Publié par Dreuz Info le 16 août 2010

 

Article publié sur http://drzz.info/et http://monde-info.blogspot.com/.

On ne mentionne pas assez souvent l’excellent Site http://libertyvox.com/une.phpfondé en 2005 et qui continue de publier de courageuses réflexions sur l’islamisme radical et sur le politiquement correct. A cet égard, je reproduis ci-dessous les principaux extraits d’une analyse de Mattheus publiée sur LibertyVox sous le titre « Qui stigmatise qui ? ». Je publie cette analyse de Mattheus, car je ne cesse d’écrire qu’en ce 21e siècle, les catholiques nous devons défendre et valoriser la société libre de culture judéo-chrétienne par opposition aux sociétés autoritaires et totalitaires, qu’elles soient fascistes (ex : Syrie), communistes (ex : Corée du Nord) ou islamistes (ex : Iran, etc.). Or, l’analyse ci-dessous – qui est aussi un coup de gueule – me semble assez proche des valeurs que nous valorisons sur notre communauté de blogues.

Michel Garroté



Lundi 16 août 2010 – 6 Elul 5770

Qui stigmatise qui ?

Mattheus, pour LibertyVox, avec une analyse intitulée « Qui stigmatise qui ? » (cf. source en bas de page), écrit (extraits) :  « Dans la frange avancée des tièdes qui entendent le grondement du tonnerre sans oser regarder les nuages en face, il est souvent affirmé, sur un ton légèrement feutré : “c’est LA religion qui pose problème”. De la même manière, quand nos parlementaires s’imaginent braver l’ordre du politiquement correct en chuchotant dans les couloirs de leurs palais les contours d’une nouvelle loi “anti-burqa”, ils justifient inévitablement leur initiative en prétextant la défense de la “laïcité à la française”, qu’il conviendrait de ceindre de miradors citoyens. L’ennemi ? “Les extrémismes”, nous dit-on, “tous les extrémismes”, répète en chœur le vaste cul-de-poule béant des bavards subventionnés de la république. Or, bien que tout le monde sache pertinemment que c’est l’islam, et l’islam seul qui, de fait, est la cause de telles initiatives, on s’interdit de légiférer sur les aspects intolérables de cette religion, craignant de “stigmatiser” les populations qui la pratiquent. Quand il s’agissait du Catholicisme, en 1905, il n’y avait pas ce genre de pudeurs. Il y a de nombreuses choses à dire sur ce sujet. Un mot, d’abord, pour en finir avec la fameuse stigmatisation.  Qui stigmatise qui ? Posons la question !

Qui stigmatise qui, quand plus de 80% des attentats terroristes, depuis plus de dix ans, sont l’œuvre de nihilistes islamiques qui, doigt en l’air, justifient leurs actions en citant des passages du Coran ? Qui stigmatise qui, quand des musulmans, outrés de quelques caricatures pourtant gentillettes, protestent des intentions pacifiques de leur religion en brûlant, cassant, lynchant et vomissant à qui veut l’entendre des flots de haine compacte ? Qui stigmatise qui, quand en Irak, des civils sont massacrés quotidiennement, non par l’armée occupante anglo-américaine, mais par des groupes panarabes et islamistes ? Qui stigmatise qui, quand un imam, tout récemment, ose dire que “l’islam condamne toute forme de violence” alors qu’une simple lecture d’une biographie de Mahomet indique évidemment le contraire ? Qui stigmatise qui, quand après chaque attentat d’envergure, on observe dans toute la communauté musulmane un silence assourdissant ? Les Basques défilaient naguère en masse pour dénoncer le terrorisme de l’ETA. Où étaient nos musulmans, pacifiques “dans leur immense majorité”, selon l’expression consacrée, le 12 septembre, après les attentats de New York ou le 13 octobre, après Bali ou le 12 mars après Madrid ou le 8 juillet, après Londres ?

Même feu Jean-François Revel, un esprit pourtant pas tellement fascisant, remarquait le caractère fort dérangeant d’une telle inaction de masse (in L’Obsession Anti-Américaine). Qui stigmatise qui, quand un Jordanien mitraille sa nièce de 16 ans, violée un mois auparavant, pour “laver l’honneur de sa famille” ? Qui stigmatise qui, quand une des plus hautes et policées “autorités” musulmanes d’Europe parle d’instaurer un simple “moratoire” sur les lapidations ? Qui stigmatise qui, quand la communauté musulmane de la Goutte d’Or, à Paris, recourt impunément à une milice religieuse pour encadrer le déroulement illégal des ses prières en plein air ? Nous, bien sûr ! C’est nous qui stigmatisons. Toujours nous. Jamais les musulmans qui, de par le monde, ne manquent certes jamais une occasion de lapider ou égorger toute opposition ou se terrent dans une fort prudente réserve, voire un mutisme ambigu, mais sont nécessairement les victimes innocentes de l’impérialisme, du colonialisme, du racisme occidental.

