Les émeutes qui ont eu lieu dans la nuit du 17 au 18 juillet à Grenoble n’ont strictement rien de surprenant. Elles sont l’un des signes supplémentaires de la décomposition lente que connaît la France aujourd’hui, et qu’on retrouve dans la plupart des pays d’Europe. Les causes de cette décomposition sont connues, et constituent un cercle vicieux multiforme qui ne cesse de se renforcer.
Le premier ingrédient réside dans l’essoufflement des économies. La croissance moyenne dans toute l’Europe est extrêmement faible depuis des années, et ne va très vraisemblablement pas se renforcer au cours des années à venir, au contraire. Il en est ainsi parce que les investissements privés sont insuffisants, parce que créer une entreprise dans les pays de l’Union Européenne est plus complexe et plus coûteux qu’en créer une en Amérique du Nord ou dans divers pays dynamiques d’Asie, parce qu’il ne se crée depuis là pas assez d’emplois dans le secteur de la production de richesse.
Les implications de ce que j’appelle, dans mon livre « la septième dimension » : la mondialisation accélérée, n’ont pas été expliquées par les gouvernements. On peut se demander, même, si les dirigeants politiques ont compris ce qui était en train de se jouer : à écouter les discours qui sont tenus de divers côtés, on peut en douter. Soixante-cinq ans après la mort de John Maynard Keynes, on pourrait penser que celui-ci reste la principale source d’inspiration d’une majorité de dirigeants aujourd’hui, qui semblent ne pas s’être aperçu que dans le débat qui a opposé Keynes à Friedrich Hayek, les thèses du second l’ont emporté depuis longtemps.
Le second ingrédient est étroitement lié au premier. Il réside dans les causes de l’essoufflement et dans les remèdes qu’on a prétendu lui apporter. Si la croissance est asthénique, si les investissements, les créations d’entreprise et d’emplois productifs sont insuffisants, c’est parce que le poids des charges et des réglementations multiples n’a cessé de s’accroître. A l’hypertrophie des Etats s’est ajoutée l’hypertrophie de la bureaucratie européenne.
Aux fins de prétendre répondre à la situation, les gouvernements ont mis en place des systèmes d’assistance qui avaient commencé à exister, en fait, avant que les choses n’empirent et qui, lorsque les choses ont empiré, n’ont cessé de les aggraver. Des systèmes d’assurance santé de type socialiste tels le National Health Service britannique et la Sécurité Sociale française ont, sous prétexte d’assurance maladie, mis en place de grandes machines de redistribution sociale où aucune incitation n’existait pour les consommateurs de soin à gérer leur santé de manière responsable : les déficits et les dysfonctionnements étaient inéluctables dès l’origine. Ils constituent aujourd’hui des gouffres que nul ne sait comment combler dans la mesure où cela serait coûteux financièrement, et où une accoutumance des gens à une pseudo gratuité est installée qui ressemble à l’accoutumance d’un drogué à une drogue dure. Les allocations chômages diverses, les aides à la famille, les aides au logement, les allocations diverses que je ne pourrais énumérer toutes car cela finirait par ressembler à un dictionnaire se sont multipliées. Elles ont multiplié les pauvres et les « exclus », ce qui a justifié qu’on augmente leur nombre et l’argent qui leur était consacré. Cela a, bien sûr, accru encore la quantité de pauvres et d’ « exclus », et a même créé des flux migratoires guidés non pas par l’espoir de trouver du travail en Europe, mais par celui d’y trouver une rente. Les créations de parcs de « logements sociaux » ont engendré des distorsions graves dans le secteur du logement, créant des pénuries dans le secteur privé et une hausse des prix découlant de la pénurie, ainsi que, à l’autre extrémité, des sans abri et des quartiers qui, avec la montée du chômage et des assistances se sont ghettoïsés.
J’explique dans « la septième dimension », dans un chapitre consacré à l’Europe, la logique perverse qui est ainsi à l’ouvre et qui conduit non seulement vers le déclin économique, mais vers un déficit croissant du budget des Etats, condamnés à dépenser toujours plus, pour des résultats de plus en plus négatifs, à taxer toujours plus aux fins de tenter de financer ces dépenses stériles et stérilisatrices et, puisqu’il arrive tôt ou tard un niveau où il est impossible de taxer davantage sans faire disparaître les entreprises qui restent, à emprunter toujours plus, jusqu’à ce que l’endettement atteigne des niveaux tels que le dépôt de bilan semble proche. On parle ici ou là de « rigueur » : ce mot ne veut rien dire économiquement. S’il désigne la fin des dépenses irresponsables et une gestion rationnelle du budget des Etats, ce devrait être un minimum. Au delà de ce minimum, ce qui devrait être à l’ordre du jour est la possibilité que les Etats soient gérés non seulement de manière rationnelle, mais aux fins de remplir ce qui devrait être leur rôle : non pas asphyxier l’économie, mais maintenir le cadre de droit et de sécurité qui permettrait à l’esprit d’entreprise, et à la croissance, d’exister. Une gestion qui se contente de rafistoler une machine infernale ne fait que retarder l’échéance, et nous sommes aujourd’hui dans le rafistolage de la machine infernale, et dans un rafistolage qui devient et deviendra de plus en plus précaire et inefficace. L’accoutumance dont je parlais plus haut dans le secteur de l’assurance maladie se retrouve, en fait, dans quasiment tous les secteurs.
