Il est rarissime que les décideurs politiques soient redevables de leurs erreurs. Traditionnellement, c’est le peuple qui paye. C’est ainsi et cela ne doit pas changer.
Les dépenses royales des institutions, les folies des collectivités locales, les gaspillages et les pertes des entreprises publiques, les généreuses « aides » économiques du gouvernement, le coûteux clientélisme des mairies, des préfectures, des conseils généraux, le trop plein de fonctionnaires et leurs privilèges financiers, le train de vie de la classe politique, le financement des partis politiques et des syndicats, le budget en déficit… Si ce n’était nous les payeurs, ce serait presque aussi joli que du Prévert.
Le budget est en déficit… un emprunt pour le combler. Le budget suivant est en déficit, un nouvel emprunt, jusqu’à la nausée.
Le terme « budget en déficit » est un leurre. Car c’est en fait un « budget en perte » : un budget où la France a perdu un peu de notre argent et nous a appauvri, et vous le sentez chaque jour quand vous faites vos courses et jusque dans votre mode de vie.
France, pays qui accepte de gaspiller notre argent au lieu de le respecter.
France, pays mal géré.
Pays qui punit ceux qui créent de l’emploi et des richesses, ceux qui auraient pu, si on les avait laisser faire, renflouer les caisses, rembourser, embaucher, et finalement, nous redonner notre pouvoir d’achat perdu. Pays qui récompense ceux qui ne créent rien et qui nous font perdre plus d’argent.
Et puis la crise de 2008, et c’est le plongeon.
Avez-vous lu, observé, la moindre déclaration du gouvernement pour REDUIRE l’ampleur des pertes, sans parler de revenir à l’équilibre, la seule et unique solution de survie, quelle que soit la façon de tourner le sujet ?
Non. Vous n’avez rien entendu et vous n’entendrez rien : l’année prochaine, il y a élection. Il vaut mieux augmenter encore nos pertes jusqu’à l’impossible, que de risquer une élection.
Alors on taxera encore plus : nous ferons les efforts financier et eux non.
Eux, ils inventent des responsables pour détourner les regards : la mondialisation, la haute finance, les spéculateurs, les marchés financiers, les délocalisations. Comme c’est confortable n’est ce pas.
Et ça marche : personne ne descend dans la rue, sauf si les syndicats en donnaient l’ordre.
L’euro est en perdition.
Fait très grave, la Suisse a décidé début septembre de rattacher le cours du Franc Suisse à l’Euro, pour protéger ses entreprises. Après que l’euro a perdu 20% depuis un an, la Banque Centrale Suisse a déclaré qu’elle achètera une « quantité illimité » d’euros pour ne pas le laisser plonger de plus de 20% par rapport au Franc Suisse. L’euro sauvé par ce petit pays que nous snobons…
La note de l’Italie a été abaissée par S&P de A+ à A. Par comparaison, le tout petit Etat d’Israël a vu sa note remontée à A+ par le même S&P. Sa gestion lui a fait traverser la crise sans une égratignure, preuve s’il en est besoin qu’une bonne gestion et des choix intelligents étaient possible, si des personnes compétentes, et non des alliés politiques ou des haut fonctionnaires prétentieux avaient, en France, été aux postes.
L’Espagne est menacée par les agences de notation de subir le même ajustement : son gouvernement n’a pas montré sa capacité à remplir ses engagements de réduction des dépenses. Une maladie bien banale.
La Grèce est classée par les agences de notation comme « investissement à haut risque » ? Qu’à cela ne tienne ! C’est là que l’argent que nous n’avons pas, donc que nous avons emprunté et que nous allons rembourser, à été déversé à fond perdu, car il ne nous sera pas remboursé. Et ce n’est pas fini…
Pour terminer, quand la Russie s’inquiète de la stabilité financière de l’Europe, et non l’inverse, c’est que quelque chose ne tourne vraiment pas rond en Europe, bien au delà des déclarations politiques et des calmants médiatiques.
Alors, à votre avis, Nicolas Sarkozy a t-il conservé ses avoirs en Euros, ou a t-il tout mis à l’abri en Dollars et Francs Suisses ?
Reproduction vivement conseillée, avec les mentions et le lien suivant :
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info
Comment savoir à qui nous devons de l’argent,le vrai montant et le taux et la durée? Si quelqu’un peut me renseigner je le remercie par avance.
Le Japon semble selon mes lectures internet bien plus endetté que l’Italie mais comment se fait-il que la note ne soit pas abaissée?
Pour le Japon : sa dette est essentiellement détenu par les banques/entreprises/citoyens japonais. C’est aussi un gros pays de travailleurs et exportateur.
Merci à vous Yann pour cette information que j’avais oublié.
En francs suisses peut être mais en dollars !
Depuis Obama le dollar est devenu une monnaie de singe et l’€uro le drachme de l’Europe.
Si Sarkozy à misé sur le dollar (ce que je doute) il est, ou sera en faillite. Celles et ceux qui pensent que les USA vont remonter la pente se trompent. Une économie qui fait appel à la planche à billets est condamnée.-1dollar venant de la planche à billets a produit 2 ou 3 dollars de dettes!
Ça fait des décennies que nos usines de fabrication de salariés tournent à plein régime, alors que nous n’en avons plus besoin, pour une majorité. Nous manquons d’entrepreneurs avec la mentalité entreprenariale. Il y a peu d’écoles d’entrainement.
C’est d’ailleurs le paradoxe, car bon nombre d’entreprises ont, avec leurs amis politiciens de gauche et de droite, favorisé l’embauche d’immigrés musulmans..Bon, à cause de la réciprocité pour le pétrole, le gaz et les valises..? Ce sont d’ailleurs les seules réciprocités qui existent avec les pays musulmans…Non,
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