Publié par Dreuz Info le 14 janvier 2010

Il y a des vies qui sont si pleines de sens qu´elles portent en elle le flambeau de l´espoir.

 

Il y a des moments essentiels où le vrai choix se pose, celui qui fera de nous des êtres de Bien ou celui de notre capitulation devant le Mal.

 

Il y a des instants fondateurs de Soi où soudain le mot “courage” ne veut rien dire tant il semble naturel qu´il faille s´engager pour nos frères en humanité.

 

Plus simplement, il y a des hommes et des femmes qui ont un cœur qui bat et  tendent la main sans crainte, à celles et ceux qui sont pris dans les tourmentes de l´histoire.

 

Miep Gies était l´une de ces femmes. Le 15 Février 2009, jour de son centième anniversaire,  elle déclarait :

 

Je ne suis pas un héros. J’ai seulement fait ce que j’ai pu pour aider.”


Quand, en 1942, le père d´Anne lui demanda de l’aider à cacher sa famille, elle n’a pas hésité l´ombre d´un instant et dans son livre ” Elle s´appelait Anne Franck”, elle racontait
:


 
“Il y a des échanges de regards qui ne se produisent qu’une ou deux fois dans une vie, c’était un de ceux-là. Je lui ai répondu ‘bien sûr’.

 

Tout est là, dans ce don de soi qui semble si naturel aux grandes âmes et durant plus de deux années, elle a permis à la famille Franck de survivre.


Et pourtant était-il si évident d´aider la famille Franck quand il est tellement plus simple de devenir aveugle et sourd à la souffrance de l´Autre ? Sans parler bien entendu de ceux qui, en cachette, jouissent d´une dénonciation anonyme qui apporte la mort et la désolation.


Lorsque le 4 août 1944, la famille Frank a été dénoncée, arrêtée et déportée par la Gestapo, Miep Gies a gardé tout près de son cœur le journal d’Anne pour le cas où elle reviendrait. Mais Anne est morte du typhus à Bergen-Belsen, et comme vous le savez, c´est à son père, le seul qui ait survécu, que Miep Gies  a rendu ce journal.

 

Ce même journal d´ailleurs dont le Hezbollah a censuré la publication, comme s´il suffisait de taire la voix des victimes pour taire l´ignominie !

 

 Miep Gies a quitté notre monde qu´elle avait éclairé de la pureté de son âme. Elle avait été honorée pour ses gestes de fraternité et d´Amour  qui s´offrent à nous comme un exemple à vivre, honorée comme Juste des Nations également par l´institut Yad Vashem ” La main et le nom”.

 

Et, en effet, elle a agit, fait, donné, protégé. Sa main était liée à son coeur et par sa main, aujourd´hui le nom d´Anne Franck est une réalité qui vit en nous, n´ en déplaise aux terroristes de tous bords.


Miep Gies, je ne doute pas du lieu où vous vous trouvez aujourd´hui et lorsque vous verrez la petite Anne, dites lui que nous l´aimons très fort.

 

Je me permets de vous embrasser avec infiniment de reconnaissance.

 

Rachel Franco

Israël

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