Le troisième ingrédient découle du second. Il réside dans une démographie catastrophique, dans un vieillissement accéléré des populations, dans la présence d’une population issue de l’immigration qui se trouve très largement marginalisée dans des économies en situation de dysfonctionnement croissant, condamnée à vivre d’assistances qui se font de plus en plus maigres, ghettoïsée, disais-je. Le vieillissement découle de la préférence pour le présent installée par les structures d’assistance, mais aussi des discours catastrophistes et culpabilisants sur le futur de la planète, et de la difficulté toujours plus grande de faire vivre une famille dans un contexte où les classes moyennes sont écrasées de charges. Les seules familles plus nombreuses peuvent se situer chez les plus riches, qui vivent sur un mode planétaire, ou chez les plus pauvres, chez qui un enfant est prometteur d’un surcroît de rente. L’immigration a été suscitée pour trouver une main d’œuvre à bas prix dans un contexte où le poids des charges sur les entreprises commençait à s’alourdir, puis utilisée comme un expédient pour remédier au vieillissement lorsqu’il s’est enclenché : les effets secondaires multiples à même de résulter lorsque l’essoufflement viendrait n’ont pas été pris en compte. Ils sont là aujourd’hui : les zones de non droit sont en état de sécession de fait. Ce n’est pas seulement l’islam radical qui y gagne du terrain, mais une sous culture de la haine multiforme et de la destruction qui peut tuer et piller indistinctement.
J’aimerais pouvoir envisager des solutions. Je dois dire que je ne les vois guère. En tant qu’économiste, je dirais : baisse générale et profonde des charges, taxes et impôts, vaste déréglementation, retour à une concurrence entre les Etats en termes de fiscalité de règles, de systèmes « sociaux », coupes drastiques dans les dépenses de l’Etat et de toutes les collectivités locales. Ces réponses minimales, et de simple bon sens, se heurteraient immédiatement à un tollé de la part de toute la gauche, y compris la gauche au sein de l’UMP, mais aussi aux protestations de l’extrême-droite populiste, et conduirait celui qui tenterait de les apporter vers une débâcle électorale et un retour vers le cercle vicieux : si elles avaient été apportées après une élection présidentielle et des élections législatives, avec devant soi un horizon de plusieurs années, elles auraient été envisageables. Nous n’en sommes plus là du tout.
Ces réponses entraîneraient, si elles sont accompagnées de fermeté gouvernementale, et d’une possibilité de les ancrer institutionnellement, un retour à la croissance et aux investissements dans le moyen terme. Elles permettraient de réenclencher une intégration par le travail, et un financement des forces de police. Elles entraîneraient aussi des manifestations, des émeutes multipliées, des grèves à répétition pendant des mois. Elles supposeraient ce que j’appelle un discours « churchillien » : « il y aura un futur, mais dans le présent, il y aura du sang, de la sueur et des larmes ». Rien, strictement rien n’indique une fermeté de ce genre, un ancrage institutionnel possible des mesures à prendre.
Et encore n’ai-je rien dit ici d’autres aspects qui jouent un rôle indéniable : les universités européennes ne forment pas, pour la plupart, des gens à même d’être en prise avec le vingt-et-unième siècle, mais des inadaptés sociaux au cerveau lessivé qu’on retrouve ensuite dans les médias, l’enseignement secondaire, l’édition. Les médias, l’enseignement secondaire, l’édition ne remplissent dès lors pas leur mission et n’offrent pas ce qui pourrait permettre aux populations de comprendre ce qui se passe. D’après des sondages, 71% des Français voient que le pays est en déclin. Mais voir le déclin ne signifie pas discerner ce qui a suscité le déclin, et moins encore discerner comment il serait envisageable d’en sortir. Le seul livre pertinent sur la crise économique à avoir été publié en langue française a été celui de Pascal Salin, « Revenir au capitalisme, pour éviter les crises ». Il a été très peu commenté. « La terre est plate » de Thomas Friedman est loin d’être un livre parfait, mais il explique au moins dans quel monde nous sommes désormais : il est passé quasiment inaperçu au moment de sa sortie. Les livres de George Gilder, ou le dernier livre d’Alvin et Heidi Toffler n’ont rencontré qu’un public très limité. Lorsque j’ai parlé du contenu de « la septième dimension » à des éditeurs, j’ai eu l’impression qu’ils ne comprenaient strictement rien. Et les commentateurs eux-mêmes ne se sont pas intéressés au livre : donc aucune explication, absolument aucune, n’est disponible et largement diffusée en France qui explique comment le monde fonctionne aujourd’hui. Le monde avance à une vitesse supersonique, l’Europe avance au rythme d’un char à bœufs du Moyen Age, la France à celui d’un escargot schizophrène.
Vu toutes ces conditions, je dois, hélas, penser que le cercle vicieux restera ce qu’il est. Le chômage restera élevé. La croissance restera quasiment nulle. La ghettoïsation se poursuivra, avec la création de zones de non droit de plus en plus importantes laissées à la gestion de bandes. Tout incident débouchant sur la mort d’un membre d’une bande débouchera sur des émeutes. La violence quotidienne montera. La paupérisation aussi. Les gouvernements successifs feront semblant d’agir et poseront des rustines asthéniques sur une chambre à air de plus en plus poreuse qui n’évitera pas la noyade, mais la ralentira peut-être. Je suis désolé d’avoir à le dire, mais je le dis. Aucun parti politique en France n’offre de réponse pertinente : parler de sécurité ou d’immigration est très insuffisant. Tout se tient : économie, politique, culture, droit.
L’Europe est dans une situation de suicide lent, d’euthanasie qui ne dit pas son nom, de guerre civile froide qui peut parfois ressembler à une guerre civile tiède, mais qui ne deviendra pas une guerre civile chaude : les populations qui vivent dans d’autres quartiers que les zones de mon droit subissent. Ni la police, ni l’armée, n’ont les moyens de vraiment rétablir l’ordre. Le chien agonisant dérive au fil de l’eau. L’eau mène vers une sortie de l’histoire. Ces événements dépassent les dirigeants politiques : ils feignent de les organiser encore un peu, mais on les croit de moins en moins. Les analystes les plus lucides sur le devenir de l’Europe ne sont pas en Europe, ils s’appellent Mark Steyn, Victor Davis Hanson, Walter Laqueur : dire à un malade qu’il est quasiment condamné peut lui donner envie de se battre contre la maladie, cela peut aussi le plonger dans la détresse morale. Les charlatans peuvent continuer à parler à la place du médecin, dire que tout ne va pas si mal, et ajouter qu’il existe des amulettes et des poudres de perlimpinpin qui peuvent guérir miraculeusement, et même si ce n’est pas vrai, certains préfèreront le croire.
Guy Millière
PS Juste quelques exemples, glanés dans la presse de samedi, de la schizophrénie dont je parlais plus haut :
Le Monde, enquête : Pourquoi le fisc échoue à réprimer les grands fraudeurs ? Ma réponse immédiate : Pourquoi Le Monde ne comprend-il toujours pas que nous sommes à l’ère de la monnaie dématérialisée et de la finance planétaire souveraine, et que les gens fortunés qui restent en France doivent vraiment beaucoup aimer le pays pour accepter d’être ponctionnés comme ils le sont et pour ne pas être partis. Définition d’un fraudeur : quelqu’un qui ne s’est pas encore délocalisé complètement.
Le Figaro : Hortefeux veut « rétablir l’ordre ». Ma réponse : l’ordre sera rétabli provisoirement, et une zone de non droit reviendra au calme sous le contrôle de ceux qui la tiennent. Lors de la prochaine mort d’un braqueur venu d’un « quartier sensible », l’ordre sera de nouveau très troublé. Une bonne façon de préserver l’ordre dans l’état actuel des choses : ne pas poursuivre un braqueur dès lors qu’il est entré dans la zone de non droit dont il est résident, sinon, des émeutes arriveront vite.
Libération : Double attentat suicide: l’Iran accuse les pays occidentaux et Israël. Réponse : que signifie un titre semblable ? La presse française doit-elle se faire le porte-voix d’un régime raciste et fanatique. Ne pas se faire le porte-voix d’un régime de ce genre et ne pas répercuter une accusation anti-occidentale et anti-israélienne pourrait-il valoir des accusations d’islamophobie, des réactions de colère, des menaces contre le journal ?
Arrêtons là pour aujourd’hui.
Hey ! Tu m’étonnes qu’ils ne t’aiment pas Guy !!!
Si tu leur dis tout de go qu’ils sont incapables, sachant que la vérité n’est pas toujours bonne à entendre, ils doivent vraiment avoir peur de tes analyses.
