Publié par Dreuz Info le 16 décembre 2009

   
   
  
   
   
  
  
L’Ère du cannibalisme sarcophage
  
  
Michel Garroté
   
  
Mercredi 16 décembre 2009 – 29 Kislev 5770
   
  
Le présent article est inhabituellement long et comporte plusieurs citations, longues elles aussi. La première partie du présent article mentionne d’une part, le récent test d’un missile de 2’000 km de portée en Iran ; et d’autre part, l’inquiétude que l’Iran chiite suscite dans six pays sunnites du Golfe. La deuxième partie du présent article cite le Figaro (et à travers lui le Times de Londres) à propos de l’hydrure d’uranium iranien. Une fois de plus, de graves soupçons pèsent d’une part, sur le programme nucléaire iranien ; et d’autre part, sur les ayatollahs intégristes iraniens qui ne cessent de répéter qu’ils veulent rayer le peuple israélien de la carte du Proche Orient et effacer Israël de la page du temps. La troisième partie cite une dépêche de l’Associated Press sur le nouveau « procès » de deux Suisses en Libye, « procès » dénoncé par Amnesty International (qui pour une fois prend la défense de non musulmans en terre d’islam).

La quatrième partie cite 7sur7.be à propos d’une mosquée belge qui va lancer des appels à la prière avec des hauts parleurs sur ses minarets. Ce qui élargit le débat sur l’identité belge. Hormis les Bruxellois, les Wallons et les Flamands, la Belgique comporte aussi des enclaves mahométanes. En cas de scission, la Belgique devra en tenir compte. La cinquième partie cite riposte laïque à propos de la milice islamique de la mosquée Polonceau en France. Je note que la presse ne s’intéresse pas à cet aspect de l’islam français. Alors que cette même presse, ces dernières années, nous a plusieurs fois prit la tête avec ses théories sur la Ligue de Défense Juive, le Betar et Consorts.

Pour ce qui me concerne, on ne peut pas et on ne doit pas dissocier, d’une part, ce qui se trame actuellement au Maghreb, au Proche et au Moyen Orient, notamment en Iran et en Libye ; et d’autre part, ce qui se passe en France et en Belgique. Quant au vote suisse contre les minarets, il a, sans le vouloir, initié, sur Internet, un débat sans précédent à propos de l’islam. L’idée du référendum tel qu’il se pratique en Suisse fait peur aux politiciens européens, mais il fait envie aux citoyens européens. Ainsi, un large fossé se creuse, toujours plus, entre d’une part, les élus politiques qui dénoncent « l’islamophobie » ; et d’autre part, une majorité – incontestable et grandissante – de citoyens qui en ont assez qu’on les accuse d’être xénophobes et intolérants, alors qu’actuellement, le seul extrémisme réellement dangereux, se situe du côté mahométan, aussi bien en terre d’islam qu’ici en Europe. On me dit que tout cela s’explique par notre addiction aux hydrocarbures.

L’argument me convainc, mais il me convainc qu’à moitié. D’abord, car nous avons également une addiction à d’autres matières premières. Et dans ce cadre, ce n’est pas parce que nous importons, par exemple, du café et du cacao que nous cédons sur toutes les revendications – au demeurant inexistantes – animistes, fétichistes et maraboutistes. La seule religion qui comporte actuellement une dimension politique et qui – de ce fait – prend des allures de revanche et de conquête, c’est la religion mahométane. On veut nous interdire de mettre cela par écrit tel que je le fais ici et maintenant. Alors que nous n’avons strictement aucune animosité personnelle envers tel ou tel mahométan en sa qualité de personne humaine. Nous avons longtemps dénoncé le communisme soviétique. Et l’on nous a bêtement taxés d’anticommunistes primaires, systématiques et viscéraux. Mais l’on ne nous a jamais dit pour autant que nous étions « russophobes » ou que nous étions « intolérants » envers la culture slave.

En revanche, le simple fait de relater, par écrit, ce qui se passe à Téhéran, à Tripoli, aux mosquées de Limbourg, de Genk et de Polonceau, ce simple fait nous transforme, comme par magie, en « islamophobes ». La qualité du débat est devenue franchement médiocre. Les conséquences pourraient en être catastrophiques sur tous les plans et pas seulement sur le plan intellectuel.
  
