Les privilégiés de l’Education Nationale se sont de nouveau mis en grève jeudi. Il y a un véritable scandale à voir ces professeurs payés 12 mois pour huit mois travaillés se mettre en grève en pleine crise économique alors que celle-ci frappe prioritairement les salariés du secteur privé. Il y a un véritable scandale à voir ces fonctionnaires responsables de la progression du taux d’analphabétisme et d’illétrisme, et d’un nombre sans cesse plus important de jeunes sans diplômes à la fin de leur cursus scolaire, réclamer davantage de moyens alors que la France est le pays de l’Union européenne qui consacre le budget le plus important pour l’éducation. Preuve que le problème ne se résume pas à une question d’argent. Surtout aucune remise en cause de la part de ces enseignants. Ces gens vivent vraiment sur une autre planète ! Mais le paradoxe français ne s’arrête pas là. Alors que la crise économique mondiale touche en priorité les salariés du secteur privé, ces derniers risquent en plus d’être les dindons d’une mauvaise farce typiquement française. On assiste en effet depuis plusieurs semaines à une radicalisation des syndicats du secteur public car ils ont très bien compris que les fonctionnaires pouvaient tirer profit des turbulences économiques pour amener l’Etat à stopper ses réformes dans la fonction publique. Comment ? Les syndicats misent sur une prime à l’immobilisme qui découlerait du mécontentement des salariés du secteur privé en présentant à ces derniers les grèves des fonctionnaires comme des grèves par procuration pour la défense des intérêts de tous les salariés. Une sorte d’union sacrée contre le gouvernement. Principe fumeux si il en est mais qui a déjà prouvé son efficacité. Du coup les salariés du secteur privé deviendraient une nouvelle fois les idiots-utiles du corporatisme égoïste de la fonction publique. Heureusement il y a au sein du gouvernement des ministres qui ne l’entendent pas de cette oreille. Rachida Dati ou Xavier Darcos. Tiens, comme par hasard ceux qui sont les cibles prioritaires du petit monde politico-médiatique. Simple coïncidence ? Je ne le pense pas. On a tellement pris l’habitude dans ce pays de voir la droite française capituler devant les bataillons subventionnés de la gauche que des ministres qui font de la résistance forcément cela agace. Xavier Darcos a promis quoi qu’il arrive de poursuivre le cap de sa politique. “Les suppressions de poste, 11.200 cette année, 13.500 l’année prochaine, vont continuer. Ce qui compte c’est la manière dont nous nous organisons, les services que les enseignants rendent, et pas simplement le nombre de professeurs. La résistance que nous rencontrons prouve que nous sommes efficaces.” Le ministre loin de courber l’échine a même eu l’audace de lancer une véritable charge contre les syndicats. Il a dénoncé chez ces derniers “la culture systématique de la grève dès qu’il y a un problème. Les protestations c’est démodé comme moyen d’aborder les soucis. Les enseignants méritent mieux que des syndicats qui organisent la résistance au changement. Le 21e siècle n’est pas vieux mais il a déjà connu 33 mouvements enseignants, connaissez vous beaucoup de professions qui font plus de quatre grèves par an ? La France avance plus vite que les cortèges, les syndicats entendent-ils le bruit du changement ?”. Rebelles.info est fier d’avoir attribué son premier Rebelle d’or au ministre de l’Education nationale (http://www.rebelles.info/article-20012055.html). Nous nous étions pas trompés sur l’homme.
Cette grève a également permis d’assister à un spectacle navrant. Des maires refusant d’appliquer la loi. En effet, plusieurs maires de gauche ont refusé d’appliquer le service minimum d’accueil (SMA) prétextant, là encore, un manque de moyens. Il faudra pourtant qu’on m’explique pourquoi ce qui est possible dans des villes gérées par des maires de droite (Bordeaux, Marseille etc…) devient subitement impossible à Paris, Toulouse, Lyon etc… Une différence de compétence ou simple question de mauvaise foi ? Ces maires de gauche sont de toute façon dans la plus totale illégalité et il est nécessaire qu’ils soient sévèrement punis. Sur ce sujet Xavier Darcos a fait preuve de la même fermeté en affirmant que “C’est de la blague, toute les communes de droite y arrivent, ce n’est pas une question d’organisation mais de volonté politique. Les socialistes ont inventé la double peine pour les parents, non seulement leur enfant ne va pas à l’école mais ils doivent s’arrêter de travailler. Ce sont des congés forcés“, Le ministre a prévenu, “les tribunaux administratifs prendront des sanctions.” Espérons que Rachida Dati veillera à ce que ces derniers appliquent la loi.
Et pendant ce temps les mentors politiques des fonctionnaires se battent comme des chiffonniers. Ségolène Royal ou Martine Aubry ? A vrai dire je m’en moque. Mais je remarque que le parti socialiste français qui ne cesse de donner des leçons de moralité à la planète entière abrite en son sein un grand nombre de fraudeurs et de manipulateurs à la moralité plus que douteuse.
