Publié par Dreuz Info le 10 avril 2010

AFP Paris

 

Organisme autonome doté de la personnalité civile, l’AFP fonctionne selon les règles du droit commercial avec un statut spécifique (elle n’a ni actionnaire ni capital), l’AFP est financée par deux principaux clients : l’Etat, et la presse. Le premier concourt, depuis 2001 à moins de 40% de ses ressources, le reste provient de ses plus de 2000 clients, médias étrangers. L’ensemble de la presse française, écrite et audiovisuelle, est cliente de l’AFP.

Sa mission : « rechercher tant en France qu’à l’étranger les éléments d’une information complète et objective » et les « mettre à la disposition des usagers ».

Un conseil supérieur composé de 8 membres renouvelés tous les trois ans veille au bon accomplissement de sa mission. Il peut être saisi de plaintes par les usagers ou les organisations professionnelles, et peut sanctionner le président directeur général. (Adressez vos commentaires à [email protected] et [email protected])

(Source, Direction générale des médias et des industries culturelles et www.honestreporting.com)

 

L’article 2 des statuts précise :
“L’Agence France-Presse ne peut en aucune circonstance tenir compte d’influences ou de considérations de nature à compromettre l’exactitude ou l’objectivité de l’information; elle ne doit, en aucune circonstance, passer sous le contrôle de droit ou de fait d’un groupement  idéologique, politique ou économique” car elle doit donner “une information exacte, impartiale et digne de confiance”

(Source : Legifrance.gouv.fr)

 

Surnommée « Agence France Palestine » par de nombreux membres de la communauté juive de France, la distorsion apparente de la vision de l’AFP sur le conflit arabo- israélien, demande qu’on se penche de plus près sur le sujet, et que deux questions soient posées.

1-    Les accusations portées contre l’AFP sont elles légitimes ?

2-    Si oui, à qui profite le crime ? L’AFP est elle un organisme en roue libre qui n’en fait qu’à sa tête, et pousse, sans la moindre sanction, son idéologie antisioniste jusqu’au paroxysme de la perversion, ou obéit elle aux ordres de ses maîtres, selon une règle bien pragmatique qui constate que la presse est libre… oui…mais pour celui qui la possède.

 

Il n’est pas facile de couvrir de façon exhaustive le sujet, et ce pour plusieurs raisons. La première, c’est que les dépêches de l’AFP sont disponibles sur abonnement, et seul leur contenu permet de se faire une idée de la façon dont l’AFP respecte sa mission. La seconde, c’est que les dépêches AFP ne sont que le point de départ d’une information que le journaliste ne peut pas vérifier. Si l’AFP annonce qu’une pelleteuse jaune s’est retournée sur une nationale, les chances qu’elle devienne bleue dans votre journal du soir sont assez faibles. Les médias étant tous abonnés à la même information, le journaliste qui ferait l’erreur se ridiculiserait vis-à-vis de ses collègues et aurait des comptes à rendre à sa rédaction.

Mais si la pelleteuse, conduite par un terroriste, est lancé contre la voiture de madame Levy de Jérusalem qui conduisait ses deux filles à l’école, et que la dépêche AFP titre : collision provoquée entre un véhicule israélien et celui d’un résistant palestinien, l’histoire prend une toute autre tournure, sans qu’aucun mot ne soit mensonger. Le journaliste ne peut décemment ni vérifier l’information, ni prendre le risque de laisser passer le scoop, étant donné que le plus petit incident au proche orient est une manne pour les médias.

 

Les extraits du document que nous vous présentons sont issus d’un rapport pour le Ministère de la Défense rédigé par Charles-Emmanuel Guérin, Officier de Sécurité et Analyste Stratégique. Rachel Franco lui a consacré un article, ici même sur drzz.info, il y a tout juste un an.

Vous excuserez drzz.info pour le nombre et la longueur des extraits, c’est leur répétition qui permet de juger du phénomène.

 

Les rappels qui suivent les extraits ne sont pas moins significatifs.

 

« Comment nous piègent les terroristes » extrait

 

AFP

Intensification des opérations israéliennes: quatre Palestiniens tués

(POINT SITUATION)-02/08/02 09:09:15 Paris, Madrid (heure d’été)

Le titre ne correspond pas à la dépêche. Avant de lire l‘article, le lecteur croit déjà être informé de son contenu. L’élément essentiel, que retiendra le lecteur, est que l’opération israélienne a tué quatre Palestiniens. Dans la dépêche il n’y aura aucune précision sur le statut des tués, à savoir s’ils sont civils ou terroristes, ni sur les circonstances même approximatives. Échanges de tirs entre terroristes et militaires ou civils tués dans les tirs croisés…? Ce manque de détails est lourd de conséquences, mais l’AFP n’y pense même pas.