Je l’aime beaucoup parce qu’elle est claire, nette, précise et qu’elle est compréhensible par tous sans exception.
Excellente analyse, mais classique. Vous dites bien à un moment que “tout ce tient”, mais votre approche reste économique et, c’est vrai que si une analyse est linéaire elle ne peut approcher la complexité du “tout se tient”
Pour ma part, je trouve que vous ne mettez pas assez l’accent sur la démographie exponentielle des pays qui nous expédient leurs surplus de population, ni sur notre mode de consommation qui est loin d’être à la mesure de la frugalité qu’il nous faudrait adopter.
Par contre, je suis d’accord avec vous pour dire que nous sommes au bord du trou noir et qu’il n’est plus possible d’échapper à son irrésistible attraction. Mais j’en tire une analyse plus “optimiste” et je me dis que si nous ne parvenons pas à nous auto réguler, quelqu’un ou quelque-chose va s’en charger.
Après tout çà peut aller très vite !
Bien à vous !
Il va falloir sortir de l’ornière par le haut !
Foch disait: “Je suis attaqué sur ma droite, je suis attaqué sur ma gauche, je ne peux plus reculer alors je fonce !”
On ne peut arriver à un constat d’impuissance aussi démoralisant.
Il faut faire une analyse rétrograde et définir ce qui, dans les décisions antérieures, a conduit à la situation actuelle.
A commencer par les relations communautaires qui engluent toute politique nationale, y compris celle de terrain.
Je pense que les interactions communautaires doivent faire l’objet d’un check-up en fonction de la situation actuelle (crise, délocalisations,dénatalité, immigration irrresponsable, goufre des systémes sociaux etc…) et que les conclusions doivent en être tirées en fonction de ce que le peuple veut faire de son avenir en tant que nation.
Je dis le peuple et non quelques affamés de pouvoir et d’argent pour lesquels le mot patrie n’est qu’une vision antédiluvienne alors qu’elle revient avec force et qu’elle va leur exploser à la figure.
Il faut mettre fin à ces zinzins supranationaux et à ces TPI qui ne sont pénaux que pour les imbéciles respectueux des lois que nous sommes mais pas pour un assassin soudanais…
Il faut redevenir maîtres de nos frontières !
Il faut taxer les produits qui nous viennent de pays qui nous pillent par leur mépris de l’homme !
Il faut réaffirmer l’omnipotence de l’Etat et s’en donner les moyens ! Force doit rester à la loi, quelqu’en soit le coût et les moyens utilisés !
Il faut redonner le goût de la France aux Français !
Il faut interdire au délocaliseurs de continuer à vendre en France !
Quand le plafond est bas, il faut baisser la tête…Alors vivons ramassés sur nous-mêmes en gardant les attaches nécessaires et utiles avec l’Europe et nous repartirons de plus belle !
Défendonc notre patrimoine et notre civilisation et rendons à leur écurie ceux qui prônent notre disparition dans un métissage imbécile et inefficace.
Réinstaurons des juridictions spécialisées dans les atteintes à l’intégrité de l’Etat sous toutes leurs formes.
Si ceci n’est pas fait “spontanément”, cela sera imposé par la rue avec la violence et la cruauté de la rue.
Qui peut penser qu’un peuple qui a 1500 ans de culture, de civilisation, de pensée, de mode de vie aussi élevé et un patrimoine de ce niveau puisse un jour disparaître parce qu’un ramassis de pouilleux venus des sables et des souks et animés de la haine induite par un épilpeptique a trouvé que notre herbe était plus verte ?
Oui, qui ?!…
Et si vous nous parliez d’autre “zones de non-droits”
Ces véritable morceaux de France, barricadés avec des cameras partout, gardes sur-armés et le reste.
Notament du coté Valbonne dans le Var et ailleurs ?
j’en doute très fort voyez vous.
@ petit bonhomme,
Tu as raison. Mais tout ce que tu dis et que tu voudrais voir se réaliser ne pourra plus se faire sans arme à la main.
Impossible !
Nobeline,
Je le sais parfaitement mais ce site n’en est pas encore convaincu…
Ca vient !
Pas truffe mais Truffé…
C’est quoi ta prose imbécile ?…
Des gens qui se protègent et alors, c’est bien triste de devoir en arriver là…
T’as raison la truffe !
Dans ma ville d’Auvergne 2 voitures brulées un commerce avec début d’incendie criminel des gens qui dorment avec le ventilateur et les volets fermés pour éviter le bruit continuel la nuit alors la morale de droite et de gauche on s’en passe. Union pour une vraie démocratie c’est la seule solution contre la doctrine de domination mondialiste pour la liberté des peuples à disposer de leur avenir.Pour le développement juste et démocratique de l’Europe,d’Israêl sans suivre les guéguerres imposées qui nous divisent.
