Sacha Baron Cohen est l’homme de toutes les contradictions. Titulaire d’un doctorat en Histoire de l’Université de Cambridge, il aurait pu songer à une carrière académique, mais il s’est tourné vers le cinéma.
Grand admirateur de “la Panthère Rose”, il a voulu renouveler le genre de la satire. Après “Ali G.”, où Cohen descend en flammes la culture du rap et “Borat”, où il présente un condensé de l’arriéré moyen (laid, ringard, misogyne, raciste et antisémite), Cohen a voulu toucher à un autre domaine, en proposant un film ouvertement homophobe.
Qu’on le dise d’emblée : Cohen est un champion de la vulgarité. Si “Borat” était un film drôle, “Brüno” est irregardable. Loin d’être une ode à la tolérance, Cohen déteste les homosexuels et cela se voit. Tous les clichés homophobes passent dans le film.
Reconnaissons une seule qualité à Cohen : celle d’être courageux. Il s’est rendu dans le Mea Shearim, les orthodoxes juifs, et a manqué d’y être lynché. Plus tard, il est allé au Liban, dans un camp de réfugiés palestiniens, et y a rencontré en tenue affriolante le leader des Brigades des Martyrs d’Al Aqsa. Depuis, il est menacé de mort par le groupe terroriste !
Mais dénoncer l’intolérance religieuse face à l’homosexualité n’était pas vraiment le but d’un film que les médias occidentaux n’ont pas compris. Peut-être, aussi, parce qu’ils ignorent que Cohen, dans sa vie privée, est un juif très pieux qui mange casher, respecte le shabbat et passe le plus clair de son temps à la synagogue.
En réalité, Sacha Baron Cohen ressemble plus aux gens qu’il veut choquer qu’aux personnages qu’ils brocardent. A éviter.
Je n’ai pas vu ce film comme etant un film homophobe. Je l’ai plutot compris comme un film passant au vitriol le star system, les gens et parents qui sont pret à tout pour reussir dans ce milieu. Une denonciation de la superficialité des acteurs qui defendent des causes humanitaire comme certains s’improvisent chercheurs scientifiques sur le web.
La mise en avant d’une certaine perception de l’homosexualité par certains groupes. Il y aurait encore bien des choses à dire tant les sujets abordés dans le film sont nombreux. Nous ne l’avons pas compris de la même maniere, c’est le moins que l’on puisse dire. En tout cas, ce film m’a bien fait marrer.
Je pense que nous n’avons pas vu le même film ou tout du moins nous ne l’avons pas compris de la même maniere.
Je me souviens d’un film qui est passé sur la 6 dans le milieu de la mode, et qui se finit à Ibiza et où la communauté gay qui y est presentée, (si les image ne sont pas aussi forte que dans “Bruno”), le fond y est le même, et pour autant on n’a pas parler de film homophobe bien qu’on y ait la “chochote”, les sado, les echangistes, la drogue etc…. Ok ce n’est pas specifiquement la communauté gay qui y est le vecteur principal, mais elle y est ainsi decrite.
Mais je comprends parfaitement que cette associations puisse choquer certaines personnes de cette même communauté ou autres. Il faudrait demander à l’acteur si cela est le but recherché avant de lui faire des proces d’intentions.
Si effectivement le but rechercher releve de l’homophobie, de la la mise à l’index par l’amalgame de toute une communauté, alors que comprends votre point de vue, et je le partagerait. Ne detenant pas la verité, je peut effectivement me tromper dans l’interpretation du film.