Publié par Michel Garroté le 25 juillet 2011

 

Je n’écris pas souvent sur le thème – extrêmement douloureux – de la pédocriminalité, « pédophilie », comme ils disent… J’ai tout de même écrit, sur la pédocriminalité, quelques articles, notamment, « A propos de pédocriminalité ecclésiastique », et, « Mai 68 était déjà pédocriminel » (cf. liens vers ces deux articles en bas de page).

Selon le sociologue Massimo Introvigne, c'est la révolution culturelle des sixties qui est à l’origine des scandales pédophiles. Je précise, quant à moi, que cette révolution en est certes à l’origine. Mais je n’écris pas qu’elle en est responsable ou coupable. Ce serait trop facile. Cela dit, il est vrai qu’à l’époque, les meneurs baisaient les mineures et les mineurs ; et, il est également vrai, que l’un d’entre eux, est, même, devenu ministre de la cul-ture.

Cela dit, pour ce qui me concerne, la pédocriminalité ecclésiastique reste la chose la plus abominable que j’ai vécu au sein de l’Eglise catholique. A ce propos, j’aimerais ajouter, que la caste des journaleux, a consacré, plus d’émotion, à vilipender les prêtres pédocriminels, qu’à témoigner sa compassion envers les victimes de cette pédocriminalité ecclésiastique. C’est peu dire que les larmes médiatiques ne furent guère convaincantes. Ces larmes furent d’autant moins convaincantes qu’elles visaient essentiellement à exiger le mariage des prêtres et à exiger la démission de Benoît XVI. Sans compter que la caste journalistique compte, elle aussi, quelques pédocriminels…

Je note, puisque j’aborde aujourd’hui ce thème extrêmement douloureux, que nos médias restent silencieux, lorsque cette même pédocriminalité concerne l’islam ; que ce soit l’islam en terre dite d’islam ; ou que ce soit l’islam en Europe. Toutefois, il arrive (non pas dans les médias européens, mais sur Internet évidemment) que certains aient le courage d’écrire quelques vérités sur la pédocriminalité mahométane.

Ainsi, dans un article en anglais du site barenakedislam, article repris en français par l’Observatoire de l’islamisation (ci-après des extraits adaptés), on peut lire que l’islamologue égyptien Raymond Ibrahim, revient, dans un article du 21 juillet, sur l’ignoble fatwa qui fait couler de l’encre dans les médias arabes, mais dont les médias occidentaux se gardent bien d’évoquer l’existence, afin de ne pas « stigmatiser » l’islam. « Le mariage des enfants » – euphémisme pour pédophilie – fait à nouveau les grands titres, au moins dans les médias arabes : Salih bin Fawzan un dignitaire religieux membre du prestigieux Conseil islamique d’Arabie Saoudite, vient de publier une fatwa affirmant qu’il n’y a pas de minimum d’âge pour le mariage, et que les filles peuvent être « mariées, même si elles sont dans le berceau ».

Apparaissant dans des journaux saoudiens le 13 juillet, la fatwa se plaint des interférences « avec la presse mal informée sur la charia, ce qui pose de graves conséquences pour la société, y compris leur interférence avec la question du mariage des petites filles qui n’ont pas atteint la maturité et leur demande qu’un âge minimum soit fixé pour les filles à marier ».

Fawzan insiste pour que la charia ne fixe pas une limite d’âge pour marier les filles. Comme d’innombrables érudits musulmans avant lui, il s’appuie sur le Coran 65:4, qui traite du mariage des femmes qui n’ont pas encore eu leurs règles (qui par exemple sont pré-pubères) et le fait que Mahomet, modèle de rôle de l’islam, a épousé Aisha quand elle avait 6 ans et il « consomma » le mariage – ou, en langage moderne, commit un viol – quand elle avait 9 ans.

Le point de la fatwa saoudienne, cependant, n’est pas que les filles aussi jeunes que neuf ans puissent avoir des relations sexuelles, basé sur l’exemple de Mahomet, mais plutôt qu’il n’y a aucune limite d’âge que ce soit ; la seule question ouverte à l’examen étant de savoir si la fille est physiquement capable de subir l’acte de la part du mari / violeur. Fawzan s’appuie sur des documents reconnus authentiques en citant les exégèses d’Ibn Batal et de Bin Baz.

Les oulémas [interprètes de l'Islam] ont convenu qu’il est permis pour les pères de marier leurs petites filles, même si elles sont dans le berceau. Mais il n’est pas permis à leurs maris d’avoir des relations sexuelles avec elles, sauf si elles peuvent être placées en dessous du poids admis des hommes (en clair, si le poids de l’homme risque d’écraser la fille). Et leur capacité à cet égard varie en fonction de leur nature et leur capacité. Aisha avait 6 ans quand elle a épousé le prophète, mais il avait des relations sexuelles avec elle quand elle avait 9 ans [c'est à dire quand elle a été jugée apte].

Fawzan conclut sa fatwa par un avertissement : « Il incombe à ceux qui appellent à fixer un âge minimum pour le mariage de craindre Allah et de ne pas contredire sa loi (la charia) ou d’essayer de légiférer les choses qu’Allah n’a pas permis. Les lois sont la souveraineté d’Allah, et la législation est son droit exclusif, droit ne devant être partagé par aucun autre. Et parmi ces lois figurent les règles qui régissent le mariage ».

Fawzan, bien sûr, n’est pas le premier à insister sur la légitimité de la pédophilie dans l’islam. Même l’ancien grand mufti d’Arabie Saoudite, Bin Baz, a soutenu « le mariage des enfants » puisque « le Coran et la Sunna l’approuvent » (Fawzan fut un élève de Bin Baz). Et ce ne sont pas juste quelques points théoriques ou théologiques. La vie de nombreuses jeunes filles sont détruites à cause de cette décision. Rappelons, par exemple, la jeune fille de 13 ans qui est décédée alors que son mari beaucoup plus âgé copulait avec elle ; ou les filles de 12 ans décédées en donnant naissance à un mort-né ; ou une fille de 10 ans qui a fait les manchettes des journaux pour avoir fugué son mari de 80 ans.

Puis il y a les filles innombrables et anonymes qui ne font rien pour mériter toute l’attention des médias – comme mourir – et ont appris à vivre avec leurs maris âgés, comme, sans doute, la fille qui épousa le religieux le plus populaire de l’Islam, Yusuf Qaradawi, quand elle avait 14 ans (note de l’Observatoire de l’islamisation : Tariq Ramadan dit avoir un « profond respect » pour ce psychopathe dirigeant le Conseil européen de la fatwa dans lequel siège le nouveau président de l’UOIF, Ahmed Jaballah).

Que faisons-nous du fait que Ahmed Jaballah est toujours membre de l’islam religieux et officiel des voix autorisées – non des voix aberrantes, ni des « terroristes », « extrémistes » ou tout autre euphémisme inventé pour l’occasion – mais des voix autorisées qui font constamment la démonstration de la brutalité de la charia ? Quelques semaines avant cette fatwa, une femme politique et activiste au Koweït a appelé à l’institutionnalisation de l’esclavage sexuel (recommandant que les musulmans achètent et vendent des femmes russes capturées durant la guerre en Tchétchénie).

Un prédicateur populaire égyptien, non seulement dit la même chose, mais il ajoute que la solution à la pauvreté de l’islam est le djihad et le pillage de la vie et des biens des infidèles. Ces positions « religieuses » paraissent étranges ? Peut-être, mais elles sont parfaitement cohérentes. Après tout, distillées et dans les yeux des non-croyants, la charia est rien de moins qu’un système juridique construit sur la base des mots et des actes arabes du 7e siècle dont les comportements – la pédophilie, l’esclavage, la guerre et le pillage  – ont été celui d’un arabe en ce même 7ème siècle. Ayant séduit ou réduit en esclavage ses contemporains, ses enseignements continuent à séduire et asservir leurs descendants, et, aujourd’hui comme alors, ce sont toujours les innocents qui souffrent.

La France délivre chaque année des dizaines de visas à des « religieux » saoudiens venant donner des conférences dans les mosquées. La Ligue islamique mondiale, organe de diffusion du Wahhabisme dans le monde, a financé les mosquées d’Evry et de Mantes-la-Jolie, d’autres mosquées à Rome et à Madrid, ajoute l’Observatoire de l’islamisation, en conclusion de l’article du site barenakedislam.

En ce qui me concerne, je note, une fois de plus, que la compassion journalistique, est non seulement une compassion à géométrie variable, mais aussi, lorsqu’elle se manifeste, une compassion peu convaincante.

Dans le cas de Nafissatou (avant que l’on découvre ses activités de crime organisé, de narcotrafic et de prostitution), les journalistes ont essentiellement parlé de DSK, de ses fonctions, de sa sexualité ; et non pas, de celle qui passait, dans un premier temps, pour une victime présumée (les journalistes ont seulement insisté sur le fait qu’elle était noire et musulmane). Depuis que la victime présumée, Nafissatou, ne suffit plus à enfoncer DSK, les journalistes éprouvent, soudain, de la compassion pour elle. Et pour toutes les femmes qui tout à coup se souviennent avoir été horriblement violentées et violées par le fameux monstre sexuel du Loch Ness. La compassion, décidément, a bon dos.

Or donc, au tout début, écrivais-je, quand la compassion était de mise, les journalistes ont consacré 99% de leurs commentaires (de leurs commentaires, pas de leurs informations, leurs commentaires) au passé sexuel présumé, au présent sexuel présumé et au futur sexuel présumé de DSK ; et 1% (de leurs commentaires, pas de leurs informations, leurs commentaires) à la victime présumée.

Je ne ferais pas – ici et maintenant – de commentaires additionnels sur les derniers rebondissements (si j’ose m’exprimer ainsi) de la rocambolesque affaire DSK, et, sur les toutes récentes larmes de crocodile, encore fraîches, de la victime larmoyante, narcotrafiquante, banquière multi-comptes et prostituée de surcroît (sans oublier sa versatilité linguistique, puisqu’elle parle tantôt peul, tantôt peu l’anglais, tantôt bien l’anglais, selon ce qui l’arrange, le peul restant sa langue d’origine).

Dans l’affaire du Norvégien Anders Behring Breivik, les journalistes ont consacré 1% de leurs commentaires (de leurs commentaires, pas de leurs informations, leurs commentaires)  aux quelques 90 victimes ; et, 99% de leurs commentaires (de leurs commentaires, pas de leurs informations, leurs commentaires) à l’auteur, à la couleur de sa peau, à la couleur de ses cheveux, à la couleur de ses yeux, à sa taille ; et, à ses soi-disant liens avec « l’extrême-droite », avec les « fondamentalistes chrétiens » et avec les « catholiques traditionalistes ».

Les journalistes ont donc consacré 1% de leurs commentaires à leurs propres fantasmes idéologiques, alors qu’Anders Behring Breivik était, jusqu’à son renvoi samedi, membre d’une loge maçonnique (les loges – faut-il le rappeler ? – n’acceptent pas, en leur sein, des gens d’extrême-droite ; imaginez le GOF proposer à MLP de devenir sœur de loge…).

Les journalistes ont donc consacré 1% de leurs commentaires à leurs propres fantasmes idéologiques, alors que le frère de loge Anders Behring Breivik, visiblement très marqué par une overdose de surf internaute, croyait au « Right Temple Europe », une notion ésotérique et floue qui n’a rien strictement à voir avec le christianisme (du reste, ce n’est pas parce qu’il a tout mélangé – ésotérisme et « croisade » notamment – qu’il est chrétien).

Tout cela, bien évidemment, ne change rien au fait qu’Anders Behring Breivik s’est livré à un crime de masse abominable. Les carences mentales éventuelles de l’individu n’excusent rien, puisqu’en l’espèce, il s’agit de meurtres avec préméditation.

Simplement, l’on apprécierait, que le zèle moralisateur, de nos ineffables journaleux – ces médiocres écrivassiers sans culture et sans vraies valeurs – se manifeste, aussi, à l’égard de Salih bin Fawzan, d’Ibn Batal, de Bin Baz et autres obscurantistes, intégristes et lubriques.

Il est vrai que cela exigerait, de la part de ces journaleux, un minimum courage et d’estime de soi…

Michel Garroté

Reproduction autorisée avec les mentions ci-dessous :

Source originale en anglais :

http://barenakedislam.wordpress.com/category/children/

Version française « Une Fatwa légitime la pédophilie en Arabie Saoudite » sur :

http://www.islamisation.fr/

©  Michel Garroté 2011 http://dreuz.info/

Traduction par Joachim Véliocas pour l’Observatoire de l’islamisation.

Adaptation de la traduction par Michel Garroté pour http://dreuz.info/.

« A propos de pédocriminalité ecclésiastique » :

http://www.dreuz.info/article-a-propos-de-pedocriminalite-ecclesiastique-48186626/

« Mai 68 était déjà pédocriminel » :

http://www.drzz.info/article-mai-68-etait-deja-pedocriminel-47374648.html

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