Dès le vendredi 9 juillet, Obama a téléphoné à Mahmoud Abbas pour l’assurer à nouveau de son souhait de voir se créer un Etat palestinien dans les plus brefs délais. L’information a été transmise aux médias par l’Autorité palestinienne, et aussitôt confirmée par la Maison Blanche. Dans l’un et l’autre communiqué, il est question de « paix », de « sécurité » et, ce qui ne surprendra que les derniers naïfs, des « frontières de 1967 ». Non : Obama n’a pas changé le 6 juillet en se levant le matin, avant de rencontrer Binyamin Netanyahu. Je l’ai dit ailleurs, et je le redis ici : c’est toujours une ennemi d’Israël. Il a seulement quelques soucis électoraux, et tente de se donner une façade d’amitié envers Israël, qui tiendra quelques semaines, et qui, comme lorsqu’un replâtrage est fait de manière hâtive, laisse voir en partie ce qu’il fallait cacher.
Dans l’entretien qu’il a accordé le 8 juillet à la deuxième chaîne israélienne, Obama s’est, d’ailleurs, laissé aller à des propos qui, pour le moins, laissent songeur.
Je cite un article, paru dans Haaretz, très précisément le 9 juillet : « lorsque confronté à l’anxiété que les Israéliens ressentent face à lui, Obama a répondu ‘cela provient en partie du fait que mon deuxième prénom est Hussein : cela crée des soupçons’ ».
En somme, si les Israéliens se défient d’Obama, ce n’est pas du tout parce que la politique de l’administration Obama a été très négative envers Israël, non. Ce n’est pas non plus parce qu’Obama lui-même s’est conduit de manière insultante vis-à-vis de Shimon Peres et de Binyamin Netanyahu non plus. Ce n’est pas parce que la Maison Blanche a insinué à de nombreuses reprises qu’Israël, en se comportant de manière « irresponsable » et « provocatrice », mettait en danger la vie de soldats américains, non là encore. C’est moins encore parce que la Maison Blanche a décidé de transformer la décision d’un ministère israélien de donner un permis de construire des habitations juives dans un quartier juif de la capitale d’Israël, c’est évident.
C’est « en partie » parce qu’Obama se prénomme aussi Hussein, et que les Israéliens, en soi, ont un a priori hostile vis-à-vis de quelqu’un qui se prénomme Hussein. Si vous avez le sentiment qu’Obama sous-entend ainsi que les Israéliens sont racistes, vous avez le même sentiment que moi. Cette façon d’user de manière sinueuse d’une accusation de racisme en recourant pour cela à son deuxième prénom est un « truc » qu’Obama a utilisé en 2008 pendant la campagne. Il y ajoutait, à l’époque, que ceux qui ne votaient pas pour lui non seulement se défiaient d’un Hussein, mais trouvaient que ce Hussein (lui) avait un aspect différent, la peau sombre. Les Israéliens peuvent donc se rassurer un peu : ils n’ont pas été les premiers à être accusés, à mots couverts de racisme par Obama, les Américains ont eu droit à ce traitement avant eux.
Dans le même entretien, Obama a ajouté : « J’ai un chef de cabinet appelé Rahm Emanuel. Mon principal conseiller politique est le descendant de survivants de l’Holocauste ». Obama semble penser, là, que ceux à qui il s’adresse ignorent le passé de Rahm Emanuel en tant qu’exécuteur des basses œuvres (manipulations, diffamations bien orchestrées, subornation de témoins) sous Bill Clinton et, malgré un passage par l’armée israélienne en 1991, auteur de déclarations très modérément favorables à Israël. Et il semble penser aussi que l’histoire tragique de membres de la famille de David Axelrod fait automatiquement de celui-ci un ami d’Israël, et peut permettre d’escamoter qui est David Axelrod : celui-ci, outre ses activités de conseiller de plusieurs politiciens démocrates avant Obama, a entretenu des liens étroits et servi longtemps de conseiller financier à l’église Saint Sabina, où le prêtre, Michael Pfleger, est en fait un activiste gauchiste travaillant en relation étroite avec la Trinity United Church of Christ de Jeremiah Wright et The Nation of Islam de Louis Farrakhan. A ce compte, on pourrait rappeler que l’histoire des parents de Shlomo Sand est elle-même tragique et marquée par l’ombre d’Auschwitz, ce qui n’empêche pas Shlomo Sand d’être Israélien et ennemi résolu d’Israël.
Après avoir accusé les Israéliens de racisme, en somme, Obama essaie de les séduire en laissant entendre que, dès lors qu’ils voient un juif occuper un poste important à la Maison Blanche, cela doit suffire à les rassurer, quelles que soient les positions politiques de l’individu en question. Cela constitue une seconde accusation de racisme, et appartient aux classiques de l’antisémitisme : les juifs se conçoivent comme une grande tribu, mon cher, et s’ils voient un de leurs congénères, ils sont immédiatement heureux, de manière presque instinctive.
L’entretien contenait une troisième et une quatrième phrases, qui doivent être soumises à l’examen : « Je pense que parfois, particulièrement au Proche-Orient, le sentiment est que l’ami de mon ennemi ne peut qu’être mon ennemi, et la vérité est que mon ouverture au monde musulman a été conçue précisément pour réduire l’antagonisme et les dangers qu’un monde musulman hostile peut poser à Israël et à l’Occident… Je pense que la relation entre les Etats-Unis et Israël est suffisamment forte pour que nous ne cherchions pas à surprendre l’autre, mais pour que nous nous coordonnions sur les questions qui nous préoccupent mutuellement ».
Si la population et le peuple israéliens ont eu le sentiment que celui qui tendait la main aux musulmans et aux islamistes n‘était pas un ami d’Israël, ce n’est pas seulement parce que la politique de la main tendue n’a donné aucun résultat autre que la poursuite du programme nucléaire iranien, le basculement de la Turquie, une recrudescence d’attentats en Irak, le renforcement du Hezbollah au Liban et du Hamas à Gaza, c’est aussi, Obama l’oublie volontairement, que la politique de la main tendue s’est accompagnée de discours anti-israéliens dont l’apothéose a été la reprise de la narration palestinienne du Proche-Orient dans le discours du Caire.
La coordination dont parle ensuite Obama ne s’est pas vue du tout dans des questions qui préoccupent beaucoup les Israéliens : toutes celles concernées par la politique de la main tendue. Je doute fort qu’Obama ait consulté Netanyahu avant de s’abaisser de manière répétée devant Ahmadinejad, par exemple.
Lorsqu’Obama parle de « surprise », il est évident qu’il évoque l’hypothèse d’une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes. Si le gouvernement israélien envisageait ce genre d’attaque, je pense que la « coordination » consisterait, de la part d’Obama, à exiger qu’Israël renonce. Et je pense aussi qu’Israël, si c’est une question de survie, ferait mieux de réserver une « surprise » à Obama plutôt que pratiquer ce genre de « coordination ».
Avec un ami tel qu’Obama à la Maison Blanche, Israël a toutes les raisons de préférer des ennemis avérés, et d’espérer que la page Obama se tourne au plus vite.
Guy Millière
Et aujourd’hui, les Américains sont très fiers et contents d’eux de n’avoir pas été “racistes” et d’avoir voté pour un noir.
L’accusation de racisme a donc été lavée,ouf ! Les Américains sont des gens comme les autres, bien mieux ils ont donné l’exemple, regardez-nous, nous ne sommes pas racistes, la preuve ! Mais voilà : “Hussein” au pouvoir, bonjour les dégâts.
Et s’il compte faire passer cette pilule éculée, il se trompe. Il a tort de prendre les Israéliens pour des cons et de les culpabiliser.
Israël est habitué à être traité de “pays d’apartheid”, d’envahisseur” de “colonisateur”, de “tueur d’enfants”…et “raciste”. Mais ce n’est pas aujourd’hui avec un président noir muzz raciste lui-même, incompétent, dangereux et qui oeuvre pour la destruction d’Israël que Netanyahu va s’émouvoir.
Obama, un opportuniste cryptomarxiste et cryptomusulman.
Pour les Israéliens, il n’y a rien a attendre de lui.
Sinon attendre que les électeurs US qui ont sans doute compris que sont teint halé n’était finalement pas suffisant pour faire une politique “américaine”, nous en débarrasse.
