Mise au point au 12 mars 2011 : dans un article publié dans Marianne, le Général Roudeillac conteste avoir tenu les propos rapportés dans cet article, alors qu'ils ont cependant été publiés dans un commentaire du Figaro (lien en fin de page) et sur le blog Chemin de Mémoire de Parachutistes (dans une page qui se trouve toujours dans le cache de google, mais qui ne semble plus être sur le blog).
J'ai posé des questions au Général Roudeillac, lorsqu'il m'a contacté pour me demander ce correctif, et je n'ai reçu aucune réponse de sa part. Bien qu'il n'ait pas souhaité répondre à mes demandes d'éclaircissement, je lui présente toutes mes excuses s'il n'est pas l'auteur des mots qui lui sont attribués dans le commentaire du Figaro et le blog Chemin de Mémoire de Parachutistes et l'article de Dreuz.info.
Mise au point du 17 mars 2011 : après m'être inscrit sur le blog "chemin de mémoire de parachutistes", je suis remonté jusqu'à un auteur qui écrit sous le pseudo Charbonier, et qui a publié le même texte que celui figurant sur le Figaro. Je l'ai interrogé, et en réponse, mon compte, sur le blog chemin de parachutistes, a été fermé ! Je me demande donc, aujourd'hui, ce que ce Charbonier a à cacher. Je me demande également comment est il possible qu'un parachutiste ne trouve pas le courage de répondre à des questions du reste très simples.
Et pour terminer, j'ai été en contact – fort courtois et suivi, (cela me change de Charbonnier et du Général Roudeillac), avec Gérard Liebenguth, qui m'a assuré, et je le crois sans réserve, ne pas être non plus l'auteur des propos qui lui sont prêtés dans le Figaro et sur le blog chemin de parachutistes.
Que cache cette histoire ? Je l'ignore. Ni le général Roudeillac, ni Gérard Liebenguth ne sont les auteurs des propos qui leurs sont prêtés. Pourquoi avoir choisi ces deux personnes ? Au hasard ? Etrange non ? Pourquoi avoir mis dans leurs bouches des propos qui, par ailleurs, semblent correspondre à la réalité des faits que les témoins, les vrais, ne peuvent ou ne veulent pas (s'ils sont tous courageux comme Charbonier je peux comprendre) assumer ?
Très franchement, je ne me vois pas me lancer dans une longue enquête pour tenter de comprendre "qui a dit quoi et où et qui n'a pas dit quoi et pourquoi et qui a dit quoi qu'il ne veut plus dire et pourquoi" ! Donc je vous prie de tenir les propos attribués ici au Général Roudeillac comme venant "d'une source non confirmée", propos qui, vous le remarquerez cependant, sont en parfaite cohérence avec la déclaration de Claude Guéant, qui a critiqué l'"imprudence coupable" des deux personnes enlevées, et celle du chef d'état-major des armées, Jean-Louis Georgelin, qui parle lui des deux "individus".
Le 30 décembre 2009, deux militants de gauche, accessoirement journalistes à FR3, se rendent sans protection dans une zone à risque contrôlée par les taliban, pour "assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte".
C'est le scandale médiatique que dénonce une source non confirmée le Général de division D. Roudeillac, Saint Cyrien, commandeur de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite, autour de la capture des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.
"LES DEUX JOURNALISTES DE FR3 N’ÉTAIENT PAS EN REPORTAGE QUAND ILS ONT ÉTÉ ENLEVÉS. LEUR AVION LES ATTENDAIT, LE REPORTAGE ÉTAIT TERMINE !" hurle le général la source non confirmée dont le témoignage a été censuré par l'AFP et par l'ensemble des médias.
"Les deux "touristes" farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l'armée terminé !!" ajoute Gérard Liebenguth, Président Amicale Nationale du 22°BCA et des Troupes de Montagne.
Gérard Liebenguth : "Et pendant ce temps les médias nous bassinent sans arrêt avec leurs deux abrutis prisonniers volontaires à qui les professionnels sur place avaient vivement conseillé de ne pas aller dans les montagnes afghanes."
Gérard Liebenguth : "Une initiative, qui plus est, totalement personnelle et irresponsable, puisque prise après leur reportage réalisé (et non dans l'exercice de leur travail donc, comme le déclarent abusivement leurs collègues de fr3 et des JT (en toute désinformation délibérée)"
L'Elysée était parfaitement informée de la faute coupable des deux gauchistes.
Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a critiqué leur "imprudence coupable", tandis le chef d'état-major des armées, Jean-Louis Georgelin, très irrité de devoir engager la sécurité de ses troupes pour les deux irresponsables couverts par les médias, annonce au micro d'Europe 1 le coût des opérations de recherche. "Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d'euros dans cette affaire". "Je donne le chiffre parce que j'appelle à la responsabilité des uns et des autres". On sent, dans sa déclaration, qu'il brûle de lâcher le morceau. Contraint par sa hiérarchie, il ne pourra en dire plus. Il ne pourra pas dire que les deux hommes n'étaient pas les journalistes en opération qu'on nous a présenté au moment de l'enlèvement, mais "ces deux personnages".
