Publié par Ftouh Souhail le 24 décembre 2011
Alors que les incidents violents se poursuivent entre les forces de sécurité et les manifestants au Caire, un général égyptien a fait une déclaration qui provoque quelques remous en Egypte. « Il faut jeter ces manifestants criminels dans les fours d'Hitler », a déclaré l’officier supérieur.
 
Les affrontements, qui ont fait quatorze morts et des centaines de blessés dans la capitale égyptienne, embarrassent le pouvoir militaire, accusé de brutalités envers les manifestants, en particulier pour avoir utilisé des balles réelles et maltraité les femmes manifestantes.
 
L’ONU s'est dite « très inquiète » des violences commises, lors des manifestations, contre des femmes, et a appelé les autorités égyptiennes à respecter leