Grâce aux possibilités offertes par les technologies contemporaines, j'ai pu rédiger et transmettre quelques textes écrits au cours de mon présent séjour aux Etats Unis. Je ne peux, cela dit, pas écrire d'article d'économie où de géopolitique précis et approfondi, faute de temps. Faute aussi de pouvoir me pencher sur toutes les données dont j'aurais besoin pour faire mon travail scrupuleusement.
Je ne peux non plus vraiment traiter de ce qui se passe en France. A Los Angeles ou je suis en ce moment, on est très loin de la France : géographiquement, mais aussi intellectuellement et culturellement.
J'ajouterai que, lorsque je parcours l'immensité d'une ville que je connais par coeur, mais dont je ne puis me lasser, je n'ai guère envie de penser à autre chose. Je n'ignore rien de l'actualité, de ses turbulences et, parfois de ses horreurs. Je veux néanmoins me placer, quelques jours, dans un suspens. Je veux dire aussi à ceux qui me lisent qu'au bord de l'océan Pacifique, sur le Boardwalk de Venice Beach, en regardant le soleil couchant, on peut avoir envie de penser seulement au soleil couchant, au rouge qui embrase le ciel, au son du piano d'un musicien qui a choisi de vivre sur la plage.
J'enverrai à Drzz un texte expliquant de quoi, à mes yeux, meurt la France. Dans quelques jours. Je répondrai à ceux qui ont commenté mes textes les plus récents.
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© Guy Millière pour Dreuz.info
Je suis ravi de vous voir heureux aux Etats Unis M Millière. Mais pourquoi ne pas vous installer définitivement là bas, pourquoi revenir dans ce pays mortifère qu’est la France?