Publié par Jean-Patrick Grumberg le 24 septembre 2010

La justice lui a plusieurs fois donné tord et a révélé que la vidéo de la « mort » d’al Dura était un faux. L’enquête de la télévision allemande ARD a démontré qu’il s’agissait d’une mise en scène. Pierre-André Taguieff, dans son livre « La nouvelle propagande anti-juive, du symbole al Dura aux rumeurs de Gaza » dénonce une machination. Dans un premier temps, CNN avait refusé de la diffuser, trouvant qu’elle n’apportait pas la preuve de la mort du petit palestinien.

 

Dix ans après, qui se soucie encore de l’affaire al Dura, de Charles Enderlin, et de son livre ? Combien de gens, en dehors de la communauté juive blessée par la trahison de ce juif honteux, et les défenseurs de la vérité, choqués par la complicité de l’organe d’information d’Etat, se souviennent de cette imposture ? Enderlin et son cameraman s’en souviennent, et si l’arroseur n’avait pas été arrosé, il s’en serait frotté les mains jusqu’à la fin de sa vie.

 

Mais les évènements ont tourné court, et de façon inhabituelle, grâce à l’obstination d’un homme, Philippe Karsenty. Un simple citoyen osa mettre en cause Enderlin et France Télévision, poursuivre les médias en justice, et… gagner ses procès.

 

S’attendait-il, Enderlin le cynique, à se prendre un retour de bâton, et devoir vivre avec la marque d’une humiliation qui ne le quittera plus ? Certainement pas. Car dans l’idéologie communiste – sa religion – la propagande et la désinformation font partie du cours normal des choses, comme une seconde peau. Enderlin, pro-palestinien et d’extrême gauche, n’avait fait, en diffusant ce faux reportage, guère plus que ce que font chaque jour les journaleux gauchistes : se saisir de la réalité et la défigurer jusqu’à la rendre conforme à leur idéologie, en l’occurrence pro palestinienne et anti juive. J’imagine que l’homme ne comprend pas pourquoi on le lui reproche. Pourquoi lui, alors qu’il s’est contenté d’appliquer les « normes » de la profession, se demande t-il. A-t-il seulement conscience d’avoir poussé, cette fois là, ses mensonges un peu trop loin dans l’ignoble ? Les évènements qui suivirent, l’existence de son livre, me laissent penser qu’une fois franchie la ligne rouge du mensonge, les limites entre la vérité et la manipulation deviennent très floues, et la morale, une plante exotique, vénéneuse.

 

Et il n’est pas surprenant que Le Monde ait confié à un journaliste gauchiste et pro-palestinien, Laurent Zecchini, (mais peut être que le Monde n’a QUE des journalistes gauchistes et pro-palestiniens) le soin de défendre Enderlin, dans un article paru il y a quelques jours. Lui aussi s’étonne qu’on reproche à son camarade d’avoir manipulé l’information. Il a l’impression d’un acharnement contre Enderlin. Il nie jusqu’à l’existence des décisions de justice (des livres que l'on écrit pourse défendre contre la diffamation, tenter de rétablir sa vérité et laver son honneur), et reprend à son compte la doctrine nazie sur la théorie du complot juif (« un puissant lobby pro-israélien s'est mis en branle, visant à délégitimer le journaliste »), sans que personne, au Monde, ne s’émeuve. C’est un article parmi tant d’autres, au Monde.

 

Donc Enderlin publie un livre que je vous conseille si vous voulez attraper un ulcère, et qu’il a titré, le psycho rigide, « un enfant est mort ». Nous aurions tous préféré qu’il publie l’intégralité de la douteuse vidéo, afin de voir ce qui se passe APRES que l’enfant soi disant mort – mais sans une goutte de sang, bouge le coude et la tête. La dissimulation de ces minutes est un déjà un aveu, mais je n’achèterai pas le livre pour savoir si Enderlin s’en explique. Si le petit al Dura était vraiment mort, la suite de la vidéo en aurait apporté la preuve absolue : le corps de l’enfant que l’on transporte, ses vêtements et le sol couverts de sang, et Enderlin l’aurait produite au tribunal pour sa défense. Si, en revanche, et les faits l'ont démontré, il s’agit d’une mise en scène, alors, dans la suite de la vidéo, l’enfant et le père se lèvent et s’en vont vers d’autres occupations. Ce que cachent ces minutes de vidéo, le caméraman les appelle « ses petits secrets ». Des petits secrets que France Télévision n’exige pas de connaitre ? Ce qu’elles cachent, ces minutes censurées, c’est que la vidéo de la « mort » d’al Dura était un film de propagande, une mise en scène avec des acteurs, un réalisateur et un scénario. Une production Palywoodienne.

 

D’ailleurs ce jour là, c’était jour de tournage, à Gaza.

 

Jean-Patrick Grumberg

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=udWQQDY0fGE&NR=1[/youtube]

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=_BkIo9ypj0A&feature=fvst[/youtube]

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YJZwXCZrHok&feature=related[/youtube]

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=EvmK-XUmRbU&feature=related[/youtube]

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