C’est avec plaisir que je note la mobilisation qui monte contre la généralisation du travail le dimanche. Rebelles.info a été en pointe dans cette lutte (voir nos différentes brèves du jour) et nous nous réjouissons de voir que les choses commencent à bouger. En effet, 48 députés de l’UMP et du Nouveau Centre ont publié une tribune sur le blog du député Marc Le Fur (http://www.marclefur.com/) contre la généralisation du travail le dimanche pour les commerces. A ce propos Rebelles.info, sur la proposition d’un de nos lecteurs, envisage de porter l’affaire en justice si le gouvernement persiste dans son obstination. En effet, pourquoi seuls les salariés du commerce se verraient offrir la généralisation du travail le dimanche ? N’y a-t-il pas ici une discrimination ? Pourquoi ne pas proposer également l’ouverture des bureaux de la poste, ceux de la CAF, des impôts, de la préfecture, mais aussi les lycées et collèges etc… Je ne doute pas un instant que les syndicats de la fonction publique qui ont à coeur de faire respecter l’égalité entre les fonctionnaires et les autres salariés n’y verront aucun inconvénient. Si le gouvernement veut le bordel… A bon entendeur salut !
Il y a quelques jours Barack Hussein Obama a prononcé sa première énormité : “Peu de défis auxquels les Etats-Unis, et le monde, font face, sont plus urgents que de combattre le changement climatique. La science ne se discute pas, et les faits sont clairs.” Non monsieur le président rien n’est clair. Et la science c’est justement le contraire du dogmatisme. L’incertitude et la confrontation des idées sont l’essence même de la recherche scientifique. Monsieur Barack Hussein Obama, sans doute influencé par l’escroc Al Gore (http://www.rebelles.info/article-13030052.html), semble superbement ignorer qu’il n’existe aucun consensus de la communauté scientifique sur le réchauffement climatique malgré la légende fausse mais tenace colportée par la secte verte. Ainsi selon une étude parue en 2007 dans la revue scientifique Energy and Environment, seul 7% des publications des chercheurs accréditent la thèse défendue par Al Gore et l’ONU. 45% des publications soutiennent cette thèse mais sans le dire ouvertement. 6% des publications rejettent totalement l’idée d’un réchauffement climatique et…48% des publications restent neutres, évoquant l’une ou l’autre thèse sans prendre position. Comme on peut le voir on est très loin du consensus scientifique qu’Al Gore, l’ONU et… désormais Barack Hussein Obama présentent comme une évidence. Mais cela vous n’avez aucune chance de le lire dans vos journaux.
En revanche on peut lire de drôle de chose dans le “quotidien de référence” de la presse française. Dans un article en page 3 de l’édition datée du 20 novembre une journaliste du Monde, Virginie Malingre, a enquêté sur le retour des Polonais de Londres dans leur pays natal. L’enquête dans son ensemble est plutôt intéressante. Mais notre journaliste semble frappée par le syndrome Obama car à deux reprises on peut lire des réflexions curieuses qui n’ont aucun rapport avec le sujet. En parlant d’un couple polonais qui s’apprête à rentrer au pays Virgine Malingre souligne que leur séjour à Londres leur a permis de rencontrer “des gens qu’ils n’auraient jamais eu l’occasion de voir dans leur pays, à plus de 90 % blanc et catholique.” On ne voit pas trop l’intérêt de cette précision mais bon… Cependant un peu plus loin notre journaliste récidive lourdement dès fois qu’on n’aurait pas compris. En parlant d’une jeune polonaise qui a décidé de rester à Londres, Virginie Malingre écrit : “Elle a donc décidé qu’elle ne rentrerait pas dans son pays pauvre, blanc et catholique“. Il semble que pour notre journaliste du “quotidien de référence” cela soit une tare irrémédiable qu’un pays puisse encore être majoritairement blanc et catholique. Surtout on ne voit pas ce que ces réflexions viennent faire dans cet article au demeurant instructif. Dommage de tout gâcher pour cause d’obamanite aiguë.
Une pensée pour la famille et les enfants du soldat français tué ce week-end en Afghanistan. Nous souhaitons courage et bon rétablissement pour celui qui a été grièvement blessé.
David Bescond pour Rebelles.info (http://www.rebelles.info)
Moi aussi ça me choque, ça me choque profondément de voir qu’en ces temps ô combien difficiles pour nos entreprises, nos économies nationales, nos emplois, nos tissus sociaux, certains nantis (appelons-les comme il convient) profitent de leur situation pour défendre des avantages acquis. Ca va même plus loin, ils en veulent des supplémentaires !!!
Ils sont fonctionnaires, payés par nos impôts. Ils travaillent 8 mois sur 12 grand maximum. Ils ont la sécurité de l’emploi. Ils finissent leurs journées de travail entre 16 h 30 et 17 h 15 maximum, nombre de profs ont leur diplômes MAIS n’ont aucune aptitude pédagogique et se moquent bien de savoir si leurs élèves suivent ou pas …………..
