Welcome to Ireland
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Union des Républiques (euro) Socialistes Soviétiques
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Miguel Garroté – Greg, un lecteur de drzz.info, nous écrit : « Aurons-nous le plaisir de lire sur votre blog dans les jours à venir un article qui rendrait justice à l’un des seuls esprits libres de l’Union Européenne, Mr Vaclav Klaus ? Le traitement quasi soviétique que lui réservent Nicolas Sarkozy and Co est très révélateur ; ces derniers jours, l’Europe a montré son vrai visage, selon moi – et à l’exception du fait qu’il est encore permis à un homme comme Vaclav Klaus de prendre la Présidence de l’Union – celle-ci n’a rien à envier à l’URSS sur bien des points ». Bien, bien, nous allons tenter de satisfaire notre lecteur.
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Car voici justement que le Français Paul-Marie Coûteaux, député européen (il fut chargé de mission et conseiller dans plusieurs cabinets ministériels) vient de déclarer : « La décision que vient d’annoncer le président de la République (ndmg : française, donc Sarkozy) de faire voter de nouveau le peuple irlandais sur un traité qu’il a déjà rejeté il y a quelques mois dissout le dernier filet de légitimité de l’échafaudage européen ».
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Et Paul-Marie Coûteaux ajoute : « plus jamais, l’U.E. ne pourra être dite démocratique : entre les peuples et les oligarchies bruxelloises, le divorce a atteint un point de non-retour. L’U.E. flotte désormais dans une dangereuse apesanteur d’autant plus qu’après avoir renoncé à reconnaître ses fondements civilisationnels (ndmg : ses racines judéo-chrétiennes), elle renonce à présent à son ultime fondement politique possible, la démocratie et le droit des peuples ».
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En effet, hier mardi, Sarkozy, tout en reconnaissant que sa demande de faire revoter les Irlandais ait choqué, Sarkozy donc, a néanmoins allégué, à propos des Irlandais : « ce n’est pas irrespectueux de leur demander de revoter (…) l’esprit européen, c’est d’abord un esprit de compromis ». Or justement, si les Irlandais votent non, et que de ce seul fait, on les oblige à revoter quelques mois plus tard, c’est bien la preuve que l’UE non seulement n’accepte aucun compromis, mais qu’elle invalide tout vote qui n’est pas dans la ligne du parti unique eurocrate, parti virtuel au service des oligarchies bruxelloises.
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Welcome to Eurocratia
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Sarkozy a en outre récemment critiqué les propos, soi-disant anti-européens, du président tchèque Vaclav Klaus, et son refus de hisser le drapeau européen chez lui, dans son pays, la République tchèque : «Cela a choqué les membres du Parlement européen qui se sont rendus à Prague il y a deux semaines, de voir que les drapeaux européens ne flottent pas sur tous les bâtiments publics de la République tchèque», a raconté Sarkozy (ndmg : je suis stupéfait d’apprendre que Sarkozy exige que les drapeaux européens flottent sur tous les bâtiments publics de la République tchèque et, par conséquent, sur tous les bâtiments publics de tous les pays membre de l’Union européenne ; c’est sans précédent depuis la chute de l’URSS).
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Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, a réagit aux propos de Sarkozy comme suit : « Il n’appartient pas à un autre chef d’Etat de critiquer notre président pour cette raison. Aucune loi n’oblige à hisser le drapeau de l’UE. Même si la plus grande partie de la population et des députés européens veulent que le drapeau soit hissé sur le Château de Prague, c’est seulement au président qu’il revient de décider de le faire ou non ». Le porte-parole du président tchèque, Radim Ochvat, a quant à lui réagit aux propos de Sarkozy ainsi : «Le Château de Prague est un symbole de l’Etat tchèque et non de l’Union européenne. Il n’y a aucune raison de modifier ces traditions historiques ».
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Pour conclure, j’aimerais simplement ajouter que je ne suis pas un anti-européen. Je reste persuadé que l’union économique des Etats européens est indispensable face à des entités économiques aussi puissantes que la NAFTA ou l’ASEAN par exemple. En revanche, je reste perplexe lorsqu’on oblige l’Irlande, un pays catholique courageux et légitimement fier de ses valeurs, à voter une deuxième fois, en quelques mois, sur le même sujet.
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Et je reste tout aussi perplexe, lorsqu’on se permet des commentaires soviéto-bonapartistes à l’égard du Président de la République tchèque, un pays d’Europe centrale de très haute culture, qui a vécu sous la férule de la barbarie soviétique et qui au printemps de Prague, en mai 1968, souhaitait rester libre tandis qu’en France, des peigne-culs et des jean foutre inauguraient à coup de slogans creux quarante ans de paresse et d’assistanat avec, pour solde de tout compte, plus de mille milliards d’euros de dettes que les contribuables français devront un jour rembourser de leur poche.
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Copyright 2008 Miguel Garroté http://monde-info.blogspot.com
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Welcome to Prague
lundi 6 septembre 2004
Les forces américaines “ne facilitent pas les démarches” pour la libération des deux journalistes français retenus en otages en Irak, mais mettent leur vie “en danger”, a estimé lundi à Paris l’association Amitiés franco-irakiennes.
“Visiblement, les forces d’occupation américaine et leurs supplétifs irakiens n’apprécient ni l’immense élan de solidarité des pays arabes à l’égard de la France, ni que l’issue d’un enlèvement servant leurs intérêts, tourne en leur défaveur”, ont estimé les Amitiés franco-irakiennes dans un communiqué.
En procédant dans la nuit du 4 au 5 septembre à des “exécutions et à plusieurs centaines d’arrestations dans la zone de Latifuya-Mahmoudiya, au sud de Bagdad, où les deux journalistes ont été enlevés, et où ils pourraient être libérés, les Etats-Unis ont mis sciemment en danger la vie de Georges Malbrunot et de Christian Chesnot”, a poursuivi l’association.
“La France doit exiger du Pentagone la levée immédiate de tous les obstacles qui entravent un dénouement heureux des deux journalistes”, a ajouté l’association dans son communiqué.
Les Amitiés franco-irakiennes regroupent des personnalités françaises de diverses tendances politiques, hostiles dans les années 1990 à l’embargo contre l’Irak, puis à la guerre”
@ Gad :
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Comme chacun sait, je ne partage pas les idées du très prétentieux Sieur Couteaux qui se marche littéralement sur les pieds au plan des convictions, comme tu le soulignes très pertinemment, Gad. En revanche, le contenu de sa déclaration, contenu cité dans mon article, me semble refléter la triste réalité eurocratique. Je suis atlantiste, mais pas au point de ne pas citer un Couteaux quand il tranche dans le vif avec pertinence. Le coup contre l’Irlande et le coup contre le président tchèque sont honteux, surtout de la part d’un Français qui endette son pays et qui ferait mieux de balayer devant sa porte au lieu de se la jouer un peu partout dans le monde avec ses grands discours.
Miguel Garroté
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Oui, Gad.
Miguel–
@ Gad :
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Euh, Gad, c’était quoi, au juste, la question, dans tout ça ?
Miguel
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@ Gad :
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Pardon, je voulais dire « les questions ». Tu vas trop vite. Je n’arrive plus a suivre. Une vraie fusée, mon Gad. Pôvé répété la kestion siouplait ?
Miguel
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Lors de la Séance Plénière du Parlement européen, ce matin, sur le Budget général de l’Union européenne 2009, Patrick Louis, député MPF, membre du groupe ID) s’est indigné : “Pour la quatorzième année consécutive, la Cour des comptes européennes a en effet refusé de certifier le budget de l’Union européenne. Si les procédures comptables de la commission ont été saluées par la Cour… ce qui est la moindre des choses, on remarquera que seuls 8% des comptes de l’Union Européenne sont dûment certifiés. Il est évident qu’aucune entreprise privée ne subsisterait à une telle critique. Cela signifie que 92% du budget européen, soit plus de 100 millions d’euros reste entachés par «un trop haut niveau d’illégalités et d’irrégularités ». Je viens de citer ce rapport !
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Irrégularités auxquelles s’ajoutent de multiples irresponsabilités. Quand vous pensez, par exemple, que l’agence de communication de l’Union prévoit un budget de 15,4 millions d’€ pour envoyer une urne dans l’espace avec le slogan « On peut voter partout » : les peuples peuvent penser que l’on se moque d’eux. Dans le contexte actuel où les ménages et les Etats doivent se serrer la ceinture, au moment ou la France est contributeur net pour 7 milliards d’euros, il faut arrêter de prendre les contribuables français et européens pour les pères Noël de l’Union. Il leurs restera le vote du mois de juin pour devenir des pères fouettards !”
