Sarkozy me les brise. Pas vous ?
Par Michel Garroté
Mercredi 20 octobre 2010 – 12 Heshvan 5771
Sur ce blog, depuis quatre ans, j’ose affirmer que la France, avec son endettement et son déficit, est techniquement en faillite. Sur ce blog, depuis quatre ans, j’ose affirmer que le seul moyen d’en sortir, c’est de diminuer de façon drastique les dépenses de l’appareil de l’Etat. Sur ce blog, depuis quatre ans, j’ose affirmer que cette mesure drastique entraînera – inévitablement – une grève générale prolongée.
Et sur ce blog, depuis quatre ans, j’ose affirmer, que Sarkozy, à l’exemple de Margaret Thatcher (Premier Ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990), serait en mesure, s’il en avait la volonté, d’affronter une grève générale prolongée avec, au bout du compte, envers et contre tout, la mise en pratique de diminutions drastiques des dépenses de l’appareil de l’Etat.
Mais pour cela, Sarkozy devrait avoir le courage de tout réformer, et non pas réformer les retraites, et Sarkozy devrait avoir le courage, comme l’a eu Margaret Thatcher, de ne pas plier face à une grève générale prolongée.
Or, Sarkozy n’a pas le courage de tout réformer comme le fit Margaret Thatcher. Sarkozy n’a pas le courage de diminuer de façon drastique les dépenses de l’appareil de l’Etat, comme le fit Margaret Thatcher. Et il n’est donc pas du tout certain que Sarkozy aura le courage de ne pas plier face aux actuelles grèves.
Pour ce qui me concerne – je l’ai écrit plusieurs fois sur ce blog – le problème français tient notamment, mais pas uniquement, au fait qu’en 1944, de Gaulle a fait croire aux Français que la France avait, soi-disant, été libérée par elle-même. En outre, j’ai plusieurs fois écrit – sur ce blog – que la France est, peut-être, un peu morte en 1940.
Quant à Sarkozy, j’ai déjà eu l’occasion d’écrire à quel point, au fil de sa présidence, il s’est révélé minus, frimeur, fanfaron, instable, inconstant, imprévisible, nerveux, ordinaire, opportuniste, dépourvu de culture historique et dépourvu de culture politique.
Du reste, il arrive, parfois, que je tombe sur une chronique qui, pour l’essentiel, reflète mes analyses, concernant la France en général ; et qui, pour l’essentiel, reflète mes analyses, concernant Sarkozy en particulier. Ce qui me fait toujours plaisir. Car personne n’aime se sentir seul dans ses analyses.
Ainsi, dans une chronique du mercredi 20 octobre 2010, chronique intitulée « La France nous ennuie », mon confrère Pascal Décaillet, journaliste catholique suisse, écrit : « Tous ceux qui me connaissent vous le confirmeront : j’ai passionnément aimé la France. Son Histoire, ses passions, ses déchirures. La lumière de son passé chrétien, mais aussi le legs de la Révolution, c’est parfaitement compatible, en tout cas depuis l’appel au Ralliement de Léon XIII. Quand j’étais enfant, le président de la République française s’appelait Charles de Gaulle. Plus tard, il s’est appelé François Mitterrand. Figures supérieures, inoubliables ».
Pascal Décaillet : « Je me demande souvent si cette grande nation n’est pas morte en mai-juin 1940. Libérée non « par elle-même » (de Gaulle, Paris, août 44), mais bel et bien par les Alliés, de facto sous tutelle du parapluie occidental, la France a continué de se croire aux premières loges de l’Histoire. Elle n’y était plus. Elle a décolonisé dans la douleur, s’est certes donné, de 1958 à 1969, un homme d’exception pour la guider, mais cet éblouissant mystique de la politique lui brandissait le cadavre d’une nation perdue, lui faisant croire qu’elle vivait encore ».
Pascal Décaillet : « Aujourd’hui, il ne reste plus rien. Un président petit bourgeois, suintant l’orléanisme sans même avoir la hauteur giscardienne du chasseur. Une gauche incapable de sortir du mythe du Grand Soir. Une droite sans la moindre classe. Une extrême droite qui monte. Une population majoritairement désertée par l’ardeur d’entreprendre, écrasée par la bureaucratie, attendant tout de l’Etat, soit pour s’en nourrir, soit pour le vilipender. Ce grand pays est sans doute l’un de ceux d’Europe où la notion de responsabilité individuelle est réduite à sa portion la plus congrue ».
Pascal Décaillet : « On subit. Et, quand on en a marre de subir, on descend dans la rue. Et on casse tout. En chaque Français, il y a un héros de barricades qui sommeille. On se joue à n’en plus finir les grandes scènes de 1830, 1848, 1944, 1968. Le gouvernement cède un peu, ou beaucoup, c’est selon. On inscrit ses exploits au fronton de la légende. Et puis, la vie continue, si verticale dans les rapports de pouvoir, sans que la base ne puisse – pacifiquement – influer par des initiatives (au sens suisse) sur le destin national. Cette logique est arrivée au-delà de son terme. Une révolution est possible, qui pourrait bien être ultraconservatrice. Le dernier exemple date de 1940. Le modèle républicain qui nous a tant fait rêver est en péril » (Fin de la chronique de Pascal Décaillet).
Copyright Michel Garroté, journaliste-essayiste catholique
& Source citée (cf. lien ci-dessous).
Source :
http://pascaldecaillet.blog.tdg.ch/archive/2010/10/20/la-france-nous-ennuie.html
michel garroté a raison qu il faut reformer , mais faut reformer ou il faut comme par exemple supprimer les allocations donnés par naissance d'enfants au delà de 2 terminé , les arabes qui aiment toucher des allocations diverses en france en serait toucher grave , fermer les grandes ecoles comme l'ENA qui coute cher a la ,nation , revenir comme avant les 30 glorieuses ou les personnes qui se presenteraient pour du travail seraient formés sur le tas , et terminés mes diplomes que l ondemande actuellement "car avoir diplome universitaire ou de grande ecole ne devrait pas donner automiquement un travail puisqu ils ont jamais travailler ces gens là !
aussi il faudra arreter tous les concours de fonctionnaires qui donnent droit a un travail a vie , par contre on pourra recruter en contractuel et étre virable a tout moment et ca serait valable pour les cadres de haut niveau aussi !
supprimer la police nationale ou la gendarmerie "ya un corps de trop , supprimer aussi le senat ou la chambe des deputés qui ont une chambre de trop ! meme l europe nous coute cher et cela a ete la faute aux socialistes mitterand , jospin , aubry , strauss kahn qui ne jurent que par l europe et ils n auront plus ma voix tant qu ils jurent sur l europe !!
voila ce que je pense si la france veut aller mieux supprimer ou cela fera mal "trop de fonctionnaires "!
!@#$%^&*()_ ” ”””’ Chrétiens sont persécutés, tués,
Excellent article. Excellent Pascal Decaillet. Dommage qu’il ne soit plus à la RSR de plus en plus à gauche.
Et bien on en est loin de la réforme générale. Combien d’administrations d’impot ? URSAFF, CSG, imptot locaux, impot sur le revenu, et TVA et j’en oublie.
Une petie reforme de rien de la retraite, et il est fini !
Bon il l’a cherché avec ses provocateur et son entetement à paser en force au lieu d’y aller avec douceur de reculer d’un pas et d’avancer de deux ensuite.
Combien de temps lui reste t il ? Va t il survivre 2 ans ?
j’ai oublié il faudrait permettre d’écourter le CDD du président, cela plombe les finances de l’état !
Bonsoir,
Je partage votre opinion sur le premier citoyen de la France mais en tant que française, il fait beaucoup plus que m’ennuyer, il me désole sur ce qu’il fait subir à mon beau pays, à la notion d’Etat, à l’esprit républicain en même temps qu’aux valeurs de l’humanisme. L’individu est parvenu en moins de trois ans de pouvoir, à exacerber bien des maux, à fragiliser des acquis, à appauvrir les plus pauvres avec un cynisme déconcertant. Dégoûtée de cette parodie du pouvoir, je n’ai qu’à penser à son show d’hier au soir, face à un panel de personnes, victimes de problèmes cruciaux comme le chômage, les fermetures d’entreprises, la précarité du lendemain, la mort du monde paysan… il avait endossé l’attitude compassionnelle, ne sourcillant même pas lorsque ces profanes de la télé lui coupaient la parole, s’enhardissant à dire une petite chose de plus, flattés au fond d’eux-mêmes d’avoir été écoutés par le président en personne alors qu’ils étaient venus demander des comptes. oui, le dégout…
Vous remontez ensuite dans le temps et là, je constate une petite injustice faite à l’histoire…
mais je ne continuerai que si vous m’y encouragez car je ne voudrais pas abuser de votre temps…