Publié par Dreuz Info le 13 avril 2010

 

 

  

 

 

   

Michel Garroté

   

Mardi 13 avril 2010 – 29 Nisan 5770

   

Et si al-Qaida avait la bombe nucléaire ? Dans un article intitulé ‘Si al-Qaida avait la bombe nucléaire…’, Jim Jarrassé, sur lefigaro.fr, écrit (mes commentaires figurent entre parenthèses) :  « Selon Barack Obama, le groupe terroriste d’Oussama Ben Laden tente actuellement de se procurer l’arme nucléaire et serait prêt à l’utiliser » (Note de Michel Garroté :  écrire « selon Barack Obama » est réducteur ; ce n’est pas Obama tout seul qui pense cela).

   

« Mais les experts restent prudents sur la probabilité d’une telle attaque » (Note de Michel Garroté :  les experts du Figaro peut-être ; mais pas les experts consultés par drzz.info, tels William Krystol, Michael Ross, Robert Spencer, Joe Gelman, Laurie Mylroie, David Gaubatz, Bat Ye’or, Michael Mungo, Caroline Glick, Walid Fares, Aldo-Michel Mungo et Albert Soued).

   

« Un million de morts. C’est le terrible bilan que provoquerait, selon Hillary Clinton, l’explosion d’une bombe nucléaire à Times Square, en plein centre de New York. Un scénario-catastrophe évoqué vendredi par la secrétaire d’Etat américaine à l’aube du sommet sur la sécurité nucléaire qui se tient depuis lundi à Washington » (Note de Michel Garroté :  « selon Hillary Clinton » ; voilà que ça recommence….).

   

« Objectif : faire prendre conscience de la menace existante d’une attaque terroriste nucléaire. Lundi, Barack Obama a enfoncé le clou en assurant que ‘des organisations comme al-Qaida sont en train d’essayer d’obtenir une arme nucléaire, une arme de destruction massive qu’elles n’auront aucun scrupule à utiliser’. Si Washington est alarmiste, c’est que l’organisation terroriste d’Oussama Ben Laden se veut menaçante. En 1998 déjà, le chef d’al-Qaida déclarait dans une interview au Time ‘qu’acquérir des armes de destruction massive pour la défense des musulmans est un devoir religieux’, qui fait partie intégrante de la guerre sainte. Au sein de l’organisation terroriste, cette mission semble avoir été directement confiée à Ayman al-Zawahiri, numéro 2 du réseau. Lequel n’hésitait pas à déclarer à un journaliste pakistanais, en 2002 : ‘Si vous avez 30 millions de dollars, tentez le marché noir en Asie centrale. Contactez n’importe quel scientifique soviétique contrarié, et vous repartez avec des douzaines de bombes portatives’. Simple effet d’annonce ou réelle menace ? Difficile de faire la part des choses tant les informations sur le sujet sont délivrées au compte-gouttes » (Note de Michel Garroté :  sous l’Administration Bush « les informations sur le sujet » ont été délivrées, et pas au « compte-gouttes » ; pas apparemment le Figaro n’est pas au courant ; comme c’est dommage…).

   

« Mais force est de constater que le risque de fuite de matériaux nucléaires est envisageable. Entre 1993 et 2008, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a ainsi recensé une quinzaine de cas de trafic d’uranium enrichi ou de plutonium nécessaires à la fabrication d’une arme atomique, notamment dans l’ex-bloc soviétique. Les Etats-Unis craignent également la prolifération de matériel nucléaire via des Etats comme la Corée du Nord ou encore le Pakistan, dont les services secrets sont soupçonnés de soutenir les talibans et al-Qaida » (Note de Michel Garroté :  tout cela a été écrit sur drzz.info durant ces trois dernières années ; et « sont soupçonnés » est un euphémisme figarotesque).

   

« Et là encore, les précédents existent : en 2001, Bashiruddin Mahmood, ingénieur nucléaire ayant largement participé à l’élaboration du programme pakistanais, a rencontré Ben Laden en personne pour évoquer la fabrication d’une arme nucléaire. La tentative fera long feu, le scientifique ayant été appréhendé par les autorités pakistanaises un mois après les attentats du 11 septembre. Aujourd’hui, al-Qaida semble avoir échoué à mettre la main sur des matériaux fissiles, à fabriquer une bombe nucléaire ou encore à se servir d’une telle arme. Parmi les experts en contre-terrorisme, peu croient d’ailleurs à ses chances de succès. Car la fabrication et l’utilisation d’un engin nucléaire restent soumises à des exigences techniques difficiles à maîtriser. Même s’il existe sur Internet des guides résumant les grands principes théoriques de la fabrication d’une arme nucléaire, ‘il y a des verrous technologiques que des amateurs ne peuvent contourner’, explique François Géré, directeur de l’Institut français d’analyse stratégique » (Note de Michel Garroté :  faut-il en déduire que le Figaro consulte exclusivement des experts français ? Quid des experts américains, britanniques et israéliens ? Ne sont-ils pas fiables ? Ou est-ce politiquement incorrect de les citer ?).

   

« ‘On ne fabrique pas une bombe nucléaire dans une grotte ou une cave en bas de chez soi. Il faut maintenir une température constante, éviter les dégagements radioactifs, assembler la matière et le détonateur…’. Selon cet expert en géostratégie, ‘il faut 300 à 500 professionnels pour fabriquer une bombe’. Une activité dangereuse pour les terroristes car facilement repérable par les services de renseignements. A tel point qu’al-Qaida pourrait avoir en partie renoncé à ses ambitions. ‘Ils préfèrent se recentrer sur les gros explosifs classiques. Les résultats sont moins aléatoires’, confie François Géré. Mais la prudence reste de mise. ‘En la matière, le risque zéro n’existe pas’ et al-Qaida ‘n’est arrêté par aucune considération politique’ ou humaniste » (Note de Michel Garroté :  autrement dit, en définitive et en résumé, al-Qaida peut fabriquer une bombe sale ; et les circonlocutions alambiquées sur le sujet n’y changeront rien ; du reste, une organisation terroriste qui sacrifie des milliers de kamikazes endoctrinés n’hésitera pas à sacrifier quelques « frères » dans la fabrication d’une bombe sale).

   

« D’où l’objectif du sommet de Washington, première réunion internationale du genre entièrement dédiée à la prévention du terrorisme nucléaire, qui devrait permettre d’améliorer la sécurisation des stocks les plus sensibles. Tous les moyens sont d’ailleurs bons pour faire respecter ce but : dimanche, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates est monté au créneau en assurant que ‘toutes les options’, y compris militaires et nucléaires, sont sur la table au sujet de l’Iran et de la Corée du Nord, car ces pays ne respectent pas le traité de non-prolifération » (Note de Michel Garroté :  en somme, Obama, Clinton et Gates font mine de reprendre à leur compte la doctrine Bush ; paroles en l’air ou véritable détermination ? L’attitude future envers Israël servira d’indice à cet égard. Une affaire que nous suivrons de très près en tous les cas).

   

   

  

  

  

  

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