STRASBOURG (Parlement européen) – Le Parlement européen a interdit la diffusion mercredi dans son enceinte à Strasbourg du film anti-islam Fitna, au grand dam de son réalisateur, le député néerlandais d’extrême-droite Geert Wilders, qui a dénoncé une censure.
“Je suis très fâché, très déçu que cette forme de censure soit utilisée au Parlement européen”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse avec l’eurodéputé britannique Gerard Batten qui avait organisé cet événement.
Un petit moment d’incertitude a animé l’assistance lorsque les projecteurs encastrés dans le plafond de la salle sont apparus et que les écrans ont été descendus par erreur le long des murs, mais ils ont aussitôt été remontés.
“C’est un jour très triste pour la démocratie”, a-t-il dénoncé. “C’est faire preuve de faiblesse que d’interdire la diffusion de ce film”, a-t-il ajouté.
“Je regrette que les chefs des groupes politiques aient décliné l’invitation à un débat. J’espère revenir un jour et avoir l’occasion de montrer ce film”, a-t-il poursuivi.
Geert Wilders, fondateur et chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150 aux Pays-Bas), a mis en ligne début mars ce film de 17 minutes intitulé “Fitna” (discorde en arabe) destiné à montrer ce qu’il considère comme le caractère “fasciste” du Coran dont il a demandé l’interdiction et qu’il a comparé au “Mein Kampf” d’Hitler.
Le Parlement a justifié son refus en invoquant la controverse suscitée par le film aux Pays-Bas.
“Cette décision a été prise le 6 mars par le président du Parlement et les chefs des groupes en raison des problèmes posés par ce film aux Pays Bas”, a expliqué à l’AFP une porte-parole de la présidence du Parlement.
“C’est cette décision qui a été rappelée à M. Batten aujourd’hui”, a-t-elle précisé.
“Par principe, je suis contre les interdictions”, a expliqué pour sa part le co-président des Verts au Parlement Daniel Cohn-Bendit, “mais les autres groupes ont suivi la décision du président”.
“L’interdiction de ce film est une attaque directe à la liberté d’expression. Un parlement qui parle sans cesse de liberté, de démocratie et de tolérance a montré une fois encore que ce sont des mots vides quand il n’est pas d’accord avec ce qui est dit”, s’est insurgé M. Batten, élu du parti britannique UKIP (UK independance party).
“Le jour où le Parlement européen remet le prix Sakharov (sur la liberté de pensée) au militant chinois Hu Jia, la conférence des présidents refuse la liberté d’expression à l’un de ses propres membres”, a-t-il déploré.
Par ailleurs, M. Wilders a annoncé son intention de se présenter aux élections européennes en juin prochain.
“Nous avons l’intention de nous présenter en 2009. Nous sommes en discussion avec d’autres partis. La décision sera prise la semaine prochaine. Mais je ne peux pas encore vous dire avec quels partis nous avons pris langue et avec lesquels nous comptons nous associer”, a-t-il déclaré.
(©AFP / 17 décembre 2008 17h13)
16/12/08
Communiqué de presse du CCOJB · 16 décembre 2008
Bon…j’aime bien Klaus quand il parle du réchauffement climatique, mais ça s’arrête là.
Comme ‘las dit Gad c’est un type pas net, son gouvernement s’est planté en 98 pour corruption manifeste et il est pas certain que le dit Klaus soit tout blanc.
Franchement ne pas hisser le drapeau de l’UE sur sa résidence ça fait un peu mesquin, un peu renacler pour le plaisir, et ça donne un peu l’impression que la présidence de l’UE est assumée a contrecoeur.
Je suis un peu d ‘accord avec Cohn Bendit sur ce coup (oui ça me fait TRES mal de dire ça).
BOn heuruesmeent, celui qui aura els comandes c’est le PM Topolanek, homme de drotie serieux, intégre et plus européen que Klaus (et qui a un tempérament moins…contradictoire)