Publié par Jacques Kupfer le 26 août 2011

 

Les erreurs et les faiblesses se paient au comptant dans notre région. Les errements dans l'abandon de la voie sioniste depuis Oslo, la fuite du Liban, l'expulsion  des Juifs et la remise aux terroristes de la bande de Gaza, les négociations avec le Fatah, l'opération inachevée contre le Hamas pèsent sur notre condition  nationale et obèrent notre force de dissuasion. Ces fautes s'enchaînent l'une à l'autre pour amener à une situation explosive dont nous subissons les conséquences.
 
L'exemple type de nos erreurs est symbolisé par nos relations avec la Turquie. Le gouvernement turc et son dirigeant sont des islamistes foncièrement hostiles à Israël et au peuple juif. Cette graine d'assassins s'est crue autorisée d'exiger d'Israël des excuses pour l'affaire du navire terroriste qui a violé nos frontières et est venu apporter un soutien militaire, pardon "humanitaire", au Hamas. Nos soldats ont été accueillis sur le Marmara par une agression et seulement neuf des assaillants musulmans ont été abattus alors que tout pays normal aurait coulé le navire avec tous ses passagers. Erdogan, le sinistre dirigeant turc, exige des excuses, des dédommagements financiers pour les familles des terroristes éliminés et des conditions paradisiaques pour les Gazaouis.
 
La réaction honteuse de notre gouvernement a été de tergiverser, d'accepter de dédommager et de consulter le Forum ministériel réduit pour savoir comment présenter des excuses. Seule la pression de Avigdor Lieberman, de Boogi Ayalon et de parlementaires sains d'esprit ont fini par décider M. Natanyahou à déclarer qu'il n'y aurait pas d'excuses israéliennes.
 
Lamentable politique qui découle de cette nouvelle et catastrophique idéologie barakienne de rester sur la défensive. Dans cette région du monde, on ne peut pas rester sur la défensive, on ne peut pas faire de concessions, on n'a pas le droit de se comporter en dhimmi des Nations.
 
Des excuses turques…
 
M. Natanyahou, non seulement aurait du rejeter immédiatement la demande mais c'est Israël qui aurait dû exiger des excuses de la part des autorités turques. Israël aurait dû également soutenir le combat justifié des Kurdes pour l'indépendance et leur permettre d'ouvrir un bureau politique de représentation à Jérusalem.
 
C'est nous qui aurions dû exiger des excuses immédiates, rappeler notre ambassadeur et cesser toute relation touristique avec la Turquie. "Irresponsable", nous disait-on, "extrémiste,  non diplomatique! Réfléchissez aux conséquences d'une telle attitude. Soyez plus pragmatique!"
 
Le résultat est que ce sont les islamistes d'Ankara qui ont réduit la représentation diplomatique et nous avons perdu notre honneur et notre fierté, notre force de dissuasion et notre légitimité.
 
Cette faiblesse permanente que nous démontrons s'est encore une fois manifestée lors des derniers attentats dans le Sud du pays. Les déclarations des services de sécurité démontrent que ces attaques étaient prévisibles et attendues. C'est encore une fois cette incapacité de passer à l'offensive qui a permis aux assassins de frapper. La défensive est une politique qui a amplement prouvé son inefficacité et ses dangers. Tsahal n'a plus les mains libres pour frapper l'ennemi avant qu'il ne commette ses forfaits. La riposte est inadéquate et le bombardement de quelques tunnels vides et usines d'assemblage de fusées est dérisoire. Une question lancinante nous obsède. Visiblement nos services spéciaux  connaissent les adresses de ces usines et l'entrée de ces tunnels. Si ces objectifs sont un danger pour le pays, pourquoi ne les détruit- on pas sans attendre un attentat. Et si ces objectifs sont mineurs, pourquoi les bombarder et se vanter d'avoir riposté.
 
Ripostes inadaptées…
 
Les journalistes gauchistes de nos medias se précipitent régulièrement pour expliquer que la responsabilité n'est pas celle de l'action terroriste de l'Autorité Palestinienne (qui est impotente mais nous continuons à discuter avec!), pas celle du Hamas (dont il faut comprendre la situation complexe!), ni du Djihad mais peut être celle des groupuscules des Comites de Résistance. En conséquence, nous disent-ils, il ne faut pas bombarder Ramallah, ni les services du Hamas, et rechercher un véhicule avec quelques assassins en goguette pour les détruire.
 
Nos ripostes ne font plus peur et ne sont plus adaptées à la situation.
 
La première riposte au terrorisme arabe doit être de rendre Ehud Barak à la vie civile et laisser les mains libres à Tsahal pour détruire l'infrastructure de Gaza. Tsahal devrait bien entendu  s'engager à ne pas commettre plus de dommages "collatéraux" que les bombardements de l'Otan sur la Libye, les bombardements alliés en Afghanistan, les guerres justifiées en Irak ou les frappes contre la Serbie.
 
La stupidité  d'avoir livré entre les mains arabes le "corridor de Philadelphie" n'a d'égal que le culot insensé d'une Tsipi Livni et de ses acolytes pour exiger une action énergique nécessitée par leur incompétence totale et leur incapacité à avoir mené à son terme victorieux l'opération  "Plomb Durci".
 
Le Sinaï donné à l'Egypte à deux reprises vient de rappeler son importance stratégique. L'autorisation donnée à l'Egypte d'y envoyer des forces armées supplémentaires s'avérera une erreur. Les égyptiens sont incapables de rétablir l'ordre dans la Péninsule face aux tribus bédouines et aux groupes affiliés à El Kaïda et la question se pose de savoir s'ils le désirent. Les Frères Musulmans au Caire agissent clairement de concert avec le Hamas et les groupes terroristes.
 
Politique défensive…
 
Le drame de notre politique défensive provient du fait que nous réagissons en fonction des résultats (D merci souvent faibles) que les terroristes arabes obtiennent et non en fonction de leur intention réelle.
 
Si le premier obus tombé dans une étendue vide avait été accueilli par Tsahal comme si cet obus avait touché de plein fouet une école, notre réaction aurait empêché l'envoi d'un Grad sur Beer Sheva.
 
Si l'assassinat d'un Juif dans un autobus avait obtenu une riposte à la mesure de la volonté arabe de détruire tous les voyageurs du bus, les attaques auraient cessé.
 
Si une déclaration de guerre des meurtriers de Gaza avait été accueillie comme si la guerre avait éclaté, nous aurions évité des attentats meurtriers et nous aurions rétabli notre force de dissuasion face au monde arabe.
 
Gaza doit pleurer et trembler  et nous devons déclarer que ceux qui ont voté Hamas, ceux qui distribuent des bonbons  quand le sang juif coule, ceux qui défilent sous les couleurs "vert islam" des meurtriers du Hamas ne sont pas des "civils innocents". Ce sont des ennemis et ils doivent recevoir le sort que l'on réserve aux ennemis. Gaza doit payer pour chaque vie juive détruite. Payer le prix fort. 
 
© Jacques Kupfer

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading