En février 2007, le général iranien Ali-Reza Askari passait à l’Ouest grâce à une opération des services secrets israéliens (voir l’article de drzz.info). Le général, ancien des Gardiens de la Révolution et ex-directeur du VEVAK, le très redouté service secret extérieur iranien, était le plus haut responsable de la République islamique à avoir été recruté et exfiltré par le renseignement occidental. Il est passé en Turquie, puis est sorti du pays grâce à un agent du Mossad et a rejoint Londres. Depuis la capitale britannique, il s’est envolé pour les Etats-Unis où il vit sous la couverture du programme de protection des témoins du FBI.
“L’affaire Askari” a-t-elle fait des émules ? Il se trouve qu’une nouvelle figure de l’appareil de répression du régime iranien a disparu. Il s’agit de Mohammed Rezia Haran. L’homme portait le grade de colonel qui travaillait dans le VEVAK. Il a fui avec ces deux filles et sa femme en Turquie, où il s’est évaporé à la fin août 2008.
C’est le quotidien turc Hürriyet qui a dévoilé le pot aux roses dans son édition du 13 décembre dernier. L’affaire est encore chaude, et totalement taboue à Téhéran. Reprenons les faits.
Opposé à la répression contre les opposants du régime, c’est à la fin 2007 que le colonel Haran commence à s’approcher des organisations des droits de l’homme via e-mail et téléphone. Il contacte l’agence pour les réfugiés de l’ONU dans la cité frontalière de Van, en Turquie. La suite est évidemment classifiée, mais on peut en déduire que le bureau de Van a fait suivre l’appel à l’UNIT, les services secrets de l’ONU. Et ceux-ci ont diffusé l’information à leurs fondateurs, à savoir le SIS britannique et la CIA américaine. Haran est devenu informateur pour les Occidentaux. Il n’est pas certain, cependant, qu’il ait su pour qui il travaillait. Régulièrement, les espions britanniques, américains et israéliens se font passer pour des agents de pays plus neutres (de l’AIVD néerlandais notamment) afin de ne pas perdre leurs sources. Nul ne sait qui a vraiment recruté Haran.
Mais la police secrète iranienne n’est pas dupe. Elle force le bureau du colonel Haran et y installe des caméras-espions. Plusieurs lettres de menace sont envoyées à sa femme. A l’été 2008, la situation devient si critique que le colonel Haran demande à être immédiatement exfiltré vers l’Occident.
Selon Tabnak , une source crédible basée en Iran, Haran s’est enfui par la route. Son parcours exact n’est pas connu, mais il est notoire les renseignements utilisent deux routes clandestines pour transférer du personnel et du matériel hors d’Iran. La première passe par de l’Iran à la Turquie via la Syrie où le Mossad israélien possède de puissantes filières (ce fut la route utilisée par le général Askari). Le second itinéraire, initié par la CIA, passe par le Kurdistan irakien.
Toujours est-il que Haran quitte secrètement l’Iran, passe la frontière turque et se rend à Van où il arrive le 28 août 2008. Dans un grand numéro d’intoxication, l’ONU annonce l’avoir repéré une dernière fois une semaine après cette date. Depuis, l’homme a disparu en emmenant sa famille avec lui.
Pour les services de renseignement iraniens, la fuite de Haran s’ajoute à d’innombrables défaites subies depuis plus de deux ans. Jamais la République islamique n’a été aussi fragile. Pour mémoire, le dernier service à avoir vu autant de ses cadres fuir à l’Occident était la Moukhabarat irakienne. Est-ce l’annonce d’une fin de régime du côté de Téhéran ?
Si j’étais caricaturiste, je représenterais Bernard Kouchner sautant en parachute, un sac de riz sur une épaule et un Grad tout neuf, prêt à servir, sur l’autre épaule, atterrissant sur le toit bombardé d’un immeuble de Gaza, chaleureusement accueilli par la fine fleur de la direction du Hamas.
Malheureusement, je n’ai pas ce talent, aussi je me contente d’imaginer la scène.
En fait l’idée n’est pas la mienne, mais celle d’Edouard Balladur qui a suggéré à Nicolas Sarkosy de se débarrasser de Kouchner, le ministre des Affaires Etrangères le plus nul, mais aussi le plus prétentieux qu’ait connu la France depuis belle lurette. J’ai eu vent de cette suggestion dans un encart paru dans le Canard Enchainé, qui ne se trompe jamais, enfin, pas souvent.
Il est exceptionnel que Balladur commente les choix de Sarkozy, ce qui donne encore plus de poids à celui qui aurait pu devenir le meilleur président de la République que la France ait connu. Donc, si Sarkozy décide de suivre les conseils de son mentor, il pourrait ouvrir la trappe de l’avion qui le conduira lundi au Caire et faire d’une pierre deux coups: se débarrasser de son ministre des Affaires étranges, et permettre à Kouchner d’aider efficacement ses copains azziates.
A ce stade je vous livre un extrait d’un article paru dans l’excellent blog http://alainlegaret.blogspot.com/
« Lors d’un voyage qu’il a effectué en Israël en février 2008, Bernard Kouchner » a tenu une conférence de presse au consulat de France de Jérusalem durant laquelle il réclamait avec insistance le passage de camions de ciments vers Gaza pour construire une station d’épuration.
Lorsque Olivier Rafowicz d’Infolive TV lui fit remarquer que « des camions humanitaires ont transporté des explosifs vers Gaza », Bernard Kouchner désinvolte, lui répondit en riant « Oui, ben, ça arrive de temps en temps, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise.. ».
