La dame de fer de l'ENS, que dis-je, la femme qui symbolise, en ce début d'année 2011, la droiture, la dignité et le courage, Monique Canto-Sperber, directrice de l'honorable Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm à Paris, a résisté, seule, aux pressions de "Palestine ENS", un groupuscule d'acharnés, qui voulait promouvoir le boycott des échanges scientifiques et économiques avec Israël, sous des prétextes bien entendu mensongers, inventés pour la circonstance.
Le régime libyen en est à plus six mille morts, et tout ce que ces tarés trouvent à faire, c'est une semaine de boycott contre Israël !
Monique Canto-Sperber avait déjà, par deux fois, refusé une salle au collectif, car ils avaient d'abord menti sur la nature de la réunion, ce qu'elle découvrit sur internet (cela ne surprendra personne, les pro-palestiniens étant des professionnels du mensonge), et une seconde fois car le "débat" qu'ils organisaient, je l'expliquais ce matin dans un autre article, était en fait une séance d'auto-congratulation entre des alter anti-sionistes, des extrémistes de gauche israéliens post-sionistes, et quelques anti-sionistes primaires dont, encore le triste Stephane Hessel, qui est vraiment dans tous les mauvais coups.
A la manière de, le collectif Palestine ENS se jeta sur les tribunaux pour attaquer la courageuse directrice de l'ENS. Grand mal leur en pris !
Le conseil d'état vient de statuer et a déclaré que le boycott (par ailleurs illégal), et la semaine contre l'apartheid israélien, (qui commence donc bien mal pour eux), n'est pas compatible avec "le service public de l'enseignement supérieur (qui doit être) indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique et tend à l'objectivité du savoir".
Au cas ou ils seraient complètement bouchés, le conseil d'état leur en remet une couche pour leur expliquer que leurs campagnes de boycott et d'apartheid de mes deux est contraire à l'ordre public : "la liberté d'expression des usagers de ce service public doit s'exercer dans des conditions (…) qui ne troublent pas l'ordre public".
Pour finalement leur décrocher un uppercut dans les gencives, juste au cas ou les mecs seraient durs de la feuille : Monique Canto-Sperber, martèle le conseil d'état, a eu raison d'interdire leurs réunions, afin de préserver "l'indépendance intellectuelle et scientifique de l'établissement".
Leur réaction sera savoureuse. Comme me le disait mon ami Gilles William Goldnadel "pour eux (les alter, droits de l'hommiste et pro-palestiniens), quand la justice leur donne raison, elle est un modèle de démocratie, et quand elle leur donne tord, elle est inique".
Jean-Patrick Grumberg
Passé inaperçu : il n’y a pas que Israël qui utilise des faux passeports : les SAS de sa gracieuse majesté aussi :
The same sort of confusion has affected Mr Hague’s quest to open a diplomatic dialogue with the Libyan rebels. The Foreign Secretary has made much of the joined-up strategic thinking his National Security Council has brought to Whitehall’s crisis management capabilities. If that is the case, then why didn’t someone point out that the rebels might not take kindly to the arrival of a heavily-armed group of SAS soldiers travelling on false passports? As a result, the SAS men quickly found themselves in the invidious position of having to choose between opening fire on their captors, which is what they are trained to do, or meekly surrendering their weapons.
http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/concoughlin/8367172/The-SAS-are-men-of-action-not-diplomacy.html