Hier, le ciel est tombé sur la tête des gauchistes/ trotskystes/ socialistes/ communistes/ entristes, pour au moins deux raisons. La première, Fidel Castro qui ne s’est pratiquement pas montré en public ces dernières années, a choisi, pour sortir de sa retraite médiatique, d’accorder une interview exclusive à un magazine néoconservateur : The Atlantic (1). La seconde raison est arrivée comme une secousse électrique qui va secouer la gauche pendant quelque temps et laisser des traces : Fidel Castro a lancé à Jeffrey Godlberg, en direction d’Ahmadinejad et du monde entier : « arrêtez de calomnier les Juifs ! »(2)
Après une bombe de cette envergure, nous ne sommes plus à une surprise près. La surprise est arrivée immédiatement après la publication de l’interview de Fidel Castro dans The Atlantic. L’hyper judéophobe, l’horrible israélophobe Hugo Chavez, Président ouvertement antisémite du Venezuela, a déclaré (3), hier, lors d’une visite au salon international du Tourisme à Caracas : « Nous aimons et nous respectons le peuple Juif ». Il a déclaré avoir été injustement considéré comme antisémite, et qu’il allait rencontrer prochainement les leaders de la communauté juive vénézuélienne.
Proche de l’Iran, critique d’Israël au point qu’il n’hésite jamais à afficher une mauvaise foi grossière dans ses prises de position, ce revirement brutal, selon ses proches, est la conséquence directe des propos de Fidel Castro.
Comment une girouette sans colonne vertébrale peut elle diriger un pays, et comment un peuple peut il s’en contenter ?
(2) Drzz.info
(3) www.theatlantic.com/international/archive/2010/09/chavez/62693/