Son rire se glaça et l’arrogance prit le relais quand le Directeur d’Infolive TV stupéfait lui lança «c’est quand même beaucoup d’humour pour une chose très grave pour Israël »
Et il avait fichtrement raison Olivier Rafowicz !! Parce que si Bernard Kouchner avait pris au sérieux à cette époque la contrebande d’armes à destination de Gaza, il n’y aurait pas eu de roquettes, il n’y aurait pas eu de morts et il n’y aurait pas eu de riposte israélienne.
Monsieur Kouchner riait quand seuls les israéliens étaient visés. Le terrorisme contre les Juifs, ça l’amuse.”
Mais revenons au “bon docteur”. Outre quelques bols de riz et des munitions flambant neuves, Bernard Kouchner, qui après tout est Docteur en médecine, pourrait aider le Hamas à coller du sparadrap et faire quelques piqûres.
En fait, Bernard Kouchner est logique avec lui même: convaincu que le Secrétariat d’Etat aux Droits de l’Homme, non seulement ne sert à rien mais en plus se met en travers de sa géniale Real politik, il considère qu’il est normal que des camions humanitaires puissent transporter des bombes: “Ces choses la arrivent, n’est ce pas”.
Qui plus est, Kouchner adore tirer sur les ambulances, en l’occurence sur la môme Rama Yade. Il ne risque rien puisque celle ci a cessé de plaire au Président en personne.
Désolée pour vous je ne suis pas Adrienne… et de quel droit vous vous permettez de m’insulter de chienne ! pour la seule raison que je ne partage pas complètement vos opinions… elle est belle la “liberté” !!!
Tu sais trés bien ce que je veux dire, Les français n’ont besoin que l’on importe le conflit israelo-arabe chez eux, ils ont assez de problêmes a régler comme cela.
Pourquoi donc la position de la France est du coté du Hamas lorsque’elle sait trés bien qu’un tiers de la population israelienne vit en permanence sous le feu.
Pourquoi la France si pointilleuse sur les droits de l’homme, ne comdamne pas avec virulence le Hamas et n’aide pas les populations palestiniennes et israeliennes a se débarrasser de ce fléau.
Les saoudiens, les egyptiens, mahmous abbas savent quel danger représente ces terrorristes.
Pourquoi la france autorise t’elle des manifestations pro-hamas qui dégénèrent.
Il faut avoir un language clair, on ne peut pas soutenir la cause palestinienne en soutenant les terrorristes qui détruisent tous les espoirs de cette même cause.
Je suis sûre que la majorité des français en ont marre de cette racaille qui casse pour le seul plaisir de casser
Bienvenue Lucienne
c’est vrai Ashkel et j’ai prié Lucienne de bien vouloir m’en excuser
comme l’ exemple du Racha qui devrait s’appeler Tam
La cause palestinienne a-t-elle progressé en 2008 ? Voilà une question à laquelle il est difficile de répondre.
Ma réponse sera relativiste : il n’y a pas de quoi pavoiser, alors contentons-nous de jouer les gagne-petit.
La situation en Cisjordanie s’est améliorée. Les terroristes des Brigades d’Al Aqsa ont déposé les armes et signé des contrats individuels avec les autorités israéliennes : en échange de leur grâce, ils ont accepté, par écrit, de s’engager à abandonner toute activité terroriste.
Dans certains cas, la famille de leurs fiancées a exigé de voir ces actes signés avant de consentir à ce que leur fille épouse un terroriste repenti. Un moyen pour eux de s’assurer que leur fille ne devienne pas veuve avant l’âge.
Il n’y a plus, aujourd’hui, de cellule terroriste en activité dans toute la Cisjordanie. Celles formées au temps de Yasser Arafat ont été détruites par les Israéliens, avec l’aide de la police d’Abbas. Celles du Hamas ont été démantelées par la police d’Abbas, avec l’aide des Israéliens.
C’est la première fois dans l’Histoire qu’une armée régulière vient à bout de mouvements de guérilla : cela mérite d’être mentionné.
On a également assisté à la création des soldats-Dayton, ces Palestiniens entraînés et armés par les Américains en Jordanie.
Ces policiers-soldats, dont le nombre dépasse désormais le millier, ont fait une entrée fracassante sur la scène palestinienne de la rive occidentale du Jourdain.
Ils sont déployés à Djénine, Hébron et Bethlehem. Là où ils sont cantonnés, les violences des sympathisants islamistes ont totalement cessé. Pendant les troubles liés à l’évacuation de la Maison de la Discorde, à Hébron, ils ont efficacement empêché que les heurts ne dégénèrent en émeutes entre Arabes et Juifs.
Pas plus tard que cette semaine, ils ont mis au pas – fermement mais sans excès de violence – les quelques milliers de personnes descendues dans la rue pour soutenir le Hamas.
L’introduction des soldats-Dayton a, sans conteste, raffermi l’autorité de Mahmoud Abbas en lui conférant de la consistance.
L’expérience de ces super-policiers se poursuit, mais il faut regretter qu’ils n’aient pas été prêts à participer à la reconquête de Gaza. C’aurait été le chemin le plus direct vers l’établissement d’un Etat palestinien, vivant en paix à côté d’Israël.
Important rendez-vous manqué, mais je pense que leur heure de vérité viendra lorsqu’il s’agira de remplacer les Israéliens et de reprendre le contrôle de la Bande de Gaza
Je ne dis pas que c’est tout rose en Judée-Samarie, et que c’est l’idéal.
Voila pourquoi la France doit soutenir Israel sans condition contre le Hamas, et non pas lui donner l’idée qu’il est légitimé, ou par des déclarations ou par des manifestations pro-hamas à Paris ou par des gesticulations vaines, comme la pression faite sur la nouvelle présidence tchéque,et, et, et …