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xcb7xn_quot-j-en-appelle-a-la-responsabil_news[/dailymotion]
Gérard Liebenguth, lui, met les pieds dans le plat, et raconte. (Vous remarquerez que Mediapart, grand défenseur de la liberté d'expression à géométrie variable, si prompt à dénoncer les "affaires" du gouvernement, est resté bien silencieux, ainsi que l'ensemble du métier – corporatisme de la presse trotskiste oblige).
Gérard Liebenguth : "(c'était une) excursion perso, au lieu de reprendre leur avion prévu, en préférant prendre des pseudos guides, plus cupides que compétents, au lieu de ceux, plus éprouvés et surs, que leur avait fournis l'armée. Excursion politique et non journalistique, puisque au seul motif idéologique gauchiste qu'ils avaient manifesté. Une irresponsabilité qui a déjà coûté fort cher en recherches sur place, avec la mise en danger de militaires et équipages d'aéronefs ayant effectué des recherches en zone à risques les jours qui ont suivi leur disparition !!, comme déjà rapporté par des éléments de l'armée de l'air sur place, ayant du participer aux recherches de ces imbéciles irresponsables !!"
Général (2S) Roudeillac Source non confirmée : "Je crois que cet incident mériterait d'être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias !!"
Jean-Patrick Grumberg
“Pour “assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte”. “
Quelle est la source de cette affirmation entre guillemets ? Qui a dit ça ? A qui ? Comment le sait-on ? Tout cela n’est pas clair.
Peut-être que ces journalistes sont effectivement de gauche. En attendant, un journaliste n’est pas à la botte des militaires. Rien ne l’oblige à prendre les guides que l’armée lui désigne.
En effet, rien ne les oblige à prendre les guides de l’armée, ils ont le droit de prendre leurs responsabilités. D’ailleurs ils ne les ont pas pris. Et ils se sont fait kidnaper par des sauvages. Qu’ils continuent à prendre leurs responsabilités et qu’ils ne viennent pas pleurer.
Désolé, je n’ai pas la réponse à ma question. S’il s’agissait d’une banale affaire de journalistes imprudents, cela ne serait pas une nouveauté, on en a vu d’autres.
Le billet porte des accusations beaucoup plus graves :
“Deux militants de gauche, accessoirement journalistes à FR3, se rendent sans protection dans une zone à risque contrôlée par les taliban, pour “assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte”. ”
Si c’est vrai, c’est évidemment très grave. D’où vient cette information ? Pourquoi la dernière partie de la phrase est-elle entre guillemets ? Les journalistes en cause sont-ils les auteurs de cette déclaration ? Et dans ce cas, dans quelles circonstances l’ont-ils faite ? Qui l’a recueillie ?
Vous comprenez bien que si ce que vous écrivez est exact, ce n’est plus “simplement” une affaire de journalistes qui peuvent être accusés de mettre la vie des militaires français en danger et de faire dépenser des sommes folles pour leurs sauvetage.
Ce serait de la trahison en temps de guerre.
D’où vient cette information ?
Le nom des auteurs de ces accusations est mentionné dans l’article.
Excusez-moi d’insister. J’ai écouté la vidéo présentée et lu les articles donnés en lien. Je n’y ai pas trouvé les citations de votre article.
C’est vous qui avez recueilli les propos du général Roudeillac ?
La phrase la plus incriminante (“assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte”) est-elle une interprétation du général, ou s’agit-il de propos que les journalistes lui auraient tenus, ou encore de propos des journalistes qui lui auraient été rapportés par un tiers ?
Avez vous lu le commentaire qu’il a publié dans le Figaro et dont je donne le lien ?
Eh bien vous avez de la patience ! Il faut se “le farcir” le monsieur MarchéNoir ! !
Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il veut démontrer…. Il semble donner raison aux deux imbéciles qui vont nous coûter une fortune…. ” Les journalistes ne sont pas à la botte des militaires ” ! ! ! Dans ce contexte, une telle affirmation est d’une idiotie monumentale ! Ces lascars au moment de leur enlèvement étaient de simples touristes et non plus des journalistes, leur travail étant terminé.
Maintenant, affirmer qu’ils allaient ” porter la bonne paroles ” aux gentils talibans est également sans fondement.
Quant au Gal Roudeillac, étant dans la 2ème section, il n’a plus rien à craindre pour son avancement ! Pourquoi ce revirement ?
J’ai suivi celà de près à l’époque des faits. Les faits.. seulement les faits !!
@de Fancy : y a t-il d’autres faits que j’ignore ? Les témoignages semblent confirmer que les deux touristes politiques allaient tenter le diable, vous dites que c’est sans fondement, qu’allaient ils faire de différent ? Merci.
On remarquera dans cet extrait, cette insistance du sieur Elkabach…les journalistes aujourd’hui sont des enmerdeurs…Il est bien évident que dans une telle affaire, moins on parle, mieux cela vaut pour d’éventuelles opérations en cours…
Le sens des responsabilités préconisées par l’officier…beaucoup devraient y réfléchir!…