Publié par Michel Garroté le 21 août 2011

 

Qui mord qui ?

 

Or donc, ce que certains ont nommé, un peu vite, « rapport médical », ne serait pas si « médical » que cela. Du reste, pour l’instant, c’est non pas dans un prétoire, mais dans les médias, que l’on a parlé de ce rapport. A tel point d’ailleurs, que je ne parviens plus à faire la différence entre « rapport sexuel » et « rapport médical », tant la confusion érotico-médiatique du DSKGATE est tirée par les cheveux.

Et là encore, je commets un impair, car l’on serait en droit de me demander si je fais allusion aux cheveux tirés de Nafissatou et si oui, tiré par qui ? « Tirer » entraînant, à son tour, une autre confusion. En somme, chaque mot, dans cette « sombre » affaire sur laquelle chacun souhaite faire toute la « lumière », chaque mot est mal interprété. J’ai écrit « sombre ». On va donc m’accuser de racisme.

DSK pris en flag

« Le rapport n'est pas une conclusion médicale », informe Matthew Galluzzo, ancien procureur chargé des crimes sexuels. « Si je tombe de vélo et que je me cogne la tête sur le bitume et que j'appelle le médecin en lui disant que c'est quelqu'un qui m'a frappé violemment, il va écrire 'cause : agression' », ajoute Matthew Galluzzo, ancien procureur chargé des crimes sexuels.

« Les blessures dont fait état le rapport médical ne prouvent en rien qu'une agression a bel et bien eu lieu », informe de son côté Me John Clune, avocat spécialisé dans la défense des victimes. Il précise : « Il est rare d'avoir une preuve médicale ou physique qui corrobore réellement une agression. Ses blessures (ndmg : celles de Nafissatou) correspondent à l'incident qu'elle a décrit. Mais cela ne prouve pas que ce qu'elle a dit se soit réellement passé », conclut Me John Clune, avocat spécialisé dans la défense des victimes.

Warning : DSK se serait évadé.

C’est bien ce que j’écrivais plus haut : non seulement il y a « rapport » (sexuel) et rapport » (médical) ; mais par-dessus le marché, « rapport médical » n’est pas la même chose que « conclusion médicale », comme le rappelle Matthew Galluzzo, ancien procureur chargé des crimes sexuels ; et en plus, il est rare d'avoir une preuve médicale ou physique qui corrobore réellement une agression, comme le signale Me John Clune, avocat spécialisé dans la défense des victimes.

J’ai écrit dans le paragraphe précédent que par-dessus le marché, « rapport médical » n’est pas la même chose que « conclusion médicale » ; « par-dessus le marché ». On va donc me reprocher de défendre la solution d’un « marché » hors procès conclu par les avocats des deux parties. Des deux parties.

Ah ! J’ai écrit deux « parties ». Tel ou tel trou du cul – hypocrite, manipulateur, malade et malveillant – va donc me traiter ou traiter mon sosie de harceleur sexuel multirécidiviste sur les « parties intimes » de je ne sais trop quelle gonzesse terrorisée par ses tribunaux intérieurs et rien d’autre.

Et tout ça, tandis que des criminels sexuels à répétition, y compris des violeurs et des pédocriminels, sont lâchés et/ou relâchés dans la nature.

Puisque je me tue à vous expliquer, que l’on ne peut rien écrire sur ce sujet, sans se faire accuser, de tout et de rien, par tout le monde ; et, même, par n’importe qui…

Michel Garroté http://dreuz.info/

On ne discute pas les goûts et les couleurs.

 

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