Barack Obama est un homme dangereux. La cause est entendue pour tous ceux qui se sont un tant soit peu penché sur son passé. Ceux qui auraient des doutes à ce sujet pourront se reporter au livre que je publierai à la fin du mois d’août, et que j’ai appelé La résistible ascension de Barack Obama.
L’homme est un ancien agitateur social d’extrême-gauche, lié à des truands (Tony Rezko, Nadhmi Auchi), des islamistes (Khalid al Mansour, Rashid Khalidi), des financiers douteux (George Soros), des antisémites (Jeremiah Wright, Louis Farrakhan). Il s’est entouré de gens qui lui ressemblent. C’est, selon l’expression utilisée par Shelby Steele, chercheur à la Hoover Institution, dans son livre A Bound Man, un homme « tenu » par des secrets et des mensonges que ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre pourraient révéler au grand jour s’il s’écartait trop de la ligne fixée. C’est un homme qui fait tout pour détraquer l’économie américaine, exacerber les déficits, créer un ordre international propice aux dictatures et à la destruction de la liberté.
C’est aussi un homme qui a atteint depuis longtemps, et largement dépassé, son seuil de compétence. Et c’est là que réside sans aucun doute son point faible.
Si, à l’échelle internationale, il est parvenu en assez peu de temps à isoler Israël, à faire remonter la haine anti-juive planétaire, et à permettre à l’Iran d’avancer de manière décisive vers ses sinistres ambitions, on ne peut dire qu’il ait réussi à susciter l’approbation du public américain sur ces divers points: une très large majorité d’Américains s’inquiètent au contraire, et commencent à se demander très sérieusement qui ils ont élu.
Si, en Europe continentale, l’accident pétrolier survenu dans le golfe du Mexique est encore présenté, conformément aux mots d’Obama, comme relevant de la responsabilité unique de British Petroleum, au Royaume-Uni, on commence à trouver qu’Obama, en traitant l’entreprise comme un bouc émissaire, en l’accablant et en l’accusant de tous les péchés du monde, en lui demandant de payer toujours plus, en l’acculant à la faillite, va décidément trop loin. Aux Etats-Unis, l’opinion en général, mais aussi un nombre croissant de politiciens, camp démocrate compris, et divers journalistes jusque là acquis à la cause du Président, se détournent et font preuve de désillusion, voire d’indignation.
Le fait est que, au cours des six semaines qui se sont écoulées depuis que la plateforme Deepwater Horizon a explosé, Barack Obama a adopté une attitude très curieuse. On pouvait s’attendre, vu qui il est, à ce qu’il incrimine une entreprise privée et à ce qu’il entende la laisser se débrouiller avec les difficultés : c’est ce qu’il a fait. On pouvait s’attendre à ce qu’il en profite pour prendre des décisions anti-économiques et anti-capitalistes, c’est ce qu’il a fait encore, en imposant un moratoire sur les forages en mer, en mettant ainsi des milliers d’employés américains de l’industrie pétrolière au chômage technique, et en relançant ses projets de limitation drastique des émissions de carbone. Mais on ne pouvait s’attendre vraiment à ce qu’il ne fasse strictement rien pour éviter la pollution, la mort d’animaux par milliers et la destruction d’espaces naturels protégés. On pouvait s’attendre moins encore à ce qu’il fasse moins que rien, car c’est de cela qu’il s’agit : la liste des moyens d’action américains ou internationaux qui auraient permis d’agir et qu’Obama a refusé de voir utilisés est longue, très longue, et publique aux Etats-Unis.
Aucun des produits dispersants, mangeurs de pétrole et dépolluants disponibles n’a été utilisé. La solution consistant à brûler le pétrole a été elle aussi écartée, même s’il semble qu’on envisage d’y revenir aujourd’hui, Des bateaux néerlandais équipés pour remédier à ce genre de situation ont été priés de rester aux Pays-Bas par lettre officielle adressée au gouvernement de La Haye. La construction de barrières de sable envisagée par le gouverneur de Louisiane, Bobby Jindall, n’a pu se faire, car les sommes et les moyens technologiques à mettre en œuvre sont restés bloqués sur décision de la Maison Blanche. La proposition de recours à une technique utilisée en 1993 par la firme Aramco au large de l’Arabie Saoudite, et disponible depuis Houston, a fait l’objet d’une stricte fin de non recevoir. En 1991, George Bush père avait fait appel immédiatement à la Red Adair Company pour remédier au sabotage des installations pétrolières koweitiennes par Saddam Hussein : il a fallu cinq semaines pour que le principal héritier de Red Adair, Pat Campbell, de Superior Energy Services, se voie demander d’évaluer la situation.
Certains, à Washington, prêtent au Président des arrières pensées cyniques et destructrices : « pourquoi laisser se produire des ravages qui auraient pu être évités, sinon parce qu’on veut les ravages », notait voici peu un intervenant sur le site townhall.com. D’autres, plus nombreux, soulignent qu’avant de devenir Président, Obama n’avait jamais rien géré, pas même sa propre campagne électorale.
La chute dans les indices de confiance pour Obama et son administration est désormais telle que personne aujourd’hui ne serait prêt à parier une pièce d’un cent sur les chances de réélection de celui que les foules adulaient voici deux ans à peine.
Les midterm elections en novembre prochain s’annoncent difficiles, très difficiles pour les démocrates et devraient logiquement déboucher sur une défaite pour ceux-ci.
Les séquelles de ce qui se joue présentement n’en promettent pas moins d’être durables et douloureuses.
Le parti démocrate se retrouvera sans doute en minorité dans les deux chambres du Congrès dès le 2 novembre. Obama sera sans doute renvoyé vers sa jolie maison de Chicago dès l’automne 2012.
Un Iran nucléarisé changerait la donne au Proche-Orient pour bien plus longtemps. Les dégâts créés par la pollution dans les bayous au Sud de New Orleans, dans les Everglades au Sud de Miami, et, au delà, sur la côte Atlantique, pourraient être plus difficilement remédiables.
J’ai, dans des articles précédents, parlé de désastre Obama : l’expression ne m’a jamais semblé à ce point appropriée.
Guy Millière
Concernant 2012, je n’ajouterais qu’une seule chose: “Que Dieu vous entende” cher Guy Millière…
J’ai toujours su, avant même son élection, qu’un homme élevé dans le culte musulman jusqu’à l’âge de 16 ans est marqué à vie par cet enseignement. Dès lors on peut mieux comprendre le déguisement inhérent à cette religion par sa “conversion” au catholicisme pour mieux accéder aux niveaux où son ambition va se développer. Ensuite il fera une large place à ses “frères musulmans” dont il croit qu’ils vont dominer le monde simplement parce qu’ils seraient majoritaires sur le plan démographique. Mais là où il se trompe c’est que, avec les technologies actuelles qand Hitler a mis 12 ans à tuer environ quinze millions de personnes, il faudra aujourd’hui dix secondes. Je sais que le peuple américain est trop attaché à ses libertés pour ne pas renvoyer très vite à ses chères études les fauteurs de guerre
Terrible constat !
Vivement 2012
“La chute dans les indices de confiance pour Obama et son administration est désormais telle que personne aujourd’hui ne serait prêt à parier une pièce d’un cent sur les chances de réélection de celui que les foules adulaient voici deux ans à peine.”
finalement la journée commence très bien ^^
Quelqu’un a dit ici que 4 juifs sur 5 avaient voté pour lui. J’ai du mal à la croire d’une part parce que, personnellement, j’ai toujours détesté ce bonhomme qui portait le mensonge et l’indifférence sur son visage, ayant toujours l’air de réciter une leçon apprise et d’autre part par ce qu’il me semble que les 4 juifs sur 5, qui ont voté pour lui, devaient eux aussi avoir remarqué ce que je ressentais moi-même ! Alors, comment expliquez-vous ce paradoxe ?
“Israel Today” du 29 avril (Israel Today here.) a rapporté cette émission sous le titre “catastrophe stratégique”, le journaliste Aviel Scneider disant qu’Obama apaisait l’Islam au détriment d’Israël. Depuis cette date, la terminologie “islamisme”, “Islam radical”, “extrémistes musulmans” est bannie des documents officiels américains. Depuis cette date, l’administration américaine accuse Israël d’être à l’origine de la déstabilisation au Moyen Orient et mettait en danger les troupes américaines opérant en Asie Centrale (!).
Si JPG a raison (et je ne vois pas de raison d’en douter) et confirme les propos donnés à la télévision égyptienne, alors, oui, les Américains ont bel et bien introduit le diable à la Maison Blanche !!
Et franchement, j’ai peur !
C’est beaucoup plus simple que ça ! En Amérique la politique n’est pas faite par des
professionnels et l’on ne perd pas son temps à expliquer le pourquoi du comment comme
en Europe. On ne se fait pas d’illusion sur le peuple, on le met dans le bain, que la
savonnette soit blanche ou noire, qu’elle sente la lavande ou le patchouli, cela n’a pas
d’importance. En bout de ligne le peuple réagira quand ça fait mal au portefeuille mais
aussi au risque de perdre ces libertés individuelles inaliénables qui caractérisent
l’Américain, cet individu toujours « game » à faire des expériences « pour voir » en
sachant que le risque est terriblement limité par le système politique américain qui a été
pensé pour se protéger du totalitarisme au profit du « business ». En conclusion tout le
monde a peur pour les Américains… sauf eux car ils savent rebondir dans n’importe quelle
situation. Le passé le prouve et l’avenir ne sera pas différent.
Puissiez-vous dire vrai ?? Mais comment être si sûr. Ceux qui se sont si lourdement trompés en élisant Obama voudront-ils le reconnaître et ne tendront-ils pas à surenchérir. Le processus est connu : ou se renier ou s’obstiner ; le deuxième choix est souvent celui qui s’impose lorsqu’il s’agit d’une très grosse erreur difficile à assumer.
Bravo ! quelle pertinence, quelle acuité ! Et encore, je vous trouve trop gentil. Vous avez oublié de souligner par contraste la proactivité inouie de George W. Bush lors de l’ouragan Katrina. Votre billet n’en aurait eu que plus de force
@Robin
Cher Monsieur, M. Obama ne s’est jamais converti au catholicisme (l’Eglise a bien des problèmes en ce moment, mais enfin elle n’a, Dieu merci, jamais accueilli un tel individu dans ses rangs).
Non, dans le but de masquer son appartenance à l’islam en prévision de son ascension politique il a simplement adhéré pendant près de 20 ans à l’une des nombreuses églises protestantes des Etats Unis (Trinity United Church of Christ) qui s’est révélée être (comme par hasard) un groupe d’extrême gauche, raciste et violement anti-américain n’ayant de chrétien que le nom. Le scandale l’a forcé à quitter ce groupe et aux dernières nouvelles, il fréquenterait à présent (quand il ne peut pas faire autrement, à Pâques par exemple) une autre église protestante, l’église Africaine Méthodiste Episcopale.
@Senec
Il n’y a pas vraiment de paradoxe, simplement les Juifs americains n’ont pas fait preuve de votre finesse et ressenti d’antipathie pour M. Obama. Mon expérience personnelle est que la plupart de mes voisins juifs démocrates, retraités et plutôt aisés (du moins à l’époque), ont voté à 75% pour M. Obama :
– primo parce-qu’ils le considéraient comme Noir et se réjouissaient de pouvoir ainsi prouver leur libéralisme au monde entier – donc par racisme ;
– secundo parce-qu’en tant que démocrates ils ont suivi la ligne du parti et bu comme du petit lait la propagande éhontée et mensongère diffusée par ce parti à travers les médias gauchistes, sans jamais prendre la peine de se renseigner ailleurs sur la valeur de leur candidat.
Moralité : boycottez les informations télévisuelles, la vérité est ailleurs.