  

   
  
l’Iran a testé avec succès un missile de longue portée, une version améliorée du Sejil 2, capable d’atteindre une cible à 2’000 km de distance. Concrètement, ce missile à deux étages, propulsé au combustible solide, peut donc atteindre Israël et les bases de l’armée américaine dans le Golfe. Et à propos de défense et d’attaque justement, le Conseil de Coopération du Golfe (CCG), qui s’était réuni hier mardi au Koweït, veut créer une force d’intervention d’urgence pour pouvoir parer rapidement à une agression étrangère. Le CCG regroupe Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui réunissent à eux six 45% des réserves pétrolières mondiales.

Dans le Figaro du 15 décembre on peut notamment lire (extraits) : “Le Times a publié lundi des documents qui prouveraient que l’Iran est en train de finaliser sa bombe atomique. Washington prend l’affaire au sérieux. Que cache vraiment le programme nucléaire iranien ? Au moment où les menaces de sanctions à l’ONU se font plus pressantes, les États-Unis ont annoncé mardi une enquête après un article du Times affirmant que l’Iran étudiait un composant de bombe nucléaire. Un signe que Washington prend au sérieux cette information démentie par Téhéran. Le quotidien britannique s’est procuré un document technique iranien qui pourrait dater de 2007, décrivant un programme sur quatre ans ayant pour objet l’hydrure d’uranium. Selon des experts consultés par le journal, aucun usage civil ou militaire ne justifierait une telle démarche, hormis la fabrication d’une arme nucléaire. Physicien et président de l’Institute for Science and International Security (Isis) basé à Washington, David Albright, cité par le Times, le confirme : «Il n’y a pas d’application civile possible (…) c’est une indication très solide de recherche sur des armements». Selon le Times, l’hydrure d’uranium est également l’élément dont s’est servi le Pakistan pour fabriquer «sa» bombe. Plusieurs agences de renseignement occidentales disposeraient de ce document, qui a également été transmis à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique.

S’il était authentifié (la date du document n’est pas confirmée), il serait la preuve que Téhéran a continué de mener un programme pour se doter de l’arme atomique après 2003, malgré ses engagements auprès de la communauté internationale. Le quotidien a également publié un «mémo» daté de décembre 2005 qui identifierait le responsable iranien de l’agence soupçonnée de concevoir ce programme nucléaire clandestin, un certain Mohsen Fakhrizadeh. Dans une lettre aux douze départements de son agence, il s’interroge à mots couverts sur la manière dont doivent être menées des recherches : «La manière la plus appropriée pour obtenir le personnel adéquat est d’employer les personnes travaillant sur les recherches correspondantes dans le passé.» Selon le Times, ce mémo ferait référence aux travaux entrepris par l’Iran pour se doter de la bombe dans les années 90, officiellement interrompus en 2003. «On peut dire avec une grande certitude que les États-Unis vont enquêter sur ces informations», a déclaré mardi le porte-parole du département d’État américain, Philip Crowley, qui n’a pas voulu en dire plus, soulignant que l’administration ne discutait pas avec la presse des «sujets relevant du renseignement». (…) Si ces informations se confirmaient, elles pourraient fournir des arguments à ceux qui estiment qu’il faut durcir le ton face à l’Iran sans tarder. Déjà visée par cinq résolutions du Conseil de sécurité, la République Islamique a annoncé son intention de construire dix sites d’enrichissement supplémentaires” (Le Figaro).

Associated Press écrit :  “Au lendemain de la publication du vote de 57,5% des Suisses contre les minarets, le dictateur libyen menaçait la Suisse et un “nouveau procès” était annoncé contre deux otages suisses innocents retenus en Libye. A ce propos, Associated Press écrit notamment (extraits) : “A quelques jours de leur deuxième procès, les deux Suisses retenus en Libye et leur avocat n’avaient pas encore reçu mardi d’acte d’accusation. Amnesty International a dénoncé de son côté les conditions de ce nouveau procès “inéquitable” qui doit finalement se tenir les 19 et 20 décembre à Tripoli. Max Göldi et Rachid Hamdani “n’avaient pas eu droit à un premier procès équitable, mais à un procès politique”, a répété l’organisation de défense des droits de l’homme. Or, le deuxième procès ne se présente pas sous des auspices plus favorables. Sa date vient d’être avancée, alors qu’il devait avoir lieu mardi prochain. En outre, aucune accusation concrète n’a encore été formulée et les deux Suisses ignorent encore ce qui va leur être reproché. Dans un tel cas, ils devraient être immédiatement autorisés à rentrer au pays, a souligné Amnesty”.

