Quinze activistes étrangers interpellés par Israël sur le yacht Al Karama pour Gaza devraient regagner leurs pays respectifs. Après avoir été interrogés, les activistes pro-Hamas ont signé un document indiquant qu'ils sont prêts à partir dans les 72h. Le Al Karama comptait 16 passagers : des Français, dont des musulmans, des Canadiens, des Suédois, des Grecs, des correspondants de la chaîne arabo-musulmane Al-Jazira, ainsi que Hamira Hass, une journaliste et activiste israélienne ultra gauchiste, qui a naturellement été relâchée dès hier mardi.
Les 15 non-Israéliens, s’ils respectent le document qu’ils ont signé hier, doivent prendre des vols dès aujourd’hui, mercredi 20 juillet 2011, pour Athènes, Paris, Toronto et Stockholm. Le Al Karama a été arraisonné par des bâtiments israéliens et il a été escorté jusqu’au port israélien d'Ashdod. Les soldats israéliens n'ont découvert aucune aide humanitaire à bord du bateau. Neuf autres bateaux, avec à leur bord 300 activistes gauchistes et islamistes, venus de 22 pays, ne sont toujours pas autorisés à quitter la Grèce où ils se sont rassemblés.
Le ministère français des Affaires étrangères (raisonnable pour une fois) déconseille à ses ressortissants de participer à de nouvelles flottilles. L’on apprécierait que les médias européens – notamment français – investiguent sur l’origine du financement du Al Karama et sur l’origine du financement des billets d’avions des activistes français, canadiens, suédois et grecs. Pour mémoire, le navire de la précédente flottille, le Marmara, avait été financé par un mouvement islamiste turc interdit dans divers pays, dont l’Allemagne.
Michel Garroté
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En parlant de la turquie à la fin de votre article, il me semble que c’est le moment de demander à la Turquie des excuses pour l’envoi de sa première flotille.
Il est temps que ce pays normalise ses relations ou dise le fond de sa pensée tant il est vrais qu’il vaut mieux avoir un ennemi clairement identifié plutôt qu’un faux ami prêt à trahir à la première occasion!