Publié par Jean-Patrick Grumberg le 10 août 2010

 

Le Spiegel On Line du 8 août rapporte que la mosquée Taiba de Hambourg vient d’être interdite et fermée par les autorités de Hambourg.

 

Interdire et fermer le lieu de culte d’une des trois religions monothéiste ? Comment ont-ils osé ? Pourquoi ? Comment est ce possible ? La dernière fois que j’ai vérifié, Hambourg ne se situait pas dans une zone contrôlée par les communistes, qui affirment, comme nous le rappellent constamment l’extrême gauche et les verts, que la religion est l’opium du peuple.

 

La mosquée Taiba accueillait, jusqu’à sa fermeture par la police ce lundi neuf août à six heures du matin, deux cent cinquante fidèles, des marocains, des bosniaques, des russes, mais aussi beaucoup d’allemands. Des hommes. Surtout des jeunes. Beaucoup étaient des convertis à l’islam, ou des modérés revenus à la religion. Tous étaient radicaux. (Comment ? Même des modérés et des convertis deviennent radicaux ? Aïe.)

 

Jusqu’à preuve du contraire, l’islam est présenté comme une religion équivalente à la religion juive et chrétienne. Jusqu’à preuve du contraire. Pourtant je n’ai pas souvenir que sur des terres ou l’on pratique la démocratie, la police ait fait fermer une église ou une synagogue, que les sociétés cultuelles qui y étaient attachées aient été interdites avec effet immédiat, et tous leurs biens et comptes bancaires confisqués. Cherchez l’erreur.

 

Ce lieu de « culte » ne pouvait tout de même pas abriter des extrémistes au discours de haine contre l’occident. Un lieu de culte….roooohhhh….

 

Les représentants de la mosquée affirment qu’ils se situaient au plus près de la religion mahométane, et qu’ils prêchaient un islam pur et authentique, respectueux du Coran :  ils encourageaient à livrer la guerre sainte exigée par le texte sacré, et rejettent les démocraties. Ses membres ne se plaignent pas d’être traités d’islamistes et de fondamentalistes, car, disent ils, c’est là que les fondements de l’islam prennent leurs racines. La plupart considèrent qu’un pays musulman doit être dirigé par un Califat comme celui que les Talibans avaient établi en Afghanistan avant 2001, car c’est la seule forme de gouvernement reconnue par le Coran. Aussi le prêche du vendredi encourageait à la « résistance islamique » contre les forces étrangères.

 

Curieux de savoir si de telles mosquées existent sur le sol français, on apprend que la mosquée était sous surveillance étroite, car non seulement plusieurs pilotes de l’attaque suicide du 11 septembre l’avaient fréquentée, mais un groupe de dix personnes est parti, l’année dernière, suivre un entrainement aux techniques du terrorisme dans un camp situé à la frontière pakistanaise, coté afghan. Ces dix personnes hautement motivées, désirant commettre des attentats suicides, se promènent en toute liberté, quelque part sur le sol européen. Elles sont dix parmi combien ?

 

Les médias nous rappellent régulièrement que la France ne risque pas ces attaques terroristes. En bon israélien habitué à la vigilance, je propose de ne pas sous estimer l’ennemi, et je préfère, au risque de me tromper, considérer que les 750 zones de non droit sur le sol français ne sont pas, comme on nous les décrit, autant de quartiers livrés à des bandes de petits voyous sans envergure qui pratiquent la violence, le racket et le trafic par désœuvrement. Il serait très cohérent qu’elles soient, au contraire, des banlieues sous parfait contrôle de l’islam conquérant, une économie sous terraine source de revenus très importants dont il reste à étudier les ramifications et la destination des fonds, et une abondante ressource de militants de la guérilla urbaine, bien armés (voir mon article sur les armes en France), haineuse des français, et prêts à agir aux premiers mots d’ordre.

 

Les tirs à arme réelle contre la police de ces derniers mois ne seraient alors pas, selon moi, des évènements accidentels et isolés, mais une stratégie pour à la fois installer plus durablement la peur, et tester jusqu’où reculera la République. Pour l’instant, la République recule plutôt bien. Les tirs contre les policiers devraient, dès lors, non pas diminuer, mais s’intensifier pendant encore quelques mois, avant de quasi disparaître pour permettre à nos dirigeants politiques « d’oublier le sujet », comme à leur habitude. En même temps, les attentats suicides ne sont pas au programme car la France s’est acquis la réputation, dans les cercles fermés du jihad, d’être tellement molle que la prise du pouvoir se fera en douceur, sans grande résistance, avec la complicité des mondialistes de gauche et d’extrême gauche, imbéciles gogos de la diversité, et la lâcheté du gouvernement.

 

Les autorités de Hambourg considèrent que quarante cinq jihadistes vivent à Hambourg, circulent librement en Europe, et sont interconnectés avec d’autres jihadistes basés à Berlin, à Frankfort, à Bonn et à Bielefeld. Tous veulent devenir des « Shahid », des martyrs. Aucune preuves de préparation d’une attaque prochaine n’ont été découvertes lors de la saisie des documents de la mosquée. Dispersés par la fermeture de leur « lieu de culte », seront-ils toujours aussi facile à surveiller ? Ne vont-ils pas se reproduire en de multiples autres nouvelles « mosquées » ? Si aucune mosquée française n’a jamais été fermée, est ce parce que nos gouvernements tremblent, est ce parce que nos services de renseignements ne pénètrent pas ces lieux fermés, ou est ce parce que les sermons du vendredi sont parfaitement respectueux de la République et des ses lois ? En viendraient on à se dire que les prières en pleine rue sont un autre écran de fumée pour faire oublier ce qui se dit dans certaines mosquées ?

 

Une chose est certaine : toutes les prises de pouvoir violentes par l’islam ont été possible grâce aux fantastiques réseaux que représentent les mosquées et les écoles coraniques, et ces réseaux existent bel et bien sur toute l’Europe.

 

Jean-Patrick Grumberg

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