On le sait depuis longtemps : l’Allemagne est sur le chemin du suicide collectif.
La dernière fois qu’elle a pris ce chemin, elle a porté au pouvoir un pantin grotesque et ignoble, déclenché une guerre mondiale, perpétré la shoah, et a fini sous les décombres, en ruines, coupée en deux. Cette fois, il n’y a pas de pantin grotesque et ignoble, juste une matrone opportuniste. Il n’y aura pas de guerre, juste une résignation apeurée face à une islamisation désormais inexorable, pas de shoah, juste un lâche abandon d’Israël, et les décombres et les ruines seront celles que les Allemands s’infligeront à eux-mêmes et sont d’ores et déjà en train de s’infliger.
Parmi les éléments constitutifs du suicide actuel, il y avait, déjà, la démographie, la dénatalité, le vieillissement accéléré de la population qui fait que l’Allemagne perd plusieurs dizaines de milliers d’habitants chaque année et devrait bientôt arriver à un rythme de diminution de la population d’un million de personnes par an.
Il y avait l’écologisme frénétique qui exalte la nature sans considérer l’être humain autrement que comme une créature polluante et destructrice.
Il y a maintenant les effets de l’écologisme. Le premier, mineur, mais néanmoins meurtrier est celui incarné par la crise du concombre.
S’il fallait une preuve de la dangerosité de l’agriculture « bio », elle serait là, et on ne le dit, bien sûr pas.
Il a fallu des siècles d’inventivité humaine pour mettre au point des pesticides performants, des organismes génétiquement modifiés et des engrais chimiques. Et il suffit des lubies de quelques crétins criminels pour abolir ces siècles d’inventivité : les concombres tueurs d’Allemagne sont infectés par l’Escherichia coli. Quelle est la source de l’ Escherichia coli ? Les excréments. A quoi servent les excréments ? A faire de l’engrais « naturel » : celui utilisé par l’agriculture « bio ». Ce n’est pas la première fois que le « bio » et l’ Escherichia coli tuent. Voici quelques années, c’était arrivé pour des fruits en Amérique du Nord. Des adeptes du « bio » meurent par l’effet de leur crétinisme. Comme en Allemagne, il y a beaucoup d’écologistes, donc beaucoup d’adeptes du « bio », cela fait beaucoup de victimes.
Le deuxième effet de l’écologisme en Allemagne, bien moins mineur, même s’il n’a pas encore tué, est la décision prise par Angela Merkel de renoncer totalement à l’énergie nucléaire d’ici 2022. L’objectif d’Angela Merkel est électoral. Les résultats seront économiques, et ils seront désastreux. Les centrales nucléaires allemandes produisent 35% de l’électricité du pays. Aucune autre source d’énergie ne peut venir se substituer aux centrales nucléaires : ni le vent des jolies éoliennes qui embellissent dès à présent tant de paysages et tuent tant d’oiseaux (c’est étrange, les écologistes devraient aimer les oiseaux, non ?), ni le soleil capté par des panneaux photovoltaïques. Il restera à l’Allemagne à acheter de l’électricité nucléaire à la France, et beaucoup plus de gaz à la Russie, qui ne demande pas mieux que de pouvoir soumettre l’Allemagne, mais cela ne suffira pas. 55% de l’électricité allemande est produite par des centrales thermiques qui marchent au charbon, et l’Allemagne a promis aussi de diminuer de façon drastique ses émissions de dioxyde de carbone. Or, du charbon au dioxyde de carbone, il n’y a qu’un pas. Les écologistes allemands demandent la fermeture des centrales thermiques. Ils n’obtiendront pas un plein succès, pas immédiatement tout au moins.
Il est extrêmement difficile de voir comment l’Allemagne pourrait rester un pays industrialisé viable sans centrales nucléaires, avec bien moins de centrales thermiques, avec des achats de gaz russe et d’électricité nucléaire française (les écologistes allemands ne devraient-ils pas d’ailleurs exiger que leur pays n’achète plus d’électricité nucléaire française ?), avec des éoliennes et des panneaux photovoltaïques. Fermer les usines serait une solution. Mettre toutes les voitures et tous les camions à la casse aiderait. Interrompre totalement la circulation des trains serait un beau geste. Les Allemands survivants, vieillissants et très écologistes pourraient, dans un logement qu’ils ne pourraient plus chauffer ni éclairer, sinon par une petite chandelle, se rassembler une dernière fois pour un repas frugal. Du concombre « bio » sera-t-il au menu ?
Et dire que certains voyaient en l’Allemagne la locomotive économique de l’Europe…
“On le sait depuis longtemps : l’Allemagne est sur le chemin du suicide collectif.”
Bonne nouvelle. Franchement après la Shoah ils le méritent. J’espère de tout mon cœur que l’Allemagne disparaîtra. A jamais.
Au moins, les allemands sont-ils plus au courant des aboutissants de leur industrie nucléaire que les français, l’industrie nucléaire française ayant un lobby puissant et efficace.
Je me demande si votre point de vue sur l’intoxication alimentaire actuelle en Allemagne est vraiment impartiale, surtout quand vous vous permettez de faire un rapprochement avec l’islamisation (supposée ou réelle) de l’Allemagne. (Et je me permet de vous rassurer, il y a sans aucun doute encore beaucoup d’Allemand prêts, dans leur grande sagesse, à partir en croisade contre l’islam, et peux d’entre eux sont stupides au point de pointer du doigt l’inhumanité des exactions d’Israël contre les civils palestiniens)
En fait, je me demande si votre article ne reflète pas votre fantasme de voire l’économie Allemande sombrer. Fantasme que je peut comprendre, pour des raisons historique, personnelles ou familiales, mais qui n’as pas sa place dans une critique de l’hygiène, de la politique ou de l’écologie Allemande. Cela reste bien entendus une supposition, ne vous connaissant pas assez pour pouvoir avoir une opinion valable sur votre psychologie.
Et je pense qu’il faut considérer que les techniques agricoles peuvent d’une époque à l’autre, évoluer, comme elle l’as déjà fait, par le passé, par exemple par l’invention de la charrue, ou bien encore celle de l’irrigation. Et que par conséquent, si par exemple nous nous apercevions que labourer la terre accélère l’érosion du sol de manière préoccupante (comme c’est le cas dans les régions céréalières des USA), il n’est pas stupide d’envisager une agriculture performante qui se passe de laboure. (si ce sujet vous intéresse, une recherche sur l’association (à l’origine Française) Kokopelli vous seras instructive (mais bon, je vous l’accorde, cela reste en partie du moins des excréments))
Et je voudrai vous rappeler, si vous le savez déjà, qu’actuellement les abeilles, sur lesquelles repose une majeure partie de la production de fruits (pour exemple pratique, plus de 80% de la production mondiale d’amandes en Californie), subissent un taux de mortalité dramatique, et que l’on suspecte que les pesticides (si efficaces) en soit une des causes. (Les abeilles pollenisent aussi d’autres fruits comme les pommes, poires, abricots, pèches…)
Enfin nous pourrons toujours nous nourrir de vitamines de synthèse…
En espérant que mon commentaire ne vous dérangera pas autant que votre article m’a agacé, j’espère que vous éviterez de me taxer d’antisémite (étant donné que je critique la politique d’Israël et non une manière d’agir que j’associerai au peuple juif). Par contre je vous accorde les critiques de l’écologisme et l’antilibéralisme, si vous le désirez.
Je tiens à préciser que malgré mon nom de famille,ou mon orthographe et ma grammaire peut-être bancale, je suis de nationalité française, et que je me considère comme français.
“j’espère que vous éviterez de me taxer d’antisémite”
On se demande l’intérêt de cette remarque venue conclure un post qui ne parle pas d’Israël (hormis une phrase dont on n’est pas sur de comprendre le sens, au sujet des “exactions d’Israël”. Je suppose que môsieur parle des soins ou des centaines de camions d’aide humanitaire), et qui s’adresse à une personne qui n’est pas juive.
En fait, on ne se demande pas, ce genre d’affirmation compulsive est assez claire…
Pour le reste du post, sans intérêt, série de remarque sans queue ni tête, sans cohérence ni fil conducteur, et complètement coupé des réalités au point de ne pas réagir à des points pourtant bien relevés, telle la dénatalité allemande qui n’est en rien un signe d’avenir…