” dans la présence d’une population issue de l’immigration qui se trouve très largement marginalisée dans des économies en situation de dysfonctionnement croissant, condamnée à vivre d’assistances qui se font de plus en plus maigres, ghettoïsée, disais-je.”
Monsieur Millière seemble ignorer la situation réelle de ces populations qui bénéficient d’aides sociales très substantielles , sans compter les “petits” à côtés éventuels, et qui n’ont aucune envie de se mettre au travail puisque que travailler , ce qu’elles n’ont guère déjà envie de faire, rapporte moins que de ne rien faire,
“L’immigration a été suscitée pour trouver une main d’oeuvre à bas prix ”
La persistance dans la politique d’immigration massive , qui coûte beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte, invalide à mon sens cette explication, qui évite certes de se poser des questions gênantes.
Mr Millière oublie un point: la guerre que mène les arabes, en tout cas certains d’entre eux, contre l’occident et qui est une des causes importantes de ce pourrissement qui ne se serait probablement pas produit avec des immigrants asiatiques.
Il aurait du aussi ajouter une politique d’immigration folle consistant à faire venir des immigrants non qualifiés alors que les emplois non qualifiés ont été délocalisés en Asie.
@ de passage il y a longtemps que l’argument de main d’oeuvre à bas prix (pour délocaliser oui pas pour travailler chez nous) ne tient plus il y a plusieurs milliuons de chômeurs qui ne demandent qu’à travailler avec un salaire décent.Mais l’explication est dans la casse des pays par la mondialisation au bénéfice de quleques uns (et donc il faut stygmatiser les chômeurs qui veulent gagner leur vie correctement et entretenir des conflits pour détourner l’attention des problèmes financiers de domination.Reconnaissez qu’il faut construire dans les pays exportateurs de malheureux pour développer une richesse qui manque à ces pays.Après vous supprimerez votre explication bancale d’immigrés plus malheureux chez nous que dans leurs pays.
Je réponds aux commentaires dans un texte qui sera bientôt posté. Je parle des allocations qui permettent de vivre d’aides “sociales” dans le texte, je ne laisse pas du tout cet aspect de côté: il contribue à créer des zones séparées, car le travail socialise les gens, les allocations sans travail défont la socialisation. Je ne laisse pas de côté l’islamisation: elle se développe par la destruction de la socialisation et la création de zones séparées. J’entends expliquer un mécanisme d’ensemble.
@Claude 04
Mais je n’ai jamais dit que les immigrés étaient plus malheureux chez nous que chez eux ; une précision: certains vivent dans leurs pays et ne viennent en France que la période nécessaire pour toucher le pactole, car il s’agit bien de pactole -toute personne ayant vu certains documents vous le diront- et ce pactole est “délocalisé” dans leurs pays où la vie est infininiment moins chère; à cet égard je ne comprends pas le pathos dans lequel nous plonge Millière concernant les aides sociales qui seraient de plus en plus maigres.
Dans certains secteurs , et depuis de très longues années, l’offre d ’emplois n’était pas satisfaite ! et malgrè cela , les chômeurs professionnels n’étaient pas sommés de prendre ces emplois, bien au contraire.
L’argument que développe Millière n’a jamais tenu la route , je suis bien d’accord avec vous.
Concernant les délocalisations, j’avoue ma méconnaissance du sujet.
Une simple intuition : la délocalisation n’explique pas tout le désastre français.
Les autres pays européens appliquent-ils tous la même politique démente que celle appliquée en France, je ne crois pas .
Il semble qu’en France , pour des raisons que chacun peut apprécier à sa façon, on veuille dévaloriser le travail , qui n’est pas rétribué à sa juste valeur, favoriser l’assistanat, détruire les classes modestes et moyennes et pousser les personnes qui ont un peu de courage à fuir leur pays (on se débarasse ainsi d’éléments susceptibles de se révolter;) c’est une politique criminelle, voulue dans le but d’une substitution de population.
Dans les autres pays européens, des dizaines de milliers de voitures et d’édifices ne brûlent pas chaque année , alors qu’en France oui et en toute impunité.
La France est un pays qui semble être sous la coupe de déments, d’escrocs en tous genres ; cela , sans avoir de diplômes, tout le monde peut le constater.
J’aurais du ajouter dans mon commentaire précédent que Guy Millière a tort de penser que le problème est seulement économique.
Les problèmes de violence et de criminalité sont dus à l’incompétence des politiciens français puisque ces phénomènes n’existent qu’en France. Ils n’existent même pas dans les pays arabes, c’est dire.