“Le droit à un procès équitable figure à l’article 14 du Pacte international sur les droits civils et politiques, dont la Libye est signataire, a rappelé l’ONG. Selon elle, le report de la première procédure judiciaire, qui a eu lieu le 16 novembre dernier, violait déjà les principes inscrits à cet article. Les droits de la défense avaient été entravés de manière inadmissible. Le Pacte précise que l’accusé doit disposer de suffisamment de temps pour préparer sa défense et avoir des contacts avec son avocat. Or, le 16 novembre, Rachid Hamdani et Max Göldi ont été amenés à une audience de tribunal après 50 jours de détention passés à l’isolement et n’ont pas pu être assistés sur place d’un avocat. Leur demande d’avocat avait été refusée. Parallèlement, l’avocat des deux hommes d’affaires n’avait reçu les accusations que quelques jours avant cette audience. Le 30 novembre, il n’avait pas pu présenter les arguments de la défense. Le tribunal avait ensuite condamné les deux hommes à une peine de 16 mois de prison et à une amende”.

“Un recours ayant été déposé, une audience avait été fixée au 22 décembre. Selon Amnesty, des peines de prison ne doivent pas être prononcées lorsque des personnes violent les prescriptions sur le séjour dans un pays. L’organisation demande donc aux autorités libyennes d’annuler les peines de prison prononcées et de classer la deuxième procédure si aucune accusation substantielle n’est apportée. Dans ce cas, les deux Suisses devraient pouvoir retourner immédiatement dans leur pays. Max Göldi, responsable d’ABB en Libye, et Rachid Hamdani, employé par une entreprise de construction, sont retenus à Tripoli depuis le 19 juillet 2008. Ils ont passé dix jours en détention en juillet 2008 et ont été séquestrés durant sept semaines dans un lieu tenu secret en septembre dernier. Leurs déboires ont commencé quatre jours après l’arrestation provisoire pour maltraitance d’Hannibal Kadhafi et de son épouse, qui se trouvaient dans un palace de Genève. Leur séjour prolongé, depuis plus de 500 jours, fait partie des mesures de rétorsion prises par le régime libyen à la suite de l’arrestation du fils Kadhafi” (Associated Press).

7sur7.be écrit :  “Une mosquée belge va lancer des appels à la prière avec des hauts parleurs sur les minarets. L’autorisation va être donnée par un échevin (adjoint au maire) musulman. La mosquée de Beringen veut se munir de haut-parleurs. La mosquée Fatih de Beringen, dans le Limbourg, a demandé l’autorisation aux autorités locales de lancer l’appel à la prière avec des haut-parleurs fixés sur les minarets. Si cette requête suscite la polémique, elle a déjà été acceptée par la ville de Genk, où cette pratique existe depuis plusieurs années. Il y a deux semaines, les citoyens suisses s’étaient prononcés à 57% pour une interdiction des minarets. Selon une enquête, plus de 6 Flamands sur 10 abonderaient en ce sens. La mosquée Fatih à Beringen est l’un des rares lieux de culte islamique en Belgique munie de minarets. Le président de la mosquée Yilmaz Centurk a confirmé que la requête avait bel et bien été introduite. Quant aux autorités communales de Beringen, elles se penchent actuellement sur la demande. “J’espère que le collège échevinal pourra rendre sa décision de manière collégiale encore cette semaine. Jusque-là, j’aimerais ne plus faire de déclaration, bien que vous vous doutiez de ma position”, a commenté Selahattin Koçak (sp.a), échevin à Beringen” (lu sur : 7sur7.be).

Riposte laïque écrit (extraits) :  “Comme nous l’avons déjà mentionné, il est dangereux de vouloir exercer ses droits de citoyen français dans l’enclave musulmane de Barbès, dont les rues, chaque vendredi à midi, sont occupées illégalement par des musulmans pour leur prière. Les agressions, verbales voire physiques, de passants par des musulmans des mosquées Myrha et Polonceau ne se comptent plus : parmi les victimes, un journaliste du Parisien, des touristes canadiens, des passants qui essayaient d’emprunter la rue Myrha, d’autres passants qui prenaient des photographies et dont des musulmans ont cassé ou menacé de casser les appareils photos (rue Myrha et Polonceau), et des femmes expulsées sans ménagement pour la simple raison qu’elles étaient en train de regarder les « fidèles » musulmans en train de prier (rue Myrha). Un de nos informateurs nous a indiqué qu’un homme blanc a été interpellé, vendredi 20 novembre 2009, rue des Poissonniers, par des membres de la milice islamique de la mosquée Polonceau, qui croyaient qu’il était en train de filmer : « Vous avez une caméra, là ? On veut pas de photos ici ! »”.

“La semaine suivante, vendredi 27 novembre, sur le boulevard Barbès, au commencement de la rue des Poissonniers, c’est un cameraman, qui tenait à la main, à son côté, une grosse caméra professionnelle, qui a été refoulé manu militari par les miliciens de la mosquée Polonceau : « Vous filmez pas ! On veut pas de ça ici ! ». Ces miliciens islamistes ne se doutaient pas que Maxime Lépante rôdait dans la foule, invisible mais présent, et a pu prendre une photographie de ce cameraman, juste avant qu’il ne soit expulsé : Ce cameraman se trouvait, vendredi 27 novembre 2009, sur le boulevard Barbès, au commencement de la rue des Poissonniers, où il regardait paisiblement les musulmans priant dans la rue. A droite, un membre de la milice musulmane de la mosquée Polonceau, qui vient de remarquer la camera du cameraman, et qui va, dans quelques instants, expulser ce dernier manu militari. La semaine dernière, vendredi 11 décembre, c’est un adhérent parisien de Debout La République (DLR) qui a été agressé rue des Poissonniers, par les miliciens de la mosquée Polonceau, alors qu’il se contentait de filmer les musulmans assis sur leurs tapis de prière”.

“L’auteur de cet article était malheureusement à Clichy, en ce vendredi 11 décembre, pour y filmer des prières musulmanes illégales en pleine rue, et n’a pu être témoin de l’agression contre le courageux membre de Debout La République. Mais celui-ci a réussi à filmer la plus grande partie de l’agression dont il a été victime, et à la mettre en ligne. Les propos que l’on entend dans cette vidéo sont ceux de délinquants qui s’imaginent pouvoir donner des ordres aux citoyens français et plus largement à tous les passants ; qui veulent édicter leur propre loi, au mépris des lois de la République française – des propos comme ceux-ci :« On ne veut pas que vous filmiez ! Point final ! C’est tout ! » – ou encore : « Moi j’vous dis la vérité, [dès que] la prière est finie, j’vous prends votre caméra sans pitié avec de la violence ! ». La nature des propos tenus par les miliciens de la mosquée Polonceau, leur violence, leur répétition, prouve à quel point ces sinistres personnages représentent un danger pour les passants qui s’aventurent dans cette zone que la police nationale leur livre, sur ordre des autorités, chaque vendredi”.

“Après cette agression en règle contre un citoyen qui ne faisait qu’exercer ses droits, l’on ne peut qu’exiger des autorités françaises qu’elles cessent de tolérer ces comportement intolérables, et qu’elles mettent fin, le plus rapidement possible, au comportement criminel des nervis qui ont pris le contrôle de la place publique, qui y font régner leur loi, et qui agressent les passants – et qu’elles mettent fin aux occupations illégales de rues entières du quartier Barbès par des musulmans. Quant à lui, Maxime Lépante continuera à filmer dans les rues du quartier Barbès, malgré les agissements criminels de la milice fasciste de la mosquée Polonceau et des employés de la mosquée Myrha, afin de continuer à informer les lecteurs, et le plus vaste public possible, de ce qui se passe dans l’enclave musulmane de Barbès (lu sur ripostelaique.com).

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