Publié par Dreuz Info le 15 avril 2009

A la fin des fêtes de Pessa’h, qui se terminent en Israël  ce mercredi soir,  on achève  la commémoration de cette sortie miraculeuse d’Egypte par le peuple hébreu, qui a duré huit jours. Partagés eux-mêmes en “êtes” et “demi fêtes” ces journées étaient pleines de sens et d’activités familiales.

 


Ces journées (appelées “yom tov”), qui rappellent  la dure épreuve  vécue par  les premiers hébreux,  demeurent très ritualisées. On mange 8 jours durant de la nourriture sans levain, notamment la matzah (pain azyme).

 


Si l’on mange de la matsa (ou matzah)  c’est en souvenir des pains azymes qui n’ont pas eu le temps de lever au moment de la sortie hâtive de l’esclavage d’Egypte. Ce pain azyme rappelle  inexorablement cette fuite précipitée des Juifs d’Egypte et le fait qu’ils n’aient pas eu le temps de faire lever la pâte.

 

 

Au-delà de ce premier niveau d’interprétation, le pain non levé représente le pain des nomades, de ceux qui partent avec la foi dans l’avenir. C’est donc avec une grande foi en Dieu et dans le lendemain que les Hébreux sont partis, sans autre provision que ce pain azyme.

 


Pessa’h reste  une fête très fatigante pour les femmes , entre tout le ménage complet de toute la maison, le changement des vaisselles pour la fête et la cuisine,  on arrive au  soir du Seder  pour entende cette jolie phrase :  ” Nous étions esclaves et maintenant nous sommes un peuple libre….”

 

Les traditions de cette  fête n’ont pas beaucoup changé et c’est toujours agréable de faire des réunions familiales et de belles tables. Que Dieu nous donne toujours de bonnes occasions pour se réunir et fêter des bonnes choses !  Dites comme nous : Amen !

 

Pessa’h c’est est aussi le moment de se souvenir d’ou le peuple juif vient  et ce qu’il  était. Comme c’est bien connu, le peuple qui ne se souvient pas de son passé et ne le marque pas par des fêtes, des commémorations, n’a pas d’avenir…Alors il faut toujours se souvenir et observer ce  rappel annuel de cet événement unique dans l’histoire de l’humanité.

 

 

Un des messages essentiels de Pessa’h, c’est aussi la paix, vivre en paix, parler de paix, et la réaliser, dans le respect de chacun et de l’histoire. Cette fête permet de retrouver  la tradition juive de l’amour de Dieu et d’autrui comme commandements essentiels, reprit ensuite  par Hillel dans le Talmud.

 


Pessah, c’est  enfin  la fête « où les pauvres sont attablés à notre table », où il y’avait une obligation Sainte de donner la Tsedaka aux pauvres. Dés le  premier soir de la fête, se déroule la cérémonie du Seder qui est une occasion d’offrir un Seder à ceux qui n’ont plus rien. Parrainez le seder d’une famille nécessiteuse,  reste un geste hautement important dans la tradition juive. Cette fête  annuelle demeure un rappel universel  de la compassion (envers autrui) et l’humilité (face a Dieu).

 


 

Ftouh Souhail, Tunis

 

 

 

Nota : En Diaspora, les Juifs célèbrent 2 Seder (15 et 16 Nissan), alors qu’en Israël,  ils célèbrent que le premier. Ces deux premiers jours sont fériés et chômés en Israël.

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