Publié par Dreuz Info le 18 mai 2010

  

 

  

  

 

  

Les catholiques hébraïques d’Israël

   

Par Michel Garroté

   

Mardi 18 mai 2010 – 5 Sivan 5770

   

Dans un document intitulé « Les catholiques d’expression hébraïque en Israël », le Père David Neuhaus, vicaire patriarcal, décrit la vie des catholiques de langue hébraïque dans la société israélienne contemporaine. J’en reproduis ci-après quelques extraits adaptés par mes soins.

   

Ceux qui ont fondé les communautés catholiques d’expression hébraïque sont des Israéliens et des résidents permanents, Juifs et non Juifs. Ils ont lancé leur projet dans les années 1950, suite aux vagues d’immigration vers Israël au milieu desquelles les catholiques n’étaient pas peu nombreux. Parmi ces catholiques se trouvaient les conjoints ou les enfants de Juifs ayant immigré avec des membres de leur famille. Mais aussi des “Justes parmi les Nations” (personnes ayant sauvé des Juifs pendant la Shoah) et leurs familles, venus vivre en Israël. Rejoignirent également ces communautés à leurs débuts des non Juifs ayant choisi de vivre en Israël et parlant l’hébreu dans leur vie quotidienne (parmi eux un petit nombre de religieux, religieuses, moines et prêtres). L’hébreu étant la langue du pays et de la société, il était tout naturel que les catholiques vivant en Israël se mettent à prier en hébreu et à exprimer leur foi dans la langue qui est devenue leur langue d’expression quotidienne.

   

  

Des familles mixtes sont arrivées, en particulier d’ex-Union soviétique et d’Europe orientale qui ont intégré une communauté hébréophone. D’autres populations ont élargis ainsi la jeune communauté catholique d’expression hébraïque. Primo, les travailleurs immigrés. Des milliers de catholiques sont arrivés en Israël pour trouver du travail, fondant maisons et familles. Aujourd’hui, en Israël, plus d’un millier d’enfants sont nés au sein de familles de travailleurs immigrés. Beaucoup d’entre eux sont catholiques. Ils viennent des Philippines, d’Amérique latine, d’Inde, du Sri Lanka et d’Afrique. Ils parlent la même langue que les enfants des communautés catholiques d’expression hébraïque qui eux sont complètement israéliens. Secundo, les réfugiés. Israël ouvre ses frontières aux réfugiés qui arrivent de tous les coins du globe. Parmi ces réfugiés, il y a des catholiques, Vietnamiens, Libanais, Soudanais (Photo ci-dessus) et Erythréens.

   

Les enfants des réfugiés sont intégrés dans les écoles israéliennes et apprennent eux aussi tout en hébreu. L’hébreu devient la langue dans laquelle ils lisent, écrivent, et s’expriment à l’oral. Avec le temps, ces populations deviennent eux aussi des catholiques d’expression hébraïque. Tertio, la plupart des catholiques autochtones. En Israël, la majorité des catholiques sont arabophones. Mais des groupes de citoyens arabes israéliens ont déménagé pour vivre dans des quartiers juifs où la langue est l’hébreu. Un exemple : les villes de Beer Sheva et Eilat, où vivent des dizaines de familles catholiques venues du nord d’Israël. Leurs enfants fréquentent des écoles juives de langue hébraïque et ils expriment leur foi en hébreu, la langue dans laquelle ils étudient. La communauté catholique d’expression hébraïque est petite et cependant, le nombre de ceux qui bénéficient de ses services, notamment dans l’éducation, excède largement le nombre de ceux qui en sont membres.

   

Source : www.catholic.co.il

  

   

   

   

  

  

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