Publié par Michel Garroté le 8 août 2011

J’ai éclaté de rire – plutôt que de chialer bêtement comme une Madeleine – en constatant que le site Internet néo-trotskiste ‘Mediapart’ considère que le site Internet ‘Causeur’ est un site « ultra-sioniste ». Si je comprends bien, Edwy Plenel (Mediapart) considère qu’Elizabeth Lévy, Xavier Niel et Charles Beigbeder (Causeur) sont « ultra-sionistes ». Or, si Elizabeth Lévy, Xavier Niel et Charles Beigbeder sont « ultra-sionistes », alors que sommes-nous, Guy Millière, Jean-Patrick Grumberg, Michel Gurfinkiel, Philippe Karsenty, Pierre-André Taguieff et moi-même ? Des « ultra-super-mega-sionistes » ? Des « extrémistes » qu’il faudrait démocratiquement kärcheriser ? Des parasites qui ne devraient même pas exister ?

Force est de constater que depuis les années 1970-80, « l’antisionisme » s’est encore davantage fanatisé. Ce qui n’est pas peu dire, si l’on se souvient, que dans les années 1970-80, « l’antisionisme » était, déjà, des plus fanatiques. Je sais de quoi je parle. J’ai été, dans ma jeunesse, « antisioniste ». Et je connais donc toute la frustration, toute la haine, y compris la haine de soi, qui se cache, derrière le mot « antisioniste ».

A l’époque, la « cause palestinienne », également appelée « révolution palestinienne », était un cocktail Molotov savamment conçu – et entretenu – à la fois par l’OLP et le Fatah de Yasser Arafat (dont le Fatah raconte, aujourd’hui même, qu’il aurait été assassiné par Muhammad Dahlan…), Desmond Tutu, le KGB, la Stasi de Markus Wolf, l’ultra-gauche européenne, la Fraction Armée Rouge, le Conseil Ocuménique des Eglises (COE), les curés de la Mutualité, la Ligue arabe ; sans oublier quelques « juifs alter-juifs anti-juifs » mai soixante-huitards, que la gauche et l’extrême-gauche recrutent, pour essayer de faire croire, au monde entier, que la gauche et l’extrême-gauche, ne sont ni antisémites, ni judéophobes.

Aujourd’hui, nous avons toujours les ultra-gauchistes, l’OLP et le Fatah ; mais nous avons, en plus, l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), le Hamas et le Hezbollah. Dans un entretien avec Darius Rochebin, Edwy Plenel (de chez Mediapart) n’a pas caché le fait qu’il est à la fois journaliste et militant. Au Grand Journal sur Canal+, Edwy Plenel n’a pas caché sons soutient idéologique et moral à l’extrême-gauche ultra-anticapitaliste française, dont on connaît la haine primaire, systématique et viscérale envers Israël.

Or, les dirigeants « palestiniens » ont toujours été des professionnels du double langage. J’en conclus que les ultra-gauchistes, qui soutiennent actuellement les dirigeants « palestiniens », eux aussi, sont des professionnels du double langage. Et j’en conclus que cela ne les dérange pas le moins du monde, de se retrouver, dans le même camp, que l’OLP, et le Fatah, comme jadis, mais, en plus, dans le même camp que l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), le Hamas et le Hezbollah.

L’ultra-gauche, autrefois kagébiste, ne rechigne pas, aujourd’hui, à s’allier à l’obscurantisme théocratique islamiste. Disons que l’ultra-gauche a « évolué »… Cela tombe bien. Car en ce moment, quelques médias anglais font savoir qu’un groupe de musulmans fondamentalistes tente de prendre le contrôle de l’Est de Londres, voulant y imposer la charia. Et aussi parce que, c’est un exemple, la mairie de Lille, avec la bénédiction de Monsieur et madame Brochen Aubry, réserve depuis des années, des créneaux horaires aux femmes musulmanes dans certaines piscines à Lille avec du personnel féminin.

Les dirigeants « palestiniens » – écrivais-je – ont toujours été des professionnels du double langage. Sur ce point, ils n’ont pas changé depuis l’époque de Yasser Arafat. Ce n’est pas parce qu’ils parlent de « manifestations non violentes » devant les médias occidentaux, qu’ils renoncent, pour autant, à prôner le terrorisme, lorsqu’ils s’adressent, d’une part, aux médias arabes en général ; et d’autre part, médias aux « palestiniens » en particulier.

Du reste, il existe des organismes « palestiniens » (PMW) et non palestiniens (MEMRI et IMRA) qui retranscrivent – et même traduisent en anglais – les déclarations faites, en arabe, par les dirigeants « palestiniens », aux médias arabes et « palestiniens ». Je note, en passant, que les médias francophones européens boycottent PMW, MEMRI et IMRA, alors que ces trois organismes ne font que retranscrire et traduire, en anglais, les déclarations faites, en arabe, par les dirigeants « palestiniens ».

Ne me dites pas que les médias francophones européens boycottent PMW, MEMRI et IMRA parce qu’ils ne savent pas lire l’anglais. Car les médias francophones européens savent parfaitement lire l’anglais et le traduire en français lorsqu’ils visitent des sites Internet dirigés en sous-main par le Fatah, le Hamas, l’OLP, le Hezbollah, l’Iran, la Ligue arabe et l’OCI.

Par exemple, le service français de l’agence britannique Reuters publie en français des dépêches dont le texte original a été écrit en anglais. Or, si l’agence britannique Reuters et son service français savent lire, en anglais, ce que racontent le Fatah, le Hamas, l’OLP, le Hezbollah, l’Iran, la Ligue arabe et l’OCI, alors, ils devraient en faire autant avec les textes et documents diffusés par PMW, MEMRI et IMRA, plutôt que de les boycotter.

Le tragi-comique dans tout cela, c’est que les médias francophones européens boycottent PMW, MEMRI et IMRA en alléguant qu’il s’agirait là, soi-disant, d’officines sionistes. Comme si le Fatah, le Hamas, l’OLP, le Hezbollah, l’Iran, la Ligue arabe et l’OCI, eux, étaient des sources fiables. C’est ici le syndrome du paradigme inversé et l’on nage – de ce fait – en plein délire.

A cet égard, Avigdor Lieberman, Ministre israélien (israélien et donc « pestiféré » aux yeux de nombreux médias européens) des Affaires étrangères estime qu'Israël doit rompre tout contact avec l'Autorité « palestinienne » de Mahmoud Abbas en raison de son intention de faire reconnaître un Etat « palestinien » à l’Assemblée générale de l'ONU en septembre prochain. Le Ministre israélien des Affaires étrangères demande qu’Israël cesse tout contact avec l'Autorité « palestinienne », le plus tôt possible, et, surtout, avant l'Assemblée générale de l'ONU en septembre.

Signalons, tout de même, à ce sujet, que les USA disposent d’un droit de Veto au Conseil de Sécurité de l’ONU et que – Dieu merci – ils bloqueront (au Conseil de Sécurité de l’ONU) la tentative de faire reconnaître un Etat « palestinien » (à l’Assemblée générale de l’ONU, Assemblée dont la majorité des Etats-membres ne connaissent strictement rien à la réalité de la région concernée et sont, par idéologie, farouchement anti-israéliens). Une alternative pourrait être que Mahmoud Abbas demande à l'Assemblée générale de l'ONU de faire passer la « Palestine » du statut d'observateur à celui d'Etat non-membre.

Les déclarations du Ministre israélien (israélien et donc « pestiféré » aux yeux de nombreux médias européens) des Affaires étrangères, démontrent, la réelle inquiétude, du gouvernement israélien, face aux possibles conséquences, du projet « palestinien » en septembre. Israël s'inquiète entre autre du fait qu'un changement de statut de l'Autorité « palestinienne » à l’ONU donne à celle-ci une plus grande audience à la Cour pénale internationale (CPI) où Mahmoud Abbas et son équipe pourraient engager des poursuites contre des soldats israéliens pour de soi-disant « crimes de guerre ».

Au fait, pourquoi les organisations « palestiniennes » des droits de l’homme ne poursuivent-elles pas, auprès de la Cour pénale internationale, les assassins de l’OLP, du Fatah, du Hamas, du Hezbollah, de la Syrie, du FPLP et du FPLP-CG qui ont perpétré des crimes contre l’humanité, envers des civils palestiniens, lorsqu’ils n’adhéraient pas à leur « cause », au cours de ces 60 dernières années ?

Le Ministre israélien des Affaires étrangères critique aussi les appels à « manifester » (càd à balancer des cocktails Molotov) lancés par plusieurs responsables « palestiniens », qui veulent que l'initiative en septembre, à l’Assemblée générale de l'ONU, soit soutenue, par un « mouvement populaire » (càd par les nervis du Fatah & Consorts). « Il est clair que l'Autorité palestinienne prépare une violence et un carnage d'une ampleur jamais vue auparavant », redoute le Ministre israélien des Affaires étrangères.

Le Ministre israélien des Affaires étrangères précise : « En ce qui nous concerne, une décision (ndmg – de l’Assemblée générale de l’ONU) doit entraîner la rupture de tous les liens avec l’Autorité palestinienne. Vous ne pouvez pas avoir des contacts d'un côté (ndmg – contacts de l’Autorité « palestinienne » avec le gouvernement israélien) et de l’autre chercher à poursuivre les responsables de la défense (ndmg – les Forces de Défense d’Israël) à La Haye (ndmg – L’Autorité « palestinienne », autrement dit, les nervis corrompus du Fatah et de l’OLP, eux-mêmes coupables de vrais crimes, prétendent poursuivre, à la Cour pénale internationale, les Forces de Défense d’Israël ; c’est, encore, le paradigme inversé).

Le Ministre israélien des Affaires étrangères rappelle le dicton yiddish : « ‘Es Geit nisht’, ça ne va pas ensemble. Je demanderai dans tous les forums de couper tous les liens ». Et il ajoute : « Plus ils (ndmg – Mahmoud Abbas & Consorts) parlent de leur souhait d’opérer sur le plan diplomatique, plus je vois des préparations à la violence et au sang. Lorsque vous préparez une manifestation dans laquelle des dizaines de milliers de personnes marcheront sur le check point de Kalandia, vous pouvez imaginer ce qui arriverait si 30’000 ou 40’000 personnes tentaient de forcer l’entrée en Israël. Comment les soldats et les officiers (ndmg – israéliens) sont-ils censés agir ? », conclut le Ministre israélien des Affaires étrangères.

En effet, l’on est en droit d’imaginer, en septembre, 40'000 activistes, y compris les ultra-gauchistes des ONG et les idiots utiles des médias, tenter de forcer, « pacifiquement », le check point de Kalandia.

Après les satanées flottilles djihadiques pour Gaza, bientôt les satanées marches fatahiques pour Kalandia ?

Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu n’a pas le droit d’exclure ce scénario catastrophe.

Car c’est une menace infiniment plus grave et létale pour Israël que les indignés, actuellement encensés, par mes crétins de confrères, d’habitude si indifférents à tout ce qui se passe en Israël…

Michel Garroté

Reproduction autorisée avec les mentions ci-dessous :

©  Michel Garroté 2011 http://dreuz.info/

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