Les allocations se font de plus en plus maigres au regard du pouvoir d’achat en France. Trois cent euros permettent aujourd’hui d’acheter bien moins que voici quatre ou cinq ans. Ce qui compte, ce n’est pas le chiffre sur le chèque, mais ce que le chèque permet d’acheter. Une multitude de taxes sont venues ces dernières années s’ajouter à celles existant, et les taxes érodent le pouvoir d’achat de tout le monde, à commencer par ceux qui vivent d’assistances. Cela dit, ceux qui reçoivent des assistances vivent aussi de trafics divers qu’on laisse proliférer dans les zones de non droit où se crée une économie parallèle, les fraudes sont nombreuses, et les gens qui vivent en partie au pays avec les allocations reçues en France existent, effectivement, et là, les sommes sont effectivement très élevées, trois cent euros en Afrique subsaharienne, c’est beaucoup d’argent. Je tente, une fois encore, d’expliquer la spirale d’ensemble dans laquelle nous sommes tirés.
@de passage j’avais mal compris je vous prie de m’en excuser.Quand je parle de vraie démocratie c’est pour toute l’Europe: il nous faut une Europe libre dégagée des lobby,une Europe pour les peuples européens avant d’être une Europe dollarisée qui nous conduit tous au chaos.Il est de bon ton de dire que les chômeurs ne veulent pas travailler que les francais veulent une retraite à 60 ans alors que l’on ne peut soit-disant pas payer les retraités.L’argent n’a plus de valeur c’est pourquoi cet argument de retraite à 60 ans est valable surtout quand l’on sait que dans le privé les gens ne travaillent plus après 55 ans puisque le travail manque.Bref l’inversion des valeurs est devenue la régle pour nous proposer bientôt la solution du nouvel ordre mondial:une économie sous controle des gens sous controle sur internet,dans leur vie quotidienne et même dans leurs voitures au profit de quelqu’uns.
@ Arik , vous vous trompez . Ici en Belgique , nous avons aussi des émeutes avec des incendies de voitures ( à Bruxelles principalement ). Nous avons même eu droit à une mini bataille à la Kalachnikov de la part de deux bandes maghrébines au ramadan 2009 . En Suède aussi , il y a quelques jours : émeutes de Musulmans et une centaine de voitures incendiées . Le laxisme des politiciens se retrouve , malheureusement partout .
@ Arik , vous vous trompez : On peut dire qu’au Québec c’est sensiblement la même chose mais la culture de l’émeute n’a pas encore pris le dessus sur la culture “démocratique”.
Le nombrilisme français est devenu si intense, que dans cette position on est à risque et l’on est aveugle à coup sur. Le repli sur sois est une tare. L’Occident doit être en expansion ou ne sera plus.
Enfin, je vais suivre le « conseil » de Guy MILLIÈRE : Arrêtons là pour aujourd’hui.
Alpha…omega, merci pour cette information. Même si ça existe ailleurs en Europe, le phénomène semble être beaucoup plus grave en France. Une journaliste belge m’a dit que les pays arabes vidaient leurs prisons en Europe, je ne sais pas si c’est vrai mais ça pourrait faire partie de l’explication aussi.
Je ne pense pas que le laxisme des politiciens soit la seule cause, je pense que c’est leur idéologie imbécile. John Kerry a écrit récemment une tribune pour demander l’ouverture des États-Unis à l’immigration musulmane.
J’aimerais m’insurger contre un passage:
“En tant qu’économiste, je dirais : baisse générale et profonde des charges, taxes et impôts, vaste déréglementation, retour à une concurrence entre les Etats en termes de fiscalité de règles, de systèmes « sociaux », coupes drastiques dans les dépenses de l’Etat et de toutes les collectivités locales. Ces réponses minimales, et de simple bon sens”
C’est tous sauf minimal et de bon sens, vous voulez changez la France de A à Z et dites que c’est petit !!!
Il faut qu’on devienne les état unis de France ou quoi ???
La concurrence fiscale entre les états existe déjà !!!, c’est l’europe qui l’as voulue, vous avez oublié ? libérez les échanges de marchandises, CAPITAUX, travailleurs …
déréglementé, la bonne blague ! On fait quoi depuis plus de vingt ans ?!? si on a pas déréglementé a outrance alors la je veux bien changer de formation, et la plupart des secteurs sans réglementation marche moins bien maintenant qu’il y a 30 ou 40 (aérien, train (en Angleterre surtout), bourse (LOL), banque (hem), énergie (c’est pour demain, attendez vous a un nouveau tchernobyl parce que des enc**** voudront rogner sur la sécurité (Deepwater Horizon ça vous dit rien ?)), et j’en passe).
