Publié par Michel Garroté le 30 juillet 2011

Lui est riche pour l'instant. Elle, compte le devenir.

Avant le week end, je tire une dernière salve, j'aggrave mon cas, je mets les pieds dans le plat, et, je les remue bien fort.

Hier soir, dans l’émission ‘C dans l’air’, sur France 5,Christopher Mesnooh, un avocat juif, et, Olivia Cattan, une journaliste juive, ont obstinément refusé de défendre DKS, malgré le fait que l’animateur de l’émission soulignait les origines juives de DSK, et, malgré le fait que l’animateur de l’émission notait, avec insistance, que les blacks, eux, soutenaient la black Nafissatou. Je n’ai rien à redire concernant les positions (façon de parler) de Christopher Mesnooh et d’Olivia Cattan.

Plus tard, sur une autre chaîne, j’ai regardé, en direct, la « conférence », ridicule et pathétique, de Nafissatou. Et j’ai vu et entendu, un responsable de la communauté black, exiger, que l’on change de procureur dans cette affaire, rien de moins (cf. lien en bas de page). Le tout en présence de l’avocat de Nafissatou. Bonjour l’Etat de droit…

En somme, Nafissatou, les blacks américains et les immigrés africains des USA ont décidé, hier soir, devant les télévisions du monde entier, ce que la justice américaine doit faire et ce qu’elle ne doit ne pas faire. Le communautarisme black fonctionne à fond.

Apparemment, je ne suis pas le seul à avoir noté que, sous le prétexte que l’on est de peau noire, on peut désormais faire la peau à un blanc. Je ne m’étendrais pas ici sur le fait que les blacks américains ont une fâcheuse tendance à manifester leur judéophobie, comme j’ai pu le constater, encore récemment, dans un film documentaire. Revenons donc à Nafissatou et aux réactions survenues suite à sa « conférence » d’hier.

Cyriel Martin, sur lepoint.fr (cf. lien en bas de page), écrit : « "L'accusatrice a eu son jour de gloire, mais pas au tribunal." Ainsi titrait le New York Times jeudi soir, quelques heures après la première conférence de presse de Nafissatou Diallo, au sujet de la plainte de cette dernière pour agression sexuelle contre Dominique Strauss-Kahn. "On m'a traînée dans la boue, j'ai entendu beaucoup de choses méchantes à mon sujet. C'est pourquoi je dois faire savoir aux gens que toutes les choses qui se sont dites depuis trois mois sont fausses", a déclaré la jeune femme depuis un centre protestant de New York, confirmant sa nouvelle stratégie de communication, après plusieurs interviews données aux médias américains en début de semaine ».

Cyriel Martin : « Une attitude discutée par le New York Times. "On conseille généralement aux personnes impliquées dans des affaires criminelles d'éviter de s'exprimer avant d'être dans un tribunal ou dans le bureau de leurs avocats", écrit le quotidien. "La communauté judiciaire est exaspérée quand ce conseil n'est pas scrupuleusement suivi", poursuit le journal, qui s'en explique : "La moindre variation dans la manière dont une personne raconte des faits peut être soulignée par la défense comme une contradiction qui ronge leur crédibilité." Même avis pour le New York Daily News. "Quand bien même son histoire est crédible, la publicité qu'elle fait rend plus difficile une victoire du procureur", Cyrus Vance Jr, écrit l'éditorialiste Brian O'Dwyer ».

Cyriel Martin : « Lui aussi dit craindre qu'en s'embarquant dans une "tournée médiatique", Nafissatou Diallo ne "s'expose aux attaques de la défense". "Si on perçoit qu'elle fait tout ça pour l'argent, avant même que le dossier ne soit jugé par un tribunal, elle va perdre en crédibilité", poursuit le journal. Un argument également soulevé par le New York Post, un tabloïd qui n'avait pourtant pas ménagé Dominique Strauss-Kahn au moment où l'affaire avait explosé, en juin dernier. "La femme de ménage n'a pas réussi à convaincre qu'elle ne cherchait pas à récupérer de l'argent de l'ancien patron du FMI", écrit le journal, qui n'hésite pas à contester de manière frontale la thèse de Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, qui a affirmé mercredi que sa cliente n'avait pas prononcé la phrase "Il a beaucoup d'argent, je sais ce que je fais" peu après son agression présumée : un élément qui avait fait basculer le dossier au début du mois de juillet, DSK retrouvant sa liberté de mouvement ».

Cyriel Martin : « "Les sources du New York Post sont en désaccord avec cette interprétation et affirment que Nafissatou Diallo pensait pouvoir se faire de l'argent avec ce dossier", insiste le journal, qui titre "Maid over", vendredi matin. Un subtil jeu de mots entre "Game over" ("la partie est terminée") et "maid" (femme de ménage). Pour finir, le New York Times résume l'ambiance générale autour de cette affaire, qui fait de moins en moins la une des journaux américains, en citant Kenneth Thompson : "Nafissatou Diallo n'a pas à attendre que la vérité sorte d'un tribunal, elle dit la vérité aujourd'hui". Un implacable aveu d'échec », conclut Cyriel Martin sur lepoint.fr.

L’on ne saurait mieux dire.

Bon week end.

Michel Garroté

Reproduction autorisée avec les mentions ci-dessous :

©  Michel Garroté 2011 http://dreuz.info/

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/affaire-dsk-nous-voulons-un-autre-procureur_1015988.html#xtor=AL-447

http://www.lepoint.fr/monde/nafissatou-diallo-ne-convainc-pas-29-07-2011-1357732_24.php

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