On observe, aux Etats-Unis ou en Europe, des millions d’Américains ou d’Européens qui n’hésitent pas à descendre dans la rue pour se désolidariser régulièrement de la politique de leur gouvernement. Observe-t-on de pareils mouvements de foule en pays arabe ? Ah, quand il s’agit de hurler leur haine des caricaturistes ou du Pape, après le discours de Ratisbonne, oui ! Quand il s’agit de s’emparer de la chance historique qu’ils auraient de dire : “non, l’islam n’est pas la même chose que l’islamisme”, silence assourdissant. Alors, qui stigmatise qui ? Et quelle est cette manie, si ancrée dans nos esprits, de toujours vouloir faire jeu égal entre toutes les religions ? “Il faut lutter contre tous les extrémismes”, répète-t-on ad nauseam. Prototype de la phrase creuse. Autant dire : “La guerre, c’est mauvais !” ou “Le bien, c’est meilleur que le mal”. Pourquoi “les” religions ou “la” religion en général ? D’abord, parce que nos contemporains ignorent tout du sujet et mettent dans le même sac toutes les traditions religieuses, pour en faire un méli-mélo spirituel et métaphysique intrinsèquement contradictoire. Quoi de commun entre le monisme acosmique du brahmanisme et le dualisme ontologique du judéo-christianisme ?

Entre l’idéalisme des apparences hindouiste et le réalisme matérialiste de la tradition hébraïque ? Entre le mektoub musulman et le libre-arbitre d’un Saint-Augustin ? Rien, sinon le simple terme de “religion” qui leur est accolé, et dont on pense qu’à lui seul il permet de réduire les contradictions. Ce qui n’est évidemment pas le cas. Mais il y a pire. La précaution oratoire qui consiste à parler de “toutes les religions” et de “tous les extrémismes” poursuit un autre but, celui de ne jamais, surtout jamais révéler officiellement au grand public que, de toutes ces religions, une et une seule pose des problèmes particuliers. Non seulement particuliers, mais peut-être même insurmontables. Or, dans le monde des Bisounours qui régentent nos vies et nos esprits, il ne saurait être question d’un tel accroc. Le réel est une chose détestable, surtout quand il prétend reprendre ses droits et faire intrusion dans ce château de cartes idéologique que nos politiciens illusionnistes s’acharnent à perpétuer autour de nous. Et pourtant, on ne saurait fermer les yeux assez longtemps pour que le monde finisse par disparaître. Dans la réalité, un arbre qui tombe dans la forêt fait du bruit, même s’il n’y a personne pour l’écouter. Et malheureusement pour nos élites, le glaive de la réalité, à l’inverse de la justice, n’a pas de fourreau, et il arrive toujours un moment où celui-ci déchire le rideau de carton où les “représentants de la Nation” nous jouent leur spectacle de marionnettes infantilisant.

Car n’avez-vous jamais vu dans nos journaux des titres tels que : “Des extrémistes hindous protestent contre l’abattage des vaches dans le Gers. Deux cents voitures brûlées”. Ou bien : “Deux bandes de plusieurs dizaines de jeunes Chinois se sont affrontées hier sur le parvis de la Défense. Deux blessés graves sont à déplorer. On note aussi des détériorations sur la ligne 6 du métro, à destination du 13ème arrondissement”. Ou bien : “Le mari orthodoxe d’une jeune femme russe a violemment pris à partie le personnel de la Clinique Notre-Dame du Salut après avoir exigé le retrait d’un crucifix catholique accroché dans la chambre”. Ou bien : “Un jeune assyro-chaldéen a aspergé d’essence la jeune fille qui s’était refusée à lui, avant de lancer une allumette vers la malheureuse. Cette dernière a succombé hier matin à ses blessures”. Ou bien : “Attentats de Marrakech : on en sait plus sur les circonstances des dernières attaques terroristes. Selon les témoins et les caméras de surveillance, le jeune Français Alfred A., agissant au même moment que ses camarades du groupement catholique extrémiste «le Glaive de Jésus», s’est élancé dans le bus, bondé à cette heure-là, en s’écriant : « Vive le Christ-Roi ! » avant de faire exploser la charge explosive qu’il portait noué à la ceinture.

Ce ne sont pas les Hindous, les Confucianistes, les Orthodoxes, les Assyro-Chaldéens ou les Catholiques, qui remplissent ainsi les unes de nos quotidiens. Serait-ce donc que l’hypothèse “des” religions n’est pas la bonne ? Evidemment. Osons nommer un chat un chat, même si son miaulement a les accents des sourates coraniques ou des hadiths mahométans ! A quoi bon chercher ces pitoyables excuses de bazar, selon lesquelles “l’islam, ce n’est pas ça”, “l’islam, c’est la paix”, “l’islam, c’est une religion d’amour et de tolérance” ? Quelle est la valeur de tels arguments, venant pour la plupart d’Occidentaux non-musulmans, baignés peu ou prou, même à leur corps défendant, dans la culture chrétienne, et qui appliquent, en bons ethnocentristes qu’ils se défendent pourtant d’être, les schémas de leur propre culture ? Oui, chez nous, en Occident, le Christianisme des textes est pacifique, indulgent et magnanime, et ce nonobstant des siècles de guerres parfois fratricides. Et qu’on arrête de nous opposer Croisades et Inquisition ! Ces contre-arguments sont le faits d’ignares qui seraient même incapables de vous citer la date de la prise de Jérusalem par les Croisés ou la différence entre Inquisition papale et Inquisition espagnole ! Et quand bien même… Que je sache, ni l’institution inquisitoriale, ni le programme des Croisades n’étaient contenus dans le texte des Evangiles et des Epîtres. Alors qu’il suffit de se pencher sur celui du Coran et des Hadiths pour savourer à sa juste mesure l’esprit “pacifique” du “beau modèle” mahométan.

Deux anecdotes pour prouver cela : Il arriva qu’un jour, au cours de ses années de prédication, on amena devant Jésus une femme convaincue d’adultère, et donc encourant la lapidation. Réaction de l’intéressé : “que celui de vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre” (Jean, 8). Mahomet, quant à lui, selon ce que nous rapporte Imran Husayni, fut mis devant le même cas, la femme étant de surcroît enceinte. Réaction de l’intéressé : il attend que la grossesse arrive à son terme, puis ordonne la lapidation (http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/mahomet_et_les_femmes.asp). La vie de Mahomet elle-même est remplie de meurtres revendiqués, de jalousies mesquines, de massacres froidement ordonnés, de razzias récurrentes. Comment d’ailleurs reprocher à un musulman pieux et désireux de suivre les traces de son prophète de vouloir défendre et étendre l’islam, le cimeterre ou la kalachnikov à la main ? Il s’agit là du programme génétique de cette religion, et il conviendrait de tendre l’oreille vers les prêches, notamment étrangers, pour entendre le message clair et décomplexé que les chefs religieux musulmans tiennent à ce sujet. Eux n’ont pas les pudeurs alambiquées d’un Tarik Ramadan louvoyant entre fidélité au dogme coranique et souci de bonne présentation envers le monde occidental. Ils disent les choses directement, et riraient sans doute de bon cœur à l’évocation de l’islam “religion d’amour, de paix et de tolérance” qui est celle d’infidèles ne connaissant rien à la religion de Mahomet, et s’imaginant qu’il s’agit d’une version plus exotique, plus métissée, en un mot, plus “cool”, d’un christianisme trop vieux et, surtout, chargé de l’aura démoniaque de religion traditionnelle de l’Occident.

Pour certains gauchistes du Nord de la Méditerranée, mieux vaut se tromper avec Mahomet qu’avoir raison avec Jésus. Mieux vaut promouvoir l’islam, “religion des pauvres”, que le christianisme, refuge de “l’obscurantisme”. Et si les choses n’étaient pas si tragiques, on rirait d’une affaire comme celle de Redeker, contraint de vivre sous protection policière pour éviter les représailles de musulmans outrés de lire dans son article à quel point ils seraient intolérants. On pourrait résumer cette attitude ainsi : “L’islam est une religion de paix, et si tu dis le contraire, je t’égorge”. C’est assez fascinant. Et ce qui est le plus fascinant, c’est de voir nos élites plonger tête la première dans le panneau, soit par aveuglement idéologique, soit par intérêt, soit les deux à la fois. Et nos belles âmes, dans les lambris et les ors de la république ou bien sur le parvis de nouvelles mosquées, ciseaux à la main, qui nous intiment, main droite sur le cœur et main gauche sur la cravache de la répression citoyenne : “la réalité de l’islam de France aujourd’hui, c’est celle d’un islam de paix et de dialogue, un islam de juste milieu où le croyant vit sereinement sa foi dans le respect de la République” (F. Fillon, le 28/6/10).

Sans nul doute, ces paroles auront rencontré un vif assentiment parmi les millions de nos compatriotes qui, à l’inverse de M. Fillon, ne se contentent pas de se payer un quart d’heure de frisson multiculturel avant de retourner à l’abri des palais parisiens, mais sont forcés de vivre quotidiennement aux côtés d’une religion qui transforme petit à petit leur cadre de vie, leur quartier et leur pays. Dernière chose : plusieurs mouvements abolitionnistes font pression sur le gouvernement pour qu’on interdise les dernières corridas en France. L’association Alliance Anti-Corrida, notamment, a l’air particulièrement active, et on est impressionné à la lecture des noms contenus dans l’encart du comité d’honneur. Etrangement, on peut douter que les mêmes noms figureraient demain pour demander l’interdiction de l’abattage halal, lequel se fait pourtant selon une méthode qui ferait pâlir le plus enragé des aficionados ».

© Mattheus pour LibertyVox

Source :

http://libertyvox.com/article.php?id=435

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