 

AFP

Deux Palestiniens tués après l’attaque d’une position de l’armée (Israël)

23/08/02 07:53:37 Paris, Madrid (heure d’été)

Toujours la même chose : pas possible de savoir qui sont ces « Palestiniens ».

L’objectif est clair : induire dès le titre le lecteur ou les rédactions de presse en erreur en insinuant insidieusement la « martyrologie », et la victimisation des Palestiniens en général. Même si comme pour toutes les autres dépêches, le lecteur s’aperçoit que le contenu n’est pas tout à fait en correspondance avec le titre, la sensation de départ créée par l’image implicite que se fait le lecteur, par son imagination, restera en lui. Elle s’accumulera avec les autres sensations issues des autres titres de dépêches et des informations en général, tronquées par les médias. Ici, en l’occurrence, s’il ne se contente pas du titre, le lecteur apprendra qu’en fait ces deux « Palestiniens » étaient « armés », ce qui confirme leur culpabilité dans l’attaque portée contre Tsahal…Il ne s’agissait donc pas de simples civils comme le laisse entendre la simple mention de leur nationalité, non, c’était des terroristes !

 

AFP

Dix Palestiniens arrêtés par l’armée israélienne en Cisjordanie

25/08/02 10:50:49 Paris, Madrid (heure d’été)

Encore et toujours…la même chose ! Le titre annonce par un terme généraliste l’arrestation de dix Palestiniens. Il s’agissait en fait de « Palestiniens recherchés », comme le signale le corps de la dépêche. Parmi eux : un chef terroriste, désigné par l’AFP comme un « chef politique », appartenant au FPLP. Le titre aurait dû comporter cette précision: « Dix Palestiniens recherchés, dont un chef terroriste, arrêtés par l’armée israélienne », ou encore avec la méthode made in AFP : « Dix Palestiniens recherchés, dont un activiste, arrêtés par l’armée israélienne ».

Au lieu de cela, une fois de plus, on gomme la cause de l’arrestation en ne mentionnant pas que ces personnes étaient recherchées…sans doute pour quelque chose, et que l’une d’elle est un membre important d’une organisation terroriste : le Front populaire de libération de la Palestine, qui a revendiqué de nombreux attentats…Le titre donne ainsi l’impression que Tsahal se livre à des arrestations arbitraires et condamnables…Le lecteur, pourtant, serait heureux que l’armée française prenne les devants d’un attentat en interpellant ceux qui sont susceptibles de le préparer, non ?

 

AFP

Un Palestinien tué lors d’échanges de tirs dans le camp de Jénine

01/09/02 07:13:45 Paris, Madrid (heure d’été)

Idem : pas de précision dans le titre. Celui qui n’a pas le temps de lire ou qui survole les dépêches, croira qu’il s’agit d’une victime civile. Il s’agit en fait d’un terroriste, un « activiste » pour l’AFP, tué dans un échange de tirs avec les soldats de Tsahal. Le titre ne mentionne pas l’appartenance du « Palestinien » à un groupe terroriste…La confusion se poursuit ainsi systématiquement…

 

AFP

Deux Palestiniens tués dont un kamikaze, état d’alerte à Jérusalem

(POINT SITUATION)

27/11/02 10:56:15 Paris, Madrid

Le titre n’indique rien si ce n’est la mort d’hommes. Des Palestiniens sont tués par Tsahal, on ne sait pas comment ni pourquoi…Il aurait été plus honnête de préciser dans le titre qu’il s’agissait de terroristes armés. On apprendra par la suite que le « kamikaze », qui est l’un des deux morts, a été victime « d’une défaillance » technique…sa voiture piégée ayant explosé suite aux tirs israéliens qui tentaient de l’empêcher de forcer un barrage, ce qui a ainsi évité la mort de civils israéliens innocents…Pourquoi n’avoir pas titré : « un nouvel attentat déjoué par Tsahal » ? Qui sait, en France, qu’Israël, grâce à sa politique sécuritaire si souvent critiquée, parvient d’éviter un nombre impressionnant d’attentats, et de morts civiles par la même occasion ?

 

AFP

Deux Israéliens et trois Palestiniens tués en 24 heures, la tension remonte (POINT SITUATION)

06/09/02 09:32:32 Paris, Madrid (heure d’été)

Le titre est toujours pernicieux. Dans la dépêche, l’AFP précise que les Israéliens sont des militaires. Le raisonnement cherché est que « c’est moins grave », comparé aux civils palestiniens. Dans la mesure où l’AFP crée des amalgames entre terroristes palestiniens et civils palestiniens, le lecteur percevra automatiquement et instinctivement que des militaires sont morts et ont tués des Palestiniens civils. La recherche de l’indignation est continuelle et disproportionnée. Quand les terroristes tuent des Israéliens, l’AFP annonce « une attaque qui a fait deux tués ». Quand les militaires israéliens tuent des terroristes il s’agit toujours implicitement de civils palestiniens. La répétition d’une telle confusion se fait ainsi de plus en plus flagrante, à mesure que l’on lit le titres des dépêches.

 

AFP

Attentat suicide dans un autobus à Tel-Aviv : cinq morts (police)

19/09/02 12:59:27 Paris, Madrid (heure d’été)

Le titre annonce un attentat suicide, c’est assez compréhensible, mais pas par qui ? Ce n’est mentionné ni dans le titres, ni dans la dépêche : pas une seule fois, le terme terroriste ne sera évoqué, ni, activiste, ni kamikaze …rien ! N’est-ce pas une manière évidente de ne porter aucune accusation, d’éviter d’attirer l’attention sur ceux qui commettent ces crimes odieux ?

 

AFP

Un Palestinien armé tué dans la bande de Gaza

18/04/2004 06:23:42 Paris, Madrid

La terminologie ici employée témoigne toujours de la volonté d’éviter absolument le terme de « terroriste », afin de correspondre aux attentes des pays arabes qui ne font pas de distinction entre l’assassinat de civils, contraire au droit international, et le combat armé de type militaire, réglementé par la Convention de Genève. Nous pourrions peut-être aussi envisager d’identifier les assassins en les désignant par des litotes telles que : « Hommes armés ayant un différend avec autrui», ou pour les braqueurs de banques : « individus armés sans compte bancaire et sans carte de retrait », ou encore, pour les violeurs : « individus n’ayant pas le contrôle de leurs hormones », etc…C’est hypocrite, et cela n’a aucun sens, mais c’est ce qui est systématiquement pratiqué pour les terroristes palestiniens, non seulement dans leurs discours, mais aussi dans nos médias !

 

AFP

L’armée israélienne détruit 2 maisons de Palestiniens tués dans des attentats

02/08/02 07:59:12 Paris, Madrid (heure d’été)

Le titre désinforme immédiatement. Il évoque « Deux palestiniens tués dans des attentats ». Le lecteur est donc en droit de croire qu’en plus d’avoir été tué dans des attentats, les Palestiniens perdent leur maison. Il n’est pas dit dans le titre que ce sont les maisons des terroristes-suicides qui ont été détruites mais les maisons de Palestiniens tués dans des attentats. Leur responsabilité criminelle est totalement gommée, en cela, déontologiquement, la thèse est malsaine. Le lecteur est donc mené à penser qu’Israël détruit ainsi les maisons de victimes palestiniennes d’attentats terroristes…La manipulation est telle que ça marche !

Atténuation de l’action terroriste et réification des victimes

 

AFP

Attentat de Kfar Saba: une personne tuée, outre le kamikaze (TV)

04/11/02 18:07:11 Paris, Madrid

Le titre atténue les deux identités, donc les symboles fondamentaux d’identification de la personne et du statut. L’évocation du « kamikaze » au lieu de « terroriste » met l’accent sur une action qui n’a rien à voir avec la réalité. Les kamikazes étaient ces militaires japonais qui effectivement partaient se suicider, mais en attaquant des cibles militaires, là est toute la différence ! On associe donc le terroriste à une action qui force le respect, celle d’un militaire qui se sacrifie pour sa patrie, mais le mode opératoire du terroriste palestinien est pourtant totalement différent, vu son objectif civil.