Vous dites que l’état doit ” non pas asphyxier l’économie, mais maintenir le cadre de droit et de sécurité qui permettrait à l’esprit d’entreprise, et à la croissance”
Mais on constate quoi ? que sans règle le marché est suffisant pour s’asphyxier lui même. Amoral et n’ayant qu’une valeur : l’argent, il est hors de tout contrôle.
Il faut bel et bien un état pour essayer de le dompter et d’amortir les éxternalités négatives et d’amplifier les positives.
Sinon je suis curieux de savoir comment vous allez couper dans les dépenses de l’état, je suis impatient de connaitre vos propositions (sans ironie). Et je suis aussi d’accord sur la baisse des charges, mais néanmoins il s’agit aussi de stabilisateur automatique qui freine la croissance, mais qui aussi freine les récessions. Et c’est bien parce que la croissance que l’on connaît est faible en moyenne, qu’elle l’est encore plus après le passage des taxes et autre.
Pour finir je ne suis pas d’accord avec vous concernant ce passage: “ Soixante-cinq ans après la mort de John Maynard Keynes, on pourrait penser que celui-ci reste la principale source d’inspiration d’une majorité de dirigeants aujourd’hui, qui semblent ne pas s’être aperçu que dans le débat qui a opposé Keynes à Friedrich Hayek, les thèses du second l’ont emporté depuis longtemps. “
J’ai plus l’impression qu’ils essayent tant bien que mal de mixer un peu des deux … avec un échec tellement grand qu’il en est effrayant.
pour terminer je donne mon point de vue, ce qu’il faut pour faire repartir la croissance c’est: du volontarisme politique, des droits de douanes envers les pays pratiquant la casse salariale ( ceux dont le salaire est tellement bas, que tout le monde a compris de quoi je parle) * , réduction des taxes et charges, régulation des marchés, surtout financier, et aussi rationaliser la dépense publique.
point commun et divergence, on en a tous non ?
* (note aux divers “économistes de passage: je suis entrain de réaliser un modèle en microéconomie qui montre que les droits de douanes améliore le bien être général (notes aux autres: c’est l’opposé de ce qui est admis pour le moment ))
La concurrence fiscale entre les états existe déjà !!!, c’est l’europe qui l’as voulue, vous avez oublié ? libérez les échanges de marchandises, CAPITAUX, travailleurs …
déréglementé, la bonne blague ! On fait quoi depuis plus de vingt ans ?!? si on a pas déréglementé a outrance alors la je veux bien changer de formation, et la plupart des secteurs sans réglementation marche moins bien maintenant qu’il y a 30 ou 40 (aérien, train (en Angleterre surtout), bourse (LOL), banque (hem), énergie (c’est pour demain, attendez vous a un nouveau tchernobyl parce que des enc**** voudront rogner sur la sécurité (Deepwater Horizon ça vous dit rien ?)), et j’en passe ]
Je partage 100% de ce qu’à écrit Boris , surtout pour le nucléaire, l’energie.
L’abominable système français , fait tout de même fonctionner le plus gros parc nucléare du monde, et s’est permis le luxe de de deux fusion de réacteur sans conséquences pour ses population, donc il pas tout a jeter, là encore les déclinistes et les médai ont opéré un véritable massacre de désinformation.
Le pouvoir d’achat moyen des Américains étant environ 40% plus élevé que celui des Français, et les Etats-Unis ayant réglé l’essentiel de leurs problèmes d’insécurité et de quartiers ghettoïsés (je sais de quoi je parle, je passe plusieurs mois par an aux Etats-Unis depuis une trentaine d’années), ce ne serait pas si mal si la France se rapprochait d’un fonctionnement américain. Cela ne se produira pas.
Obama est en train d’appliquer des recettes économiques à l’européenne aux Etats-Unis: cela donne des résultats, un chômage qui se maintient alentour de 10%, un endettement augmenté de 50% en une seule année, des entreprises qui n’embauchent plus . Je n’ai pas du tout l’impression que les Américains apprécient.