Mais bien sûr Jean-Bastien Stelhi sur Le Figaro, l’obamadolâtre, voit dans le désenchantement des américains le retour de leurs démons racistes… car pour Jean-Baptiste, “tout le monde le sait”, les américains sont incultes, racistes, impérialistes, vulgaires et ne connaissent pas la géographie. En tous cas les américains blancs.
@ Bellar
Voter pour un candidat en fonction de sa race (si l’on peut dire, dans le cas de M. Obama, puisqu’il est métis) c’est bien évidemment du racisme. Succomber au racisme par peur d’être accusé de racisme, c’est un des pièges où l’on tombe lorsqu’on obéit à un mot d’ordre à la mode sans réfléchir, simplement parce qu’on a peur de différer.
Non, la plupart des Américains ne sont plus du tout “fiers” d’avoir voté pour M. Obama, et beaucoup en ont par-dessus la tête de cette menace de « racisme »brandie à tort et à travers par M. Obama et ses acolytes.
Et comme on pouvait le prévoir, ce n’est pas l’élection de M. Obama qui empêchera jamais l’Europe et le reste du monde gauchisant de continuer à accuser l’Amérique de racisme – ou de n’importe-quoi d’autre d’ailleurs.
D’abord nous sommes tous racistes. Il n’y a que les menteurs qui ne sont pas racistes. Nous sommes racistes par la force des choses, il est plus facile de se définir par notre phénotype que par notre génotype. De plus on ne peut pas forcer quelqu’un à aimer et ça n’a aucune importance car au niveau individuel il y a les tribunaux et il n’était pas nécessaire d’y ajouter des tiers avec des associations douteuses ou “racistes”. Ce qui est important c’est que nos institutions ne soit pas racistes et c’est le cas seulement en Occident jusqu’à preuve du contraire. Des dérapages il y en aura toujours et ils sont corrigés. Il est malhonnête de prendre un cas particulier et d’en faire une affaire d’état. L’État n’a aucun pouvoir pour obliger à aimer. C’est ça la liberté, la séparation de la responsabilité individuelle de la collective l’État. Quand on mélange les genres, cela devient putride et non rentable pour le respect de tous les humains.
Evidemment, quand les Amerlok ont voté pour Hussein, la majorité d’entre eux ignoraient l’existence de la takkiya. Espérons qu’aux prochaines élections ils seront informés et l’auront bien à l’esprit. Né d’un pére musulman, élevé en Indonésie par un oncle musulman, comment croire que cet homme n’est pas un pion minutieusement préparé quand on sait qu’un fils de musulman est OBLIGATOIREMENT musulman et risque la mort pour apostasie s’il n’a pas la réligion de ses pères ? Dès l’enfance l’islam, avec ce qu’il contient de judéophobie, a formaré cet homme.
Bien sur qu’ils sont racistes les Israéliens…Et alors? Ont ils le choix? En quoi serait-ce si insupportable quand il s’agit de survie? Reconnaissez le et on aura avancé!
Ces questions là ne dépendent elles pas des circonstances? S’en prendre à un noir isolé dans une communauté blanche, pour sa couleur de peau, est évidemment insupportable. Mais traquer la bête immonde quand son pays est envahi par des tiers mondistes mahométan relève de la folie suicidaire.
Mr Millière, arrêtez de tout rapporter au racisme ou à l’antiracisme. Ca n’est que de l’hypocrisie. Tous les peuples aspirent à se préserver, les Juifs comme les autres. Non! pas comme les autres, la France n’a pas le droit, elle, victime de cet antiracisme suicidaire que vous alimentez.
Qui est le plus raciste, Netanyahu ou Le Pen? Pourquoi défendre l’un et rejeter l’autre? Je veux une réponse argumentée car je ne comprends pas, éclairez moi svp.
La patience devant les agressions a toujours été la vertu cardinale des juifs dans le monde. Comme les chinois, assis au bord d’un fleuve nous regardons les corps de nos ennemis passer dans le fil du courant. Il ne reste que quatre petits mois avant que les élections de mi-mandat du congrès et du sénat ne viennent limer les dents de l’usurpateur et du vrai raciste. Depuis trois millle ans nous en avons vu d’autres