Par ailleurs, le journaliste évoque « une personne tuée » au lieu « d’un Israélien tué », ce refus de l’associer à la nation israélienne, en tant que victime, contribue à éviter qu’elle puisse susciter la pitié de l’opinion publique. Il semble qu’Israël ne puisse pas apparaître autrement qu’en position de bourreau…

 

AFP

Douze tués dans deux attaques palestiniennes (PAPIER GENERAL)

04/08/02 12:42:26 Paris, Madrid (heure d’été)

Dans le titre de cette dépêche, il n’est pas fait mention d’attaques terroristes ou, comme le fait si souvent l’AFP, « d’attaques de combattants palestiniens ». Le terme « palestiniennes » est employé abusivement, car la population n’est pas représentative dans sa totalité des attentats et autres barbaries commises par les terroristes palestiniens à l’égard d’Israël. Les journalistes parlent au nom des Palestiniens, sans leur demander ce qu‘ils en pensent, et crée ainsi des amalgames. Par ailleurs, le terme « attaque » atténue l’acte terroriste. « Attaque » est employé dans d’autres situations et circonstances. « Attaque verbale, attaque virale, attaque sportive » etc…Au contraire, le terme attentat, lui, ne peut être employé que dans un acte précis et des circonstances précises. Ne pas employer le terme adéquat crée la confusion. On imagine une attaque armée, comme celle que monteraient des soldats, alors qu’il s’agit d’attentats-suicides tuant des civils. La différence est claire…mais l’AFP l‘efface, par sa terminologie approximative, volontairement ou non (?).

Enfin, on trouve dans ce petit titre un dernier classique du genre : les Israéliens sont en effet totalement dépersonnalisés. Dans ce titre, et dans la dépêche, ils sont « identifiés » comme étant des « tués », pas des juif tués ou des Israéliens tués, non…seulement des « tués ».

On retient alors que des combattants palestiniens, tout ce qu’il y a donc de plus respectable en matière de droit de la guerre, ont poursuivi leur lutte légitime, faisant 12 tués, victimes collatérales qui semblent ici tout à fait acceptées. La réalité, nous l’avons vu, est pourtant tout autre…

 

AFP

Sept juifs religieux blessés dans une attaque près de Naplouse

12/12/2003 07:02:50 Paris, Madrid

Ici, ce sont donc des « juifs religieux » blessés, pas des Israéliens, comme si leur croyance religieuse devait expliquer l‘attaque. Jamais l’AFP n’évoque le caractère fondamentaliste islamiste des « Palestiniens » arrêtés ou tués par Tsahal, mention pourtant essentielle pour éclairer son action. Mais là, il faut comprendre que la croyance religieuse de ces personnes explique la violence à leur encontre.

On apprend ensuite qu’elles allaient en fait tout simplement prier sur le tombeau de Joseph, « l’un des patriarches de la Bible », qui abritait une synagogue jusqu’à ce que celle-ci ait été évacuée par Tsahal après « de durs combats », et qu’elle fut détruite par les Palestiniens avant d’être transformée en mosquée. Il apparaît donc clairement que la responsabilité religieuse de ces sept juifs attaqués n’entre pas en ligne de compte. Ils allaient en paix prier, la culpabilité de l’attaque revient donc entièrement aux fondamentalistes islamistes…mais ce terme n’est pas cité, gommant du même coup leur intolérance.

 

AFP

Huit Palestiniens et trois Israéliens tués dans la bande de Gaza…

30/09/2004 11:41:48 Paris, Madrid

La dépêche contient « assaillants », « combattants » et « activistes », dont les noms apparaissent dans la dépêche : Abdel Al-Hayy Al-Najjar, 20 ans et Oussama Al-Bosh, 21 ans. On trouve aussi « activistes armés », leur nom figure aussi dans la dépêche : Raafat Jadallah, 25 ans, et Soufian Abou Al-Jidyan, 33 ans. Enfin, dans une autre attaque que cite la même dépêche, on peut avoir le nom du 5e terroriste …euh pardon… « activiste » : Hamza Ahmad 24 ans.

L’AFP ne cite jamais les noms des soldats de Tsahal, sur les trois Israéliens tués, un était militaire, deux étaient civils indique pourtant la dépêche. L’AFP réifie systématiquement les militaires israéliens en leur ôtant leur identité humaine. On peut donc lire qu’un soldat israélien est mort durant des combats ou des accrochages, ou encore en ayant roulé sur une bombe placée par des « activistes » ou « des militants », mais ils n’auront pas droit à une identité. Si l’AFP pratique cette déshumanisation systématique des militaires de Tsahal, la presse française suit intégralement. Cela n’a jamais intéressé aucun quotidien ou hebdomadaire français que de connaître les noms, l’âge et la situation de famille des soldats tombés au combat ou dans un attentat. Par contre les terroristes palestiniens ont eux beaucoup plus de chance, leur nom figure dans les journaux…tel un hommage à leur action ?

