CÉRÉMONIE | Tout en rappelant l’importance du devoir de mémoire, les intervenants ont tous fait part de leurs critiques vis-à-vis des propos du président iranien.
CHLOÉ DETHURENS | 21.04.2009 | 00:05
«Plus jamais ça!» La consternation et l’émotion étaient vives hier, lors de la commémoration annuelle de la Shoah, sur la place des Nations. En rappelant le devoir de mémoire lié au génocide des juifs, tous les intervenants et personnalités présentes ont vivement critiqué les propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, tenus dans l’après-midi lors de la Conférence de Durban II.
Devant quelque 3000 personnes encadrées par un important et strict dispositif de sécurité (fouille obligatoire à l’entrée), responsables de la communauté juive de Genève et personnalités se sont succédé sur scène. Objectif: maintenir le souvenir du génocide parmi les jeunes générations, alors même qu’au fil des ans, les rescapés de la Shoah se font de plus en plus rares. «Dans quelques années, les négationnistes pourront crier à voix haute leurs mensonges, il n’y aura plus de survivants pour les faire taire», a déploré Joël Herzog, président du comité d’organisation de la cérémonie. «L’exemple scandaleux qui s’est produit à l’ONU aujourd’hui ne fait que renforcer la pertinence de notre rassemblement.»
Après les responsables de la communauté juive de Genève, l’écrivain Elie Wiesel, déporté à Auschwitz-Birkenau et à Buchenwald durant la guerre, a lui aussi fait part à l’assemblée de son indignation face aux propos «vulgaires» du président Ahmadinejad. En livrant le témoignage de sa déportation, le Prix Nobel de la paix a posé une question à l’assemblée, muette et pétrie d’émotion: «Si Auschwitz n’a pas guéri le monde de l’antisémitisme, qu’est-ce qui le guérira? Si quelqu’un m’avait dit qu’un jour je serais ici et qu’en face, un chef d’Etat iranien dirait des choses si laides et insolentes en public, en étant fier… je ne l’aurais pas cru.»
L’écrivain n’a de loin pas été le seul interlocuteur de la soirée à faire le lien entre la Conférence de Durban II et cette cérémonie du souvenir. L’ancien ministre de la Justice canadien, Irwin Cotler, a vivement critiqué les propos tenus par le président iranien, regrettant que celui-ci ait bénéficié d’un podium pour exprimer ses idées à Genève. «Il n’aurait pas dû y être invité», a déclaré cet avocat spécialisé dans la défense des droits de l’homme. L’écrivain et philosophe Bernard-Henri Lévy est allé plus loin et a vivement critiqué l’attitude de la Suisse: «Cet accueil n’est pas digne de la démocratie de ce pays. Le président de la Confédération a entamé ce qu’il y a de plus beau dans la tradition de neutralité de la Suisse. Ceux qui sont rassemblés ici aujourd’hui vont donner une leçon d’antiracisme à un président psychopathe», dont les propos ont également été condamnés par la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad).
Autre invité de cette cérémonie, le président du Conseil d’Etat Laurent Moutinot. Pour le magistrat, «cette commémoration prend aujourd’hui une importance toute particulière. Il va de soi que les propos tenus doivent être qualifiés d’intolérables.»
Devant cette consternation générale, l’émotion de la cérémonie n’en a été que plus vive. Minute de silence, allumage de la flamme de la mémoire par des rescapés de la Shoah, hommages divers et chants traditionnels ont suivi la lecture des noms de victimes du génocide par des jeunes.
Israël, même indirectement, même verbalement, c’est pour l’Iran se faire une place dans un conflit qui ne le concernait pas à l’origine.
Le racisme n’est plus ce qu’il était, perdu entre l’accomplissement aussi obsessionnel que personnel que recherchent ses nouveaux adhérents et la dérégulation dogmatique engendrée par le peu de morale des marchands d’armes.
Heureusement, il nous reste la religion, seul et unique rempart garantissant fanatisme territorial et justice œcuménique à ceux prononçant son nom.
Avec la disparition du racisme banal, les associations parasitaires pour l’entrée en boîte de nuit pour tous peuvent s’inquiéter…
La suite ici : http://souklaye.wordpress.com/2009/04/20/bloc-note-l’alter-racisme/
Rien ne semble avoir changé depuis 1298, où Marco Polo dictait ses souvenirs à Rustichello de Pise…
« Mulecte est une région où vivait autrefois le Vieux de la Montagne. Ce nom de Mulecte signifie en français « Dieu de la Terre ». Je vais vous raconter l’histoire domme Marc Pol l’apprit lui-même des habitants de cette région.
Le Vieux de la Montagne s’appelait en leur langue Aloadin. Il avait un jardin clos entre deux montagnes, le plus grand et le plus beau qu’on ait jamais vu au monde, avec les fruits les plus délicieux, des maisons et des palais les plus splendides, tout pleins d’ors et de peintures. Il coulait dans ce jardin des rivières de vin, de lait, de miel et d’eau. Le plus belles dames et demoiselles du monde y jouaient de tous les instruments et y chantaient à merveille. (…) Le Vieux de la Montagne faisait croire à ses hommes que ce jardin était le Paradis. D’ailleurs, c’est ainsi qu’il l’avait fait, en suivant l’exacte description que Mahomet donne du paradis. (…)
Le Vieux de la Montagne appelait à sa cour des jeunes gens de la région, de douze ans environ, qui rêvaient de devenir chevaliers. Il leur racontait l’histoire du Paradis de Mahomet, et les enfants le croyaient, comme le croient tous les musulmans du monde. Le Vieux leur faisait boire un breuvage somnifère. Et une fois endormis, les faisait déposer à dix, six ou quatre dans ce jardin. (…)
A leur réveil, les enfants pensent être au Paradis, tant l’endroit est magnifique. Les dames et les demoiselles leur font sans cesse des douceurs. (…) Le Vieux de la Montagne tient noble, digne et grande cour, et fait croire à son entourage qu’il est un grand prophète. (…)
Quand le Vieux veut faire assassiner un grand seigneur, il dit à ses Assassins : « Allez assassiner un tel. A votre retour, vous retournerez au Paradis, et si par malheur vous mourez, je vous y ferai porter par mes anges. » (trad MH Tesnière)
Grands mercis pour ce Mot sur la Commémoration de la SHOAH, une Commémoration marquée par des propos de l’Iranium !
De ces Propos, rien à ajouter, sauf des Questions en lien avec l’Agir et la Vigilance, que nous connaissons bien, hélas !
De la Commémoration, hier-soir, avons eu ce Bonheur d’accueillir, d’un de nos AmiEs, en pps, un Vidéo intitulé « 20 avril 1945 » et, de son Visionnement, une Pensée nous est venue à notre personne; une Pensée qu’il nous fait plaisir de partager à tout DRZZ :
« 20 avril 1945 : Il y a, dans ce Vidéo, ce Quelque Chose qui dépasse l’Entendement humain qui, parfois tjrs-et-en-corps, ose contre et envers les Enfants d’Israël ! En Souvenir de… ! » Marcel (Fafouin), 20 avril 2009 / 26 nissan 5769.
Voilà ! – 21 avril 2009 –