Publié par Jean-Patrick Grumberg le 1 novembre 2011
Contrairement aux Juifs palestiniens, forts d'une présence trois fois millénaire, et de trois royaumes/Etats en Palestine, les arabes palestiniens, pour la plupart des descendants de travailleurs immigrés des pays voisins, qui vivent à Gaza et en Judée Samarie, n’ont ni culture, ni état, ni histoire, ni architecture. Donc ils viennent naturellement d’être admis à l’UNESCO avec 107 voix pour, 14 contre et 52 abstentions.
 
Car la guerre que livre l’UNESCO à Israël n’est pas nouvelle.
 
En 1974 l’UNESCO a voté le boycott de l’aide à Israël dans le domaine éducatif, culturel et scientifique car Israël « altère l’aspect historique de Jérusalem ».
 
La même année, l’UNESCO votait l’exclusion d’Israël du groupe régional. Il fallu attendre 1978 et la suspension d’un paiement de 40 millions de dollars des Etats Unis pour que cette décision soit annulée.
 
En 1984, les Etats Unis, la Grande Bretagne et plusieurs autres pays européens quittèrent l’organisation en raison de la « guerre culturelle » qu’elle menait contre Israël et l’Occident. 
 
En 1989, l’UNESCO déclara que « l’occupation par Israël de la ville de Jérusalem » détruisait la ville sainte à cause de ses « interférences, destructions et transformations ».
 
En 1990, l’UNESCO critiqua les changements « irréversibles » de l’héritage architectural en raison de l’ « occupation » de Jérusalem par Israël.
 
En 1993, le directeur de l'UNESCO, Frederico Mayor refusait de participer à une conférence scientifique internationale parce qu'elle avait lieu à Jérusalem.
 
En 1996, un colloque de l'UNESCO sur Jérusalem se déroulait à Paris avec la participation de tous les états arabes. Israël ne fut pas invité.
 
En 1998, une délégation de l’UNESCO visita Jérusalem. Elle refusa de rencontrer les officiels israéliens.
 
En 2001, l'UNESCO adoptait la « Déclaration du Caire pour la préservation des antiquités de Jérusalem » qui accusait Israël, à tort, de détruire le « patrimoine musulman » du Mont du Temple et dans la vieille ville, et qui avait pour objectif de détourner l’attention des actes criminels des arabes palestiniens contre l’héritage archéologique et historique.
 
En 2005, pour le 50e anniversaire de l'ONU, l'UNESCO refusa de mentionner la Shoah dans sa résolution sur la seconde guerre mondiale.
 
En 2009, l'UNESCO a désigné Jérusalem « Capitale de la culture arabe ».
 
En 2010, l’UNESCO a publié un rapport sur la science dans les pays arabes dans lequel le médecin et philosophe juif Maïmonide devenait un musulman du nom de Moussa Ben Maimoun.
 
En 2010, l'UNESCO a adopté une résolution selon laquelle le tombeau de Rachel à Bethlehem et le Tombeau des Patriarches à Hebron sont des mosquées musulmanes, bien qu'ils appartiennent aux sites les plus sacrés du judaïsme.
 
Au mois de juin dernier, sous la pression du bloc arabe dirigé par la Jordanie, l’UNESCO a interdit tous les travaux archéologiques d'Israël à Jérusalem.
 
Depuis 2009, l'UNESCO a augmenté sa collaboration avec l'ISESCO, l'agence culturelle de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), instigatrice d'un fort négationnisme sur les liens entre les Juifs, la terre et ses symboles religieux.
 
Selon le Ministre palestinien de la culture, l'archéologue Hamdan Taha, l'archéologie financée par l'UNESCO « sert à écrire ou réécrire l'histoire de la Palestine ».
 
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous : 
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info et sources
 
http://danilette.over-blog.com/article-la-guerre-culturelle-de-l-unesco-contre-israel-giulio-meotti-87269226.html
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4097506,00.html

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