J’ai apporté un commentaire voici quelques jours, relatif à votre article “DRZZ Code”, commentaire certes quelques peu acerbe. Sachez bien que je tiens à saluer votre action même si mes propos vous ont choqué. Comme c’est un forum j’y ai crié mon désarroi, ma colère et ma passion. J’aime ma Patrie et je veux y défendre notre place, nos droits et par extension, notre liberté. Toutefois, comme je vous l’ai fait remarquer, je suis conscient du travail d’analyse que vous faites et je me réjouis qu’il y ait des personnes comme vous pour le faire : que vive cette fenêtre ouverte sur le vrai monde. Si l’on se place en position 3/4 au dessus, le point se vue de Syrius, quant au présent article la question que je me pose, comme certainement la plupart des lecteurs, est de savoir combien de temps allons-nous tolérer ce cafarnaüm? Devons nous nous laisser dévorer où devons nous passer du côté obscur pour reprendre par la force le contrôle de ce navire en perdition? Tout va si vite que l’oxygène va finir par manquer ! Je suis prêt comme beaucoup à “monter au créneau” mais tout seul c’est mission impossible .L’union fait la force dit-on, mais où est l’union? Comment se fédérer pour mettre au point une action efficace dans le prolongement de la votre ? Vos articles “cash” sont le vivier d’une bronca en train de sourdre, d’une réaction globale volontaire, mais comment la fédérer et la canaliser ?
Une autre exemple de scyzophrénie ?
Ce matin, sur France Info, un “expert” est venu nous expliquer pompeusement que la raison pour laquelle les forces de l’ordre se faisaient de plus en plus régulièrement tirer dessus, c’était en raison de leur comportement de plus en plus militaire (hélicoptères, gilets pareballes, …)
Je ne sais pas ce qui est le plus hallucinant : qu’on ose encore sortir ce genre de conneries gauchisantes, ou qu’un “journaliste” les laissent prononcer telle une parole d’évangile sans réaction aucune…
Très intessé par le travail futur de borisniper je souhaite que drzz nous tiendra au courant si c’est possible.Merci à vous.
Je tacherais de vous tenir au courant claude 😉
Arikadit Une journaliste belge m’a dit que les pays arabes vidaient leurs prisons en Europe,
Je travailleau Royaume Uni tout simplement pour echapper aux taxes francaises et a ses greves insupportables car pour le reste c`est pas mieux et je travaille en ce moment avec un collegue egyptien qui m`a tenu un discour incroyable.
Il est totalement occidentalise et est revolte par la facilite avec laquellen`importe qui obtient la nationalite britannique en particulier des energumenes recherchesdans leurs propres pays musulmans pour incitationa la haine.
Et oui ici un imam radical haineux peut demander l`asile politique ici car il est recherche par la police de son pays et l`obtenir.
Dans les aeroports on peut lire sur de grandes pancartes tout ce qu`il faut faire pour demander l`asile politique et les organismes qui aident tous les candidats.
Resultats les discours les plus haineux proviennent justrement de Londres.
Chercher l`erreur.
Cet egyptien degoute m`a tenu un discour tellement raisonnable que je lui est suggere de faire de la politique car un indigene blanc qui tiendrait les memes propos seraient immediatement accuses de discrimination et de racisme.
Il y a quand même du vrai et facile à comprendre dans l’analyse de GM.
Quand il parle de l’immigration “choisie” à l’époque où il y avait du travail, et que, souvenez-vous, peu de français acceptait des basses tâches.
C’est un luxe que les français n’ont plus. Donc, ils occupent les postes parce que plus volontaires quand même pour rechercher un emploi.
Les immigrés (et leur descendance aussi) ont donc moins de chance pour trouver un boulot que n’en avaient leurs ainés.
Aujourd’hui ces gens-là se sont multipliés. Sauf que, si leurs pères ou grands-pères se contentaient de peu, aujourd’hui les progénitures ont besoin de beaucoup plus.
L’époque de quelques dattes, une boite de sardines et un morceau de pain comme repas et 3 ou 4 couvertures en guise de lit a définitivement disparu. C’était bon pour le bled.
Leurs enfants se sont très bien habitués au Mac Do, au Dunlopillo et aux frngues de luxe. Malheureusement cette génération s’est aussi très vite accoutmée à l’argent facile distribué par l’Etat sous forme de multiples aides sociales.
Sachant qu’ils n’ont pas dans les gènes une volonté forcenée pour le travail… il nous reste des gens qui veulent du fric. Comme celui qu’on leur dispense (Etat) n’est plus suffisant pour satisfaire à leurs dispendieux besoins, ils volent, dealent, cassent avec la haine de n’avoir plus ce qui leur convient. Rejetant la faute sur la France et les français, bien entendu.
Dans les foyers immigrés, les enfants se font à la cadence d’un par année. Comprenez que dans leurs coutumes (je parle des algériens), les enfants sont élevés pour pouvoir subvenir, dès qu’ils sont en âge de travailler, aux besoins de leurs parents ….
Cherchez l’erreur !
Même avec 2000 euros par mois de subventions de toutes sortes, croyez-vous que l’on puisse faire vivre – à la française – une famille de 7 ou 8 personnes ?
Ben non ! Donc tout est lié. La crise, l’immigration, les subventions et les intifadas.
Et nous ne sommes pas près de voir le bout du tunnel.