Un groupe de musulmans en colère a tué, samedi 1er août, six chrétiens et blessé une dizaine d’autres qu’ils accusaient d’avoir profané le Coran. Les agresseurs ont également incendié quarante maisons et une église, dans un village de l’ouest du Pakistan, a-t-on appris de source officielle.
Six chrétiens, dont un enfant, ont été tués et plus d’une dizaine ont été blessés dans ce triste incident”, a déclaré le ministre des minorités Shahbaz Bhatti. “Des individus ont accusé les chrétiens d’avoir profané le Coran”, a-t-il ajouté, précisant que ces accusations étaient “sans fondement”. Il n’a pas donné de précisions sur ladite profanation. “Les morts sont tous des chrétiens. On m’a dit qu’ils avaient été brûlés vifs”, a poursuivi le ministre.
Un affrontement entre chrétiens et musulmans avait éclaté fin juillet dans le village à propos du Coran, et avait été par la suite résolu, selon la police. Les tensions ont refait surface samedi, avec l’attaque contre la communauté chrétienne et l’incendie des bâtiments. “Selon nos informations (…) il s’agit du même différend”, a déclaré le chef de la police locale, Inkisar Khan. La télévision pakistanaise a montré la police utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser la foule en colère.
Profaner le Coran est passible de la peine de mort au Pakistan, où l’Islam est la religion dominante. Les chrétiens, qui représentent moins de 3 % de la population, affirment que les lois anti-blasphème sont utilisées pour exercer des représailles sur leur communauté.
LEMONDE.FR avec AFP | 01.08.09 |
l’Islam va égorger laFrance
Toute sa vie, Jacques Ellul, disparu 1994, aura professé l’anticonformisme. Juriste, historien, théologien, ce protestant peu sensible aux honneurs s’est rarement trompé. Allergique dès les années 1930 au marxisme, qu’il connaissait bien, persécuté sous Vichy, « Juste parmi les nations » pour avoir sauvé desfam illes juives, il fut, dès les années 1950, l’un des critiques les plus pénétrants du progrès technique et l’un des inspirateurs de la préoccupation écologique Il nous montre qu’on peut etre de gauche, et démasquer l’imposture islam.
http://livres.lexpress.fr/critique.
Non à l’intronisation de l’Islam enFrance
Article de Jacques Ellul
“Ce n’est pas une marque d’intolérance religieuse : je dirais “oui”, aisément, au bouddhisme, au brahmanisme, à l’animisme…, mais l’islam, c’est autre chose. C’est la seule religion au monde qui prétende imposer par la violence sa foi au monde entier.
Je sais qu’aussitôt on me répondra : ” Le christianisme aussi ! “
Et l’on citera les croisades, les conquistadors, les Saxons de Charlemagne, etc. Eh bien il y a une différence radicale.
Lorsque les chrétiens agissaient par la violence et convertissaient par force, ils allaient à l’inverse de toute la Bible, et particulièrement des Evangil es. Ils faisaient le contraire des commandements de Jésus, alors que lorsque les musulmans conquièrent par la guerre des peuples qu’ils contraignent à l’Islam sous peine de mort, ils obéissent à l’ordre de Mahomet.
Le djihad est la première obligation du croyant. Et le monde entier doit entrer, par tous les moyens, dans la communauté islamique.
Je sais que l’on objectera : “Mais ce ne sont que les ’intégristes’ qui veulent cette guerre.”
Malheureusement, au cours de l’histoire complexe de l’Islam, ce sont toujours les “intégristes”, c’est-à-dire les fidèles à la lettre du Coran, qui l’ont emporté sur les courants modérés, sur les mystiques, etc.
Déclarer sérieusement qu’enFrance l’adhésion de “certains musulmans” à l’intégrisme est le résultat d’une crise d’identité est une désastreuse interprétation.
L’intégrisme en Iran, en Syrie, au Soudan, en Arabie Saoudite, maintenant en Algérie est-il une réaction à une crise d’identité ?
Non, l’intégrisme est seulement le réveil de la conscience religieuse musulmane chez des hommes qui sont musulmans mais devenus plus ou moins “tièdes”.
Maintenant, le réveil farouche et orthodoxe est un phénomène mondial. Il faut vivre dans la lune pour croire que l’on pourra “intégrer” des musulmans pacifiques et non conquérants. Il faut oublier ce qu’est la rémanence du sentiment religieux (ce que je ne puis développer ici). Il faut oublier la référence obligée au Coran. Il faut oublier que jamais pour un musulman l’Etat ne peut être laïque et la société sécularisée : c’est impensable.
Il faut enfin oublier comment s’est faite l’expansion de l’Islam du VIe au IXe siècle. Une étude des historiens arabes des VIIe et IXe siècles, que l’on commence à connaître, est très instructive : elle apprend que l’islam s’est répandu en trois étapes dans les pays chrétiens d’Afrique du Nord et de l’Empire byzantin. Dans une première étape, une infiltration pacifique de groupes arabes isolés, s’installant en paix. Puis une sorte d’acclimatation religieuse : on faisait pacifiquement admettre la validité de la religion coranique. Et ce qui est ici particulièrement instructif, c’est que ce sont les chrétiens qui ouvraient les bras à la religion soeur, sur le fondement du monothéisme et de la religion du Livre, et enfin lorsque l’opinion publique était bien accoutumée, alors arrivait l’armée qui installait le pouvoir islamique — et qui aussitôt éliminait les Eglises chrétiennes en employant la violence pour convertir.
Nous commençons à assister à ce processus enFrance (les autres pays européens se défendent mieux). Mais c’est du rêve éveillé que de présenter un programme de fédération islamique en France , pour mieux intégrer les musulmans. Ce sera au contraire le début de l’intégration des Français dans l’islam.
La seule mesure juridique valable, c’est de passer avec tous les immigrés un contrat comportant : la reconnaissance de la laïcité du pouvoir, la promesse de ne jamais recourir au djihad (en particulier sous forme individuelle — terrorisme, etc.), le renoncement à la diffusion de l’islam enFrance . Et si un immigré, beur ou pas, désobéit à ces trois principes, alors, qu’il soit immédiatement rapatrié dans son pays.”
Article paru dans l’hebdomadaire Réforme le 15 juillet 1989. Jacques Ellul, juriste, historien, théologien, sociologue, est décédé en 1994. De son vivant, il a publié plus de 600 articles et 48 livres, traduits dans une douzaine de langues, dont plus de la moitié en anglais. De 1953 à 1970 il fut un membre du Conseil National de l’Eglise Protestante Réformée deFrance . Professeur d’Histoire et de Sociologie des Institutions, à l’Université de Bordeaux, son oeuvre inclut des études sur les institutions médiévales d’Europe, l’effet de la technologie moderne sur la société contemporaine, ainsi que la théologie morale. Il fut reconnu par des cercles académiques américains comme l’un des plus importants penseurs contemporains.
Regard.eu
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1730
22 mai 2009