Christine Lagarde vient de signer son contrat d’embauche au FMI.
Salaire annuel, 551.700 Dollars, soit 11% de plus que le salaire de départ de DSK : le coût de la vie que voulez-vous.
C’est son salaire net après impôts. Son salaire réel est donc d’environ 800.000 Dollars annuel. C’est un travail difficile. Que dis-je, essentiel. D’ailleurs le monde s’est arrêté de tourner, pendant les cinq mois où le FMI n’avait plus de président, et si ce salaire vous semble élevé, c’est parce que vous oubliez que Christine Lagarde va sauver le monde.
J’oubliais : le FMI a beau être installé loin de nos yeux, aux Etats Unis, c’est avec nos impôts que la luxueuse machine fonctionne. Vous avez donné votre accord n’est-ce pas ?
Je n’ai pas réussi à me faire confirmer si la prime de fin de contrat de 252.800 dollars versée à DSK a été reconduite, mais mon petit doigt me dit que oui – réactualisée bien entendu.
En revanche, je peux vous confirmer qu’une clause a été ajoutée au contrat de Christine Lagarde.
Elle stipule que Lagarde doit : « respecter le plus haut niveau standard de conduite éthique dans le respect des valeurs d’intégrité, d’impartialité et de discrétion », « participer au programme d’éthique » et qu’elle « doit tout faire pour éviter jusqu’à l’apparence d’une conduite inappropriée »…
Je me demande quelles peuvent être les raisons de cette nouvelle clause, puisque Strauss-Kahn, arrivé en France en héros, ne peut être soupçonné de manquer d’éthique : pensez-donc, un ancien ministre.
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info