En effet, vous pourrez vérifier facilement (et faites-le, c’est particulièrement instructif !), dans les dépêches AFP et autres articles ou reportages de nos quotidiens français, que le statut du terroriste change quand il s’agit d’Irak et des territoires sous contrôle palestinien. Nous connaissons donc les noms et prénoms des terroristes tués ainsi que leur situation de famille. Ce choix de la terminologie et de l’humanisation est très efficace car cela permet d’atténuer l’impact psychologique que projette l’image du terroriste. Cela légitime ainsi l’action terroriste même, en humanisant le terroriste par l’évocation de son nom et prénom ainsi que de son statut social. Le fait que la famille du terroriste soit à son tour interrogée invitera parfois le lecteur ou le téléspectateur à plus de sensibilité encore.

Dans l’action de manipulation de cette dépêche, il y a eu une grave erreur de chronologie. La voici rétablie :

1- Un attentat a lieu sur le sol israélien. Des tirs de roquettes Qassam sont lancés sur Israël

2- Deux enfants en bas âge sont tués

3- Le gouvernement israélien décide l’intervention, pour stopper les tirs de roquettes.

4- Les militaires de Tsahal entrent à Gaza.

5- Il y a des échanges de tirs entre terroristes et militaires israéliens.

6- Des terroristes sont tués.

7- Des militaires sont tués.

Présenter les faits dans l’ordre paraît pourtant être d’une importance capitale pour la compréhension du conflit, mais les aspects de l’opération, et son fondement, seront subtilement remplacés par la sensibilité exacerbée par l’évocation unilatérale de l’identité des terroristes. Une fois de plus le lecteur n’est pas invité à raisonner mais à ressentir.

Les tirs de roquettes ne sont pas expliqués comme étant des actes terroristes, faits par des terroristes. L’opération militaire de Tsahal est lentement discréditée par l’absence de raisons fondamentales clairement et chronologiquement signalées (les tirs de roquettes sur des civils). En effet, dans la mesure où l’impact psychologique ne peut se faire sans explication détaillée ni identification de l’acte terroriste et du terroriste lui-même, les actions militaires paraissent être disproportionnée ou en inadéquation avec les événements se déroulant à Gaza. Ajoutez à cela l’identité des terroristes pour les humaniser, et au contraire la dépersonnalisation de l’être humain israélien pour le réifier : la perception du conflit dans ce contexte par l’opinion publique est et restera biaisée, à l’évident bénéfice des terroristes palestiniens, qui ne manqueront pas d’en profiter dans une entreprise de propagande et de victimisation parfaitement rôdée.

 

Fin des extraits.

 

(Source : http://www.libertyvox.com/files/Ch_Em_Guerin_Manuel_Comment_nous_piegent_les_terroristes.pdf)

 

 

Le 18 janvier 2005, le quotidien israélien Jérusalem Post pointe du doigt le personnel de l’AFP. Une journaliste palestinienne, Majida al-Batsh, était à la fois correspondante de l’AFP, et du journal de l’autorité palestinienne Al-Ayyam. Autrement dit, précise le Jérusalem Post, Majida al-Batsh était à la fois salariée de l’AFP, et d’un journal dont le rédacteur en chef, Akram Haniyeh, était également le conseiller  de Yasser Arafat.

 

Rappelons l’article 2 des statuts de l’AFP : “L’Agence France-Presse ne peut en aucune circonstance tenir compte d’influences ou de considérations de nature à compromettre l’exactitude ou l’objectivité de l’information; elle ne doit, en aucune circonstance, passer sous le contrôle de droit ou de fait d’un groupement  idéologique, politique ou économique” car elle doit donner “une information exacte, impartiale et digne de confiance”

 

Interrogé sur la répartition de son personnel, le directeur de l’AFP répond au JPost que 20 journalistes, principalement palestiniens, couvrent et Gaza et la Judée-Samarie…

 

Autant d’égards pour “une information exacte, impartiale et digne de confiance”. 

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