Partie I : les musulmans et la gouvernance islamique
ou
Quand les musulmans partagent
les mêmes objectifs qu’Al Qaida
Sondage international de l’institut spécialisé World Public Opinion, rapporté par www.bivouac-id.com
Une large majorité des musulmans interrogés (à l’exception de l’Indonésie : 49%) dans les différents pays sont favorables à l’établissement d’une stricte charia dans les pays musulmans, ce qui est par ailleurs un des objectifs d’Al Qaida.
De la même façon, une large majorité se dégage dans tous les pays pour souhaiter que les valeurs occidentales ne pénètrent pas les pays musulmans, ce qui est un autre objectif d’Al Qaida.
Enfin, à l’exception de l’Indonésie (35% de sondés favorables), de larges majorités d’Égyptiens (70%), Pakistanais (69%), et de Marocains (71% en 2006) sont favorables à l’unification de tous les pays musulmans au sein d’un seul état musulman ou d’un califat, ce qui est une fois encore un objectif d’Al Qaida. (ce résultat qui figure dans le rapport ne fait pas l’objet d’un graphique).
Les graphiques :
Partie II : Les musulmans et les
attaques sur les troupes américaines
ou
Quand un certain nombre de musulmans
soutiennent les talibans et Al Qaida
Un nombre significatif de musulmans, parfois une majorité dans certains pays, approuvent les attaques sur les troupes américaines. Il existe toutefois de fortes disparités régionales. Si de très larges majorités soutiennent les attaques en Égypte, dans les territoires palestiniens, en Jordanie et au Maroc, les opinions sont plus contrastées au Pakistan ou en Turquie, tandis qu’une nette majorité y est opposée en Azerbaïdjan.
Une majorité relative y est opposée en Indonésie, en nette diminution toutefois par rapport à 2007 (l’écart entre les sondés qui y sont opposés et ceux qui y sont favorables est passé de 44 à 16 points relativement aux troupes américaines déployées en Irak, et de 40 à 20 points relativement à celles présentes en Afghanistan). Ceci est peut-être à mettre en parallèle avec l’oubli progressif du rôle joué par l’armée américaine en Indonésie dans l’apport d’une aide d’urgence après le tsunami de 2004.
Les graphiques :
Partie III : Les musulmans et les
attentats sur les civils américains
ou
Quand une large majorité de
musulmans se démarquent d’Al Qaida
Les graphiques :
Partie IV : Les musulmans et Al Qaida
ou
Quand les musulmans sont atteints
de dissonance cognitive
L’étude montre que la majorité des musulmans des pays étudiés approuve quasiment tous les objectifs d’Al Qaida sur la gouvernance islamique, l’affirmation de l’identité islamique, et rejette les États-Unis et les valeurs occidentales. Toutefois, une large majorité des musulmans rejettent les attentats sur les civils menés par Al Qaida. Il en résulte une ambivalence dans les sentiments des musulmans à l’égard d’Al Qaida et de Ben Laden. Un exemple probant en est apportée par le fort pourcentage des musulmans refusant de donner leur sentiment sur Al Qaida : 39% au total. Ce chiffre traduit l’existence vraisemblable d’un conflit intérieur chez les sondés
Cette ambivalence se traduit par une dissonance cognitive sur le 11 septembre : seule une minorité de musulmans attribuent le 11 septembre à Al Qaida dans tous les pays musulmans sondés, à l’exception de l’Azerbaïdjan et du Nigéria.
Les graphiques :
http://www.terrorismawareness.org/jihad-academia/
Oh braves Chefs d’Etat, réunis dans les superbes hôtels de Sharm el Sheikh, savez-vous où va l’argent que vous avez fait pleuvoir sur Gaza et qui retombera encore, comme la manne dans le désert?
L’argent récolté par l’Autorité palestinienne auprès des Etats-Unis, de l’UE, des Etats arabes et …. d’Israël, est reversé au Hamas; puisque celui-ci n’est pas habilité à recevoir directement ces sous, qui se chiffrent en milliards de dollars. Cette manne est ensuite repartie ainsi:
– Pas plus de 15 % pour les besoins de la population civile
– Environ 30% pour le financement des instances politiques et religieuses du Hamas. Entendez par là dans les poches des big boss, la création d’écoles coraniques et autres infrastructures pour permettre au Hamas civil et militaire de fonctionner dignement
– Environ 25% en salaires pour les valeureux combattants du Hamas et des mouvements associés; vous savez ceux qui sont préposés à la fabrication et au lancement des Quassam, Grad et autres projectiles.
– 30 % pour l’acquisition d’armes, roquettes, explosifs et autres jouets meurtriers
Il faut en effet savoir que L’Iran n’est pas un philanthrope et que les armes sont vendues et non données. Sachant que l’Iran ne reçoit pas directement l’argent du Hamas mais des bandes qui sont chargées de les acheminer à travers le Sinaï à Gaza. Le Hamas achète donc les armes non pas directement aux Iraniens mais aux passeurs.
Il est clair que l’Iran aurait grand tort de se géner de se faire payer pour ses armes puisque cet argent en définitive provient des “aides” occidentales, saoudiennes et de l’argent versé par Israël, correspondant aux droits de douane et autres taxes.
Une partie indéterminée mais certainement importante de cet argent va aux militaires égyptiens chargés d ’empêcher précisément que ces armes, explosifs, ciment et acier (pour construire les tunnels) pénètrent, à travers les tunnels, à Gaza Ces militaires égyptiens reçoivent des sous à la fois des bandes de passeurs qui font transiter les armes dans le Sinaï et du Hamas qui l’achète à ces passeurs, ainsi que je l’ai écrit par ailleurs. Les soldats égyptiens se battent entre eux pour être stationnés dans le Sinaï et le long de la frontière Philadelphie avec Gaza. C’est le meilleur job dans l’armée égyptienne, et net d’impôts, qui plus est.
Voilà pourquoi la frontière égyptienne est et restera toujours poreuse. Les pots de vins aux gardes frontières égyptiens et à leurs supérieurs, bien au chaud au Caire, financés par les généreux donateurs réunis à Sharm el Sheikh ne cesseront jamais, et Moubarak ne peut pas les empêcher, pour peu qu’il ait intérêt à le faire.