…………… Et ils font grève quasiment chaque mois …
Je n’arrive pas à comprendre ce gernre d’attitudes. Le pire, c’est que leurs motifs de mécontentement se résument à des généralités telles que “on n’aime pas le ministre”, “on veut être écoutés” etc etc …
Ces profs gauchistes ont déjà transformé les programmes scolaires à leur sauce, mais ça ne leur suffit pas, il leur faut paralyser l’école au nom de la défense de leurs intéêts personnels …
Un fonctionnaire doit avant tout avoir le sens de l’intérêt général. Ces personnes prennent en otages les jeunes et le système. Il serait grand temps d’y remédier. Mais pour ça, il faudrait du courage politique, c’est pas le cas de notre Droite française … Et pourtant, je suis persuadé que la majorité des français approuverait …
En ces temps de crise économique et de profonde incertitude sur l’avenir, ces comportements sont révoltants, indécents …
Des plans sociaux se multiplient dans tous le pays et dans tous les secteurs d’activités. Se plaindre quand on est autant privilégié, c’est UNE HONTE ABSOLUE, aucune morale …
Il faudrait que ces gens discutent avec des chômeurs, des personnes qui sont réellement à plaindre, elles auraient peut-être honte, du moins ça les ferait peut-être réfléchir … L’une des causes du malaise enseignant est le fait qu’ils forment une sorte de “caste” intouchable … Il y a cette pression continuelle que les lobbys syndicaux exercent sur tout gouvernement …
J’ai souvent honte de mon pays et je désespère de le voir un jour s’adapter aux réalités du monde … Mais là, j’ai honte car je le trouve sans aucune morale, sans aucun sens des valeurs …
La personne qui a rédigé cet article n’a semble t-il jamais enseigné et n’a semble t-il pas la moindre idée du respect obligatoire qu’impose l’encadrement d’un groupe d’enfants en matière de sécurité sanitaire et de sécurité tout court.
Dans les communes “de droite” où le service minimum est respecté beaucoup d’encadrants n’ont aucun diplôme et on ne leur demande même pas le bulletin numéro 3 du casier judiciaire qui concerne les personnes condamnées ou mis en cause dans des affaires à caractère sexuel.
Si David Bascond veut prendre ce type de risque pour ses enfants ça le regarde, moi je ne confie pas mes enfants les yeux fermés.
Pour penser qu’un enseignant finit sa journée à “16h15” il faut ne pas en avoir cotoyer un depuis plusieurs décennies.
Entre mes heures de cours, leur préparation, la correction de centaines de copies et les rendez-vous avec les parents (non rémunérés, faut-il le préciser?), comme presque tous mes collègues, je dépasse allègrement chaque semaine les 50 heures de travail.
A propos des fonctionnaires en général, David Bescond à l’air d’oublier que pour qu’un salarié du privé puisse être à son travail à 8 heures, le fonctionnaire qui est chargé de le transporter lui se lève à 5h30.
les fonctionnaires sont des “privilégiés” qui se font insulter et taper dessus dans les collèges de banlieue, sauvent des vies la nuit dans des salles d’opération ou se font descendre dans les montagnes afghanes.
Pendant que des citoyens courageux et méritants prennent tout le temps pour les insurier confortablement installés devant leur clavier.
Oui oui, les enseignants …
enfin relier le devoir d’accueil des municipalités aux pédophiles est un peu limite comme raisonnement, mais nous sommes heureux que les mairies de gauche fassent tout leur possible pour ne pas confier nos gamins à des pervers sexuels !
Quand aux 50 heures, oui, chez certains, mais il serait aussi normal de parler des 14 semaines de congés, il serait aussi normal de parler des cours regroupés sur 3 jours de la semaine au détrimant de l’emploi du temps des élèves du secondaire, de parler des dates d’accouchement choisies afin de cumuler congés mat. et congés d’été, du nombre extraordinaire de faux PACS signés par les enseignants pour faciliter leur carrière, des profs universitaires qui regroupent les cours sur 2 mois dans l’année et ne pratiquent même pas de recherche ensuite, des maîtres de conf. “absents” les semaines de cours …
Bon, si vous voulez déballer …
Le travail est difficile, les conditions optimum pas souvent réunies, la vocation parfois très présente, mais bon, il y a pire … et surtout les mauvais enseignants jamais sanctionnés …
Quant aux” transporteurs matinaux”, laissez nous rire, soit ils sont salariés du privé, aux 35 heures, sans sécurité de l’emploi et mal rémunérés, soit ils sont salariés du public, à 28 heures par semaine, avec la retraite à 50 ans et 13 ou 14 mois de salaire déjà convenable à la base.
Ce qui est écoeurant actuellement c’est le fait que quelques catégories de fonctionnaire hurlent leur égoïsme dans les rues pendant que les salariés du privé sous soumis à une pression de plus en plus imposante.
Pensez à vos avantages pour obtenir vos emprunts, pensez à vos crédits réservés à des taux défiant toute concurrence, à votre sécurité de l’emploi, à vos avantages en terme d’assurance maladie alors que vous cotisez moins que le privé, à votre retraite garantie par l’Etat alors qu’elle est financée aux 2/3 par les salariés et les patrons privés …
Tous les boulots sont d’égale valeur quand ils sont effectués avec passion, mais avant de voir vos drapeaux rouges dans les rues, nous aimerions que vous mettiez tout à plat avec un minimum d’honnêteté.
Les enseignants seraient, et seraient donc responsables en bloc :
– de l’analphabétisme, ce qui décharge astucieusement les milieux familiaux et les inégalités sociales de toute responsabilité.
– seraient des nantis (c’est vrai que toucher 1900 euros pour vivre et financer les études de mes trois filles, c’est être un nanti)
– n’ont aucune aptitude pédagogique (aucune, en effet)
– font grève tous les mois (non, toutes les semaines)
– sont rémunérés par les impôts des gens du privé (comme chacun sait, les fonctionnaires, eux, ne payent pas d’impôts, vous ne le saviez pas?)
– n’ont aucun sens de l’intérêt général
– n’ont aucune morale
– font honte au pays
– n’ont aucun sens des valeurs
– accouchent ou signent des pacs (faux, en plus) uniquement dans le but d’avoir des congès supplémentaires (pas mal, celle-là, j’aime beaucoup)
– sont responsables de la situation dans les banlieues populaires (ben, voyons)
– des vagues d’immigration massive (et oui, aussi)
– sont tous des antimilitaristes primaires (jusqu’à il n’y a pas si longtemps pour être enseignant il fallait en règle au regard de ses obligations militaires, contrairement aux salariés du privé, mais bon passons)
– sont egoïstes
– prennent le système en otage (la banalisation de cette expression doit beaucoup plaire à Ingrid Bettancourt)
– sont responsables des pressions de plus en plus fortes exercés sur les salariés du privé (autrement dit si les salariés du privé sont stressés dans leurs conditions de travail, ce n’est pas en raison de décisions économiques mais des enseignants, fallait y penser)
Vous auriez décidé de désigner une fois pour toutes les boucs émissaires de tous les problèmes de la société, vous ne vous y seriez pris autrement.
Ne serait-ce que par charité vous auriez pu nous consentir au moins une qualité, pas deux, juste une seule, mais non, peut-être une prochaine fois?
Daniel Levy
Hé, revenez sur Terre et cesser de déformer nos propos, nous ne sommes pas en réunion syndicale …
où avez-vous lu que vous étiez des nantis ?
où avez-vous lu que vous faisiez grêve tous les mois ?
que vous ne payez pas d’impôt, que vos faux Pacs étaient destinés à obtenir plus de congés, que vous étiez responsables de la pression sur les salariés du privé ,
Là, dans la dialectique marxisante, vous battez à plate couture le NPA, bravo !
J’ai simplement écrit que :
– vous avez des avantages que vous ne voulez reconnaitre (accès au crédit, accès à la location, congés annuels, moindre taux de cotisation sociale …, que de nombreux faux pacs sont établis uniquement pour éviter à certains d’enseigner dans les zones difficiles et de permettre de faux regroupements familiaux, et que oui, votre action syndicale est pour une immense part égoïste car, malgré ces avantages, vous vous protégez sans cesse sans tenir compte de la réalité économique des autres catégories socioprofessionnelles.
Alors, oui, les salariés du privé cotisent plus que vous, ont moins d’avantages sociaux, travaillent plus d’heures durant leur vie et partent à la retraite plus tardivement sans que cela ne vous dérange le moins du monde.
Quand, voici 8 ans, l’âge moyen de la retraite des salariés du privé est passé de 60 à 62 ans, pas un seul syndicat de fonctionnaires n’a ouvert sa grande bouche.
Quand l’Etat vous a supprimé le “droit” d’être payé les jours de grêve, vous avez poussé des cris d’orfraie, vous ne sentez pas un décalage ?
J’ai écrit de plus que vous ne travaillez pas toujours dans de bonnes conditions, que nombre d’entre-vous menaient leur carrière avec une vraie vocation, mais que les tocards parmi vous n’étaient jamais sanctionnés !
J’espère que mes propos sont ainsi plus clairs !
Exemple de la RATP,
en grêve aujourd’hui … et même pas un réel service minimum mis en place …
travail 30 heures/semaine au lieu de 35 voire plus
salaire 20% supérieur à un employé des transports privés,
retraite à 53,5 ans en moyenne contre 61,2 dans le privé
retraite basée sur les 85% du dernier salaire
retraite du privée basée sur ses 25 meilleures années, soit en moyenne 47% du dernier salaire
d’où un écart de revenu retraite de 60% en faveur du public
pour une cotisation de 10% moindre (environ 18% dans le privé -vieillesse plus complémentaire- contre environ 8% dans le public)
à ajouter un taux d’absentéisme supérieur, un comité d’entreprise très généreux ….
mais vous vous foutez de qui ?
Au fond, les enseignants scrupuleux, honnêtes et altruistes, c’est un peu comme les islamistes modérés : il y en a des tonnes, mais … on ne les voit jamais…
En vérité, on ne parle de ceux-là uniquement que quand on a besoin de dédouaner les durs, les vrais…
Que ce soit pour une caste comme pour l’autre, si les modérés étaient vraiment si nombreux, ils ne se feraient certainement pas oublier : ils imposeraient leur loi…
Cela démontre d’une manière éclatante que les modérés sont fort peu nombreux dans chaque caste, et que leur modestie tient autant dans leur nombre que dans leur courage à dénoncer l’excès…
Les “excédés” de chaque caste, et qui ne peuvent plus soutenir la ligne du parti, peuvent toujours quitter ladite caste pour montrer leur indépendance, leur courage et leur grandeur d’esprit.
N’est-ce pas dans la révolte que naît la grandeur de l’âme ?..
Allez, beinvenue au club des nantis du secteur privé !
