Hier soir, je regardais le JT de TF1 à 20h00 et voilà que Claire Chazal parle d’un « crucifix trempé dans l'urine du Christ ». Dans l’urine du Christ en personne. L’on a donc conservé, pendant 2'000 ans, l’urine du Christ. Mieux que le saint suaire, le linceul de Turin, la tunique d’Argenteuil et les débris de la Croix.
A ce propos, tempsréelnouvelobs fait l’amusante observation que voici : « La présentatrice du JT a repris mot pour mot une erreur de l'AFP à propos de la photographie controversée d'Andres Serrano mettant en scène un crucifix trempé dans son urine, parlant d'"un crucifix trempé dans l'urine du Christ" ».
Tempsréelnouvelobs précise : « Lors du journal de 20h sur TFI dimanche 17 avril, la journaliste Claire Chazal a évoqué la destruction de la photographie controversée d'Andres Serrano, représentant un crucifix plongé dans un verre d’urine, exposée au musée d’art contemporain d’Avignon ».
Tempsréelnouvelobs ajoute : « La présentatrice du journal parle d'"un crucifix trempé dans l'urine du Christ". Lapsus ? Pas vraiment. A 19h18, une dépêche de l'AFP est titrée "la Destruction d'une photo d'un crucifix trempé dans l'urine du Christ". La correction dans l'AFP intervient à 19h58 mais il est trop tard ».
Le Monde, quant à lui, réussit, à écrire, une longue litanie, sur les intégristes, mélangeant manifestants et auteurs de l’action contre « l’œuvre », litanie qui se termine comme ceci : « Dimanche soir, les sites des associations organisatrices s'ouvraient sur l'annonce réjouie de la destruction du Piss Christ ».
Les sites qui se réjouissent dimanche sont donc les organisateurs. Et les organisateurs, dimanche, sont les manifestants. Qui sont aussi, dimanche, les auteurs de l’action contre « l’œuvre ».
Les clowns comme Jean-Patrick Grumberg et moi étaient donc, dimanche, en même temps, chez eux, à la maison, en Suisse et en Israël, et, en France, à Avignon. Nous parvenons à être à deux endroits à la fois : nous avons le don de bilocation.
Et nous sommes à la fois journalistes, organisateurs, manifestants et auteurs de l’action contre « l’œuvre ». Si j’ai correctement lu la prose du quotidien Le Monde.
C’était donc bel et bien le dimanche des rameaux le plus miraculeux de l’histoire du christianisme.
Il faudrait trouver quelqu’un, sur Paris, qui explique un peu tout cela à Claire Chazal.
Le Monde, en revanche, c’est inutile.
Michel Garroté Copyright http://dreuz.info/
Post Scriptum : les médias français, utilisent, le terme « intégriste », à propos de tout le monde et de personne, dans cette affaire de pisse. Il est exact, que parmi les nombreuses personnes, y compris l’ex-ministre et actuel député le Pr. Debré, qui sont intervenues, à un titre ou un autre, à propos du « Piss Christ », on a trouvé, quelques catholiques, de sensibilité dite « traditionaliste ». Mais dans la mesure où ces mêmes médias français, utilisent, le terme « activiste », lorsqu’un terroriste du Hamas assassine un enfant juif, le terme « intégriste », pour parler de quelques catholiques de sensibilité traditionaliste, me semble disproportionné, si vous voyez ce que je veux dire.
Il faut virer ces vieilles connes : Chazal, Lucet, etc … Il suffit de garder celles qui sont jeunes et belles et qui, de ce fait, n’ont pas besoin de parler, ce qui évite de dire des bêtises.
Il ne faut pas se plaindre que la merde ait mauvais goût mais arrêter d’en manger.
HD ou pas TF1 reste TF1, une télé de maçon … vous avez encore un peu de temps de cerveau disponible pour une dernière pub ?
Ainsi que l’a dit à la T.V. l’évêque d’Avignon, l’artiste peut tout se permettre à condition de ne pas attenter à la liberté des autres.
Dans ce cas d’espèce, cette oeuvre ne peut pas être considérée objectivement comme une oeuvre d’art et je ne comprends pas comment elle a pu être exposée comme telle dans un lieu ouvert au public.
Mais au fond, si l’on en parle ou n’en parle pas, cela lui fait de la “pub” et dans tous les cas, la provocation atteint son but.
c’est bien malheureux, mais c’est comme ça depuis que les gens ne sont plus éduqués dans le respect des autres quels qu’ils soient.