et rien d’autres !
Ce degré d’ignorance est indigne d’un “grand” pays mais je pense que le nôtre n’en est pas exempt !
La SUBJECTIVITE voilà l’ennemi !
Ca doit être la frange bien aigrie des républicains qui ont fait le site howobamagotelected.com
Dommage qu’il n’ait pas fait un sondage chez les supporters de McCain pour savoir qui pensait qu’Obama était musulman/terroriste/communiste ou n’a pas un acte de naissance américain.
Rubrique: Actualité
Publié le 25 novembre 2008 à 09:38
Il était temps. Israël se décide à intervenir sur les marchés financiers pour limiter les effets de la crise mondiale.
Ce mardi matin, le ministre des Finances Roni Bar-On rompt son silence et annonce un train de mesures destiné à soutenir le marché financier. Il s’agit d’une enveloppe de 11 milliards de shekels (2,2 milliards d’euros) qui va être injectée dans l’économie israélienne.
Cette enveloppe sera injectée sous deux formes: des crédits garantis et le financement d’obligations “douteuses”.
La première mesure concerne une enveloppe de 6 milliards de shekels qui seront mis à la disposition des banques israéliennes pour être redistribués sous forme de crédits au public (consommateurs, PME, grandes sociétés, etc.). Une fois distribués, ces crédits seront garantis par l’Etat dans le cas où l’emprunteur aurait du mal à les rembourser.
La seconde mesure consiste en la création d’un fonds d’investissement destiné à garantir le remboursement des obligations qui viendraient à échéance et dont les entreprises qui les avaient émises seraient en cessation de paiement. Le Trésor débloque 5 milliards de shekels pour financer cette garantie. Cette mesure permettra aux fonds de retraite et caisses d’épargne de limiter leurs pertes causées par la chute du cours de certaines actions et obligations.
Ces interventions du Trésor et de la Banque centrale permettront-elles à l’économie israélienne d’éviter la récession? Il est encore trop tôt pour le dire, mais nul doute qu’une injection de liquidités devrait contribuer à ranimé l’activité économique.