Je trouve Gilles trés courageux car répondre point par point à de telles manifestations de corporatisme dans tout ce qu’il a de sectaire et de défense d’intérêts partisans est pénible et accrédite quelque peu le discours adverse.
Je refuse de discuter avec de tels gugus !
On juge l’arbre à ses fruits…ils n’ont foutu que la chienlit, ils sont incapables de se faire respecter, leur rôle de cimentier, de maçons, d’une nation est ignoré voire foulé aux pieds, ils font souvent plus de fautes que leurs ouailles, ils représentent un repaire anti-national et gauchiste, ils profitent de nos impôts, ils se cachent derrière les infirmières et les médecins pour tenter de valoriser cette fonction publique que personne ne nous envie…je vais m’arrêter là…
NB: Disons ici que lorsque l’on dit “ils”, cela ne concerne qu’environ 80 à 85% d’entre eux et donc que 15 à 20% d’entre eux méritent notre estime et notre respect !
Il faut, s’agissant d’un secteur régalien de la fonction publique, interdire tout syndicat et toute grève comme dans l’Armée et la Police ou imposer la réquisition générale comme dans les hôpitaux.
Il faut supprimer les IUFM, nids de guêpes gauchistes et nouveau centre de “formation” de nullards post-soixantehuitards !
Il faut sélectionner les enseignants selon leurs aptitudes à transmettre le sens de la nation et le patriotisme à leurs élèves et ce dés la Maternelle, à 3 ans !
Il faut imposer les thèmes et les cours à enseigner même si certains élèves s’y opposent et doivent alors être éloignés !
Il faut empêcher que les éléves attardés ne tirent les bons vers le bas et donc cloisonner les classes !
Un enseignant qui ne se respecte pas doit être évacué: tenue, look, propos, politisation du discours à ses élèves…dehors !
Les faits historiques fondateurs de notre nation ne doivent pas être éludés ou déformés (ex: Bataille de Poitiers, Jeanne d’Arc, guerre d’Algérie, colonisation bienfaitrice des peuplades arriérées, rôle des nationaux dans la Résistance et dans la Première Armée de de Lattre, culture judéo-chrétienne de notre pays), mais aussi transmission de l’amour du drapeau et de la Marseillaise, interdiction d’en critiquer les mots qui sont ce qu’ils sont, point barre, valorisation du génie natonal et fierté d’être Français !
Les propos anti-nationaux doivent être dénoncés et sévérement sanctionnés.
C’est le rôle de toute Education Nationale sauf à la détourner dans un but sectaire et partisan donc à abuser ceux qui la financent, nous !
Je ne paie pas pour que des énervés de la sorte transforment mon pays en pays du tiers-monde avec 15% d’illettrés et 85% d’incultes crasses !
Il faut donc soutenir DARCOS qui n’a pas volé son Rebelle d’Or et lui demander de ne pas faiblir !!!
Qu’ils remercient le Ciel de ne pas avoir un ministre de l’EN moins respectueux d’anciens collègues…d’autres n’auraient et n’auront pas toujours cette amabilité…
@lavigie
“On juge l’arbre à ses fruits”
Vous êtes un “vilain copieur “de la très méchante Adrienne.
Oh, vous savez, je n’ai fait que copier Jésus Christ mais en toute modestie !
De plus, c’est un adage que j’utilise souvent pour parler des adeptes de je ne sais trop qui !…………
Vous verrez, je sens que vous perdez vos faux ergots !
@ lorant: “- on ne leur demande même pas le bulletin numéro 3 du casier judiciaire qui concerne les personnes condamnées ou mis en cause dans des affaires à caractère sexuel.”
Mais bien sûr ! Les pédophiles connaissent la bonne aubaine et n’attendent qu’une grève des profs pour se ruer dans toutes les mairies de droite !
Utiliser sans fondement ce genre d’ignobles allégations démontre à quel point votre argumentaire est vide pour justifier votre grève. Les mamans bénévoles “sans diplômes” mais riches d’expérience, apprécieront !
Celui qui n’est pas attiré par les enfants pour ses criminels besoins et qui a un comportement digne avec eux, n’a pas immédiatement présent à l’esprit, ce thème-là (tant il lui est étranger) pour débattre sur ce sujet d’article.
Inconsciemment vous démontrez que de vieux démons vous habitent et vous devriez prendre garde… et changer de métier.
@Lavigie
Ou ai-je dit que la formule était de moi?; d’ailleurs j’ignorais qu”elle était de Jésus-Christ (moins intéressée que vous par Jésus-Christ, et je le dis sans ironie ,bien que catholique).
Vous avez copié dans le sens où dans un post très récent, j’ai employé cette formule; c’est comme le terme “râclure).
“perdre ses faux ergots”, je ne connaissais pas mais je ne “copierai” pas cette expression , c’est certain.
Jean,
Vous écrivez que mes “allégations sont ignobles et sans fondements” et qu’elles servent à “justifier (ma grève).
Ce à quoi je vous réponds que je ne cherche pas à justifier “ma grève” pour la simple et bonne raison que je ne suis pas en grève, n’appartenant pas au ministère de l’éducation nationale mais à celui de la santé, de la jeunesse et des sports. Et d’une.
D’autre part, vous savez, dans un foyer de l’enfance, nous avons à traiter quotidiennement ce type de cas. Et lorsque cette loi mal préparée, mal pensée et votée à la va vite est entrée en vigueur, nous avons senti le danger.
Comprenez moi bien, je ne dis pas que des accidents vont arriver mais je dis que c’est très possible, d’autre part je ne parle pas du service minimum en tant que tel mais d’une loi mal ficelée, pour faire court.
Ne faites pas celui qui n’a pas compris je vous prie, je ne parle évidemment pas des “mamans bénévoles et riches d’expériences” (bien que là aussi élever ses propres enfants et encadrer un groupe de 25 enfants, je vous prie de croire que ce n’est pas exactement la même chose) mais de gens mal intentionnés qui peuvent voir là une opportunité rare, et, sans avoir besoin de dramatiser, je vous assure qu’il y en existe bien plus que vous ne semblez le croire.
C’est comme pour tout, on n’y croit pas, on n’y prète pas attention jusqu’au jour où il se passe quelque chose, c’est là habituellement que les gens changent tous d’avis.
Concernant votre allusion à mes supposés “vieux démons inconscients”, je vous fais la grâce de ne pas relever.
bien à vous
Lorant.
Dans mon établissement 11 grévistes sur presque 60 profs.
Et pourtant “Sud” est actif ; mais je ne sais qui c’est.
à Daniel Lévy
Ne vous fâchez pas, cher collègue. Il faut reconnaître que ce qui est évoqué dans différents posts, et qui est passablement désagréable, est vrai. On ne dit pas que 100 % des profs sont des resquilleurs, mais il y en a.
Dans mon bahut, on vient de découvrir une rattachée à l’établissement (en letttres) depuis la rentrée : elle ne s’était pas manifestée, alors qu’elle aurait pu assurer des cours, de soutien par ex. Ca m’aurait bien arrangée, en raison de réductions d’horaires, je me retrouve avec 18 élèves de 5ème en remise à niveau. Heureusement il y a un autre rattaché (de techno…) qui me donne un coup de main.
Je dois dire que les collègues gauchistes ne sont pas tire au flanc. le problème est ailleurs. Il est dans “l’élève au centre du système”, la loi de Jospin votée ne 1989, et les 80% d’une classe d’âge au bac, et comme les résultats du peuple n’étaient pas bons on a changé les résultats…
Ce n’est pas en un claquement de doigts qu’on va changer 25 ans de discours victimaires sur l’EN qui “produit de l’échec scolaire”. Charasse disait qu’une entreprise qui aurait un tel taux d’échec aurait dû femer. Il ne dit pas qu’une entreprise choisit son personnel et ses matières premières. Pardon de comparer les élèves à la matière première. Il ne dit pas que les élèves qui ne deviennent pas ingénieurs, avocats ou médecins -filières “nobles” selon la terminologie des CO Psys., et qui deviennent maçons ou plombiers ne sont ni des débiles ni des malheureux…
Ces gauchistes entichés de la “classe ouvrière” n’ont eu de cesse de la dénigrer, de gommer son rôle capital et de faire passer ses enfants dans la bourgeoisie…
Excellent Jeanne !
A mon époque (post 68), les profs nous conseillaient de ne pas suivre d’études de 3ème cycle … pendant qu’ils expédiaient leurs gamins en prépa (qui étaient des classes rares …)
Je suis prof en lycée et j’ai l’impression chaque matin de pénétrer dans une planète à part. Les profs de lycée sont sérieux et compétents pour la plupart, mais ils vivent en vase clos, entre eux et n’ont qu’une idée très, très vague de l’entreprise.
Ils appliquent consciencieusement toutes les réformes de programmes qu’on ( les inspecteurs et les Iufm, machines à formater les futurs profs) leur impose; par contre vous les verrez grimper au cocotier dès qu’on touche à leurs horaires et retraite. Et c’est comme ça qu’on vidé les enseignements de leurs contenus, que les sujets du bac se rapprochent du niveau du brevet de la fin des années 70 dans certaines matières ( le français, par ex.). C’est ainsi encore qu’on a noté voila qqs années l’épreuve de maths en section scientifique 26/20, qu’on ne pénalise plus les mauvaises réponses ( ça ds ttes les matières au bac), et que cette année on a exigé des correcteurs en maths de ne pas sanctionner l’absence de rigueur ds le raisonnement mathématique….
Gilles, vos profs sont comme les communistes qui font du bla bla sur l’exploitation mais qui ont des domestiques… Souvent, ce sont les mêmes…
Zadig : je vous comprends, j’ai fait des années de lycée, mais je me suis enfuie en collège parce que je n’arrivais plus à travailler entre 52 et 60 h par semaine, avec des classes à 35 et des programmes imposés changeant sans cesse, d’oeuvres “mineures” comme les Essais ou les Confessions de Rousseau, ou Oedipe Roi … Passionnant, mais tuant.
C’est pourquoi il est un peu irritant de lire que les profs ne font rien et sont tj en vacances… Au lycée, on n’est jamais en vacances.
J’admire les gens qui y restent 20 ans, je ne sais comment ils font.
En revanche, au collège, on s’en tire avec 40 h et parfois moins, (grâce à l’informatique !!! ) je le reconnais.
Quant aux inspecteurs, ne m’en parlez pas. On se croirait avec des Commissaires soviétiques au Plan… La dernière que j’ai vue m’a reproché de ne pas faire assez de “narratologie”… Tzvetan Todorov lui-même affirme que cela ne donne pas les résultats escomptés mais cette vieille toupie veut qu’on en fasse faire à des élèves qui culminent à 2/20… ce qui est de la faute du prof, bien sûr.
Le corps des inspecteurs est pour beaucoup dans le “mer…ier” où se trouve l’EN.
Mais il faut sans doute aussi chercher du côté des changements démographiques consécutifs à la loi de 1975 sur le rapprochement des familles, et des revendications “anti-discrimination” qui sont apparues à ce moment-là… C’est après 1981 (6 ans après) que l’EN a été chargée de s’occuper en priorité des “élèves en difficulté”, que les horaires des disciplines autrefois fondamentales (français, maths) ont fondu de moitié, pendant qu’on rallongeait ceux de l’EPS ou qu’on en ajoutait d’autres (Physique).
C’est à cette date qu’on a mis les disciplines par ordre alphabétique sur les bulletins, et non par ordre d’importance.
“C’est ainsi encore qu’on a noté voila qqs années l’épreuve de maths en section scientifique 26/20, qu’on ne pénalise plus les mauvaises réponses ( ça ds ttes les matières au bac), et que cette année on a exigé des correcteurs en maths de ne pas sanctionner l’absence de rigueur ds le raisonnement mathématique….”
C’est exact. J’ai participé à bien des jurys de bac, et le président demandait qui voulait bien donner un demi point par ci, un point par là. S’il en manquait encore 2, il les donnait lui-même, au nom du jury, pour atteindre les quotas.
Lorsque les moyennes d’un prof sont jugées trop basses, il est convoqué chez le proviseur ou le principal qui le prie de réviser ses barêmes ou le contenu de ses contrôles. On en vient à poser des questions du niveau du cheval blanc d’Henri IV…
Les appréciations des bulletins scolaires doivent être “positives”, il faut éviter toute mention désagréable. Ainsi une jeune collègue professeur principal a écrit l’année dernière sur un bulletin de demi-trimestre de 5ème “Travail et attention en classe insuffisants. Ne te décourage pas”. L’élève en question était très perturbateur et a traité un professeur de “salope”. Il ne s’est pas découragé, il n’a eu que 2 h de colle…
@JeanRiz
En quoi est-ce un mal pour un professeur que de ne pas faire parler de lui ? Si on ne parle pas de lui, c’est qu’il n’y a pas de problème. S’il n’y a pas de problème, c’est que c’est au pire un professeur correct. Etrangement, lorsqu’on se rappelle ses années collège, on se limite à deux souvenirs de profs : les “excellents” et les “mauvais”. Entre les deux, de nombreux oubliés qui faisaient leur boulot.
Ensuite, bon, ça a déjà été écrit, mais voir que sur un blog qui dit être “à la page” (je parle de Rebelles) un chroniqueur considère encore qu’un professeur travaille 27 heures par semaine, c’est déplorable, et Daniel Levy y a parfaitement répondu. Quant aux 14 semaines de congés, comment changer ? En faisant plus travailler les élèves ? Il faut aussi savoir que généralement, la rentrée des profs est nettement antérieure à celle des élèves.
Beaucoup d’avantages financiers ? Mais un salaire qui n’atteindra jamais les sommets, y compris pour les excellents professeurs. Alors qu’un très bon cadre ou un ingénieur remarquable peuvent trouver des solutions pour maximiser leurs revenus. Soit dit en passant, après discussion avec un ami militaire, il s’avère que l’armée bénéficie également d’énormément d’avantages, mais que ça fait moins dresser les cheveux sur la tête, étrangement. Pourtant, qu’est-ce qui vaut le mieux ? Une société sans armée, comme le Japon après la 2nde GM ? Ou une société sans écoles, comme environ tous les pays pauvres actuellement ?
Cela dit, je suis tout à fait d’accord avec Jeanne et Zadig sur la baisse déplorable du niveau du baccalauréat. Il y’a beaucoup de problèmes, beaucoup de solutions également. Mais il faut savoir que si M. Machin dans sa classe participe à la baisse générale, M. Ministre de l’Education et les penseurs des programmes y participent aussi énormément. A un tel rythme, il y’aura plus de matières à enseigner à l’école que d’heures de cours.
Mais, mais…une réforme des enseignements pour aller vers plus de fondamentaux n’est pas une réforme “sondagically bankable”.
De même, d’un côté on parle d’absence de pédagogie, de l’autre de suppression des IUFM…Techniquement, avec l’obtention de mon concours de fin d’année, j’aurai le droit d’enseigner. Même si je n’ai jamais mis les pieds dans une classe. Même si mes seuls exercices d’enseignement auront été appliqués dans une optique de préparation au concours, à un niveau Bac +5.
Or dans “IUFM”, il y’a “Formation des Maîtres”. Que le système soit excessivement coûteux, peut-être, mais il est le seul à proposer d’enseigner la pédagogie.
D’ailleurs, il paraît que les élèves qui réussissent le mieux sont…les enfants de profs. Mieux que ceux de médecins ou de cadres.
“Mais un salaire qui n’atteindra jamais les sommets, y compris pour les excellents professeurs. Alors qu’un très bon cadre ou un ingénieur remarquable peuvent trouver des solutions pour maximiser leurs revenus. “
Mon cher Bloup, permettez-moi de vous dire que vous véhiculez là une petite idée reçue… et pas tout à fait conforme.
Un simple prof certifié hors classe dépasse les 3000 euros. S’il veut faire des heures sup, des activités d’accompagnement rémunérées – par ex formateur dans les IUFM- et diverses autres non étalées sur la place publique car il y aurait trop d’appelés et trop peu d’élus, cela peut monter encore.
Je ne parle pas des agrégés, qui dépassent les 4000 euros.
Lorsqu’ils sont nommés en collège, c’est un pur scandale. Or, il y en a beaucoup.
Pour ce qui est des ingénieurs, s’ils sont dans le privé, ils peuvent peut-être maîtriser leur revenu, mais dans le public, et parfois à des fonctions importantes, c’est différent. J’estime qu’en salaire horaire, un ingénieur qui fait 15 h par jour en semaine et souvent le week end pour 5000 euros par mois gagne moins qu’un prof de collège au 11ème échelon…
Quant au prof de lycée, c’est un bagnard.
Mais si vous comparez aux patrons de l’industrie et à leurs parachutes dorés, oui, le salaire du prof n’est pas gros. Et ces gens le font sentir aux larbins qui instruisent leur progéniture. Déjà Marivaux le faisait dire au pauvre pédant Hortensius “”n’est-ce pas une chose étrange qu’un homme comme moi n’ait pas de fortune ! posséder le grec et le latin, et ne pas posséder dix pistoles ? O divin Homère ! O Virgile ! et vous, gentil Anacréon ! vos doctes interprétes ont de la peine à vivre; bientôt je n’aurai plus d’asile “
Et bien c’est étrange, mais selon mes sources (que je considère comme étant au plus proche du problème), un agrégé gagne quelque chose comme 2000 euros…
A noter que le MEN me le confirme.
http://www.education.gouv.fr/cid5507/remuneration-des-professeurs-agreges.html
3500 euros après 30 ans de carrière… Remarquez, je regrette un peu les 4000 euros que vous me proposez, puisque mon objectif est de rejoindre cette caste de “favorisés”. Je n’ose même pas aller voir le salaire des certifiés, puisqu’il est inférieur à celui des agrégés. Je tiens à préciser qu’ayant été admis à l’ESPCI à Paris, mon salaire en sortant de cette école aurait été supérieur à 2700 euros. Avec 0 années d’ancienneté.
Les agrégés au collège ? Oui, c’est vrai. Les deux premières années, le temps qu’un poste plus intéressant se libère. Histoire de se familiariser avec la pédagogie et le travail. Mais le principe de l’année de préparation à l’agrégation est de sélectionner des personnes qui aiment une matière, et en général, ils n’expriment pas cet amour en allant se cacher dans un bled minable pour répéter les mêmes poncifs jusqu’à la retraite. En général.
Enfin, vous pouvez vous satisfaire, l’an prochain, le nombre d’agrégés de chimie passera de 50 à 30. 20 parasites de la société en moins.
Personnellement je regrette l`ecole et le lycee publique des annes 70 car le niveau y etait excellent et je me souviens d`excellents profs qu`on reservait aux meilleurs eleves .
C`est a dire ceux qui pour les profs de maths suivaient la filiere C.
Tous les ans a partir de la 3 eme seul 30% etaient admis dans cette filiere .
j`avais choisi cette filiere tout simplement par choix de liberte parce qu`elle ne fermait aucune porte a l`epoque .
Le niveau en terminale C etait excellent sauf en francais et c`est dommage.
il est vrai qu`on trouvait beaucoup d`enfants de profs qui connaissaient bien le systeme .
ces enfants etaient en general excellents jusqu`en terminale curieusement ceux de ma classe on totalement devisse en classe prepa math sup.
j`ai toujours beaucoup respecte les profs competents et je regrette la perte de leur autorite et je pense qu`ils paient encore plus que les autres la politique actuelle comme quoi l`enfant a toujours raison et ne ment jamais.
je trouve epouvantable le nombre de suicide de pauvres enseignants livres a la vindicte populaire pour avoir ete agressifs c`est a dire avoir tout simplement reagi a une insulte ou un coup de poing.
Ou encore ceux victimes d`une pretendue pedophilie exposeen sur les medias publiques sans aucune forme de proces.
segovilaine preferrait la mort ou la destruction de 10 adultes profs plutot que la punition immeritee d`un seul eleve.
Il est vraiment dommage que leurs syndicats leur demandent snas arret de se mettre en greve pour des avantages acquis et non pour la perte de leur autorite .
Dans mon enfance les meilleurs eleves etaient presque tous au lycee publique et c`etait les paresseux qui etaient mis en pension en ecole privee.
Que c`est il donc passe dans les trentes dernieres annees pour que l`ecole publique devienne ainsi une mauvaise ecole.
affligeant et j`ai lu qu`en fac on remettait la DICTEE a l`honneur car les etudiants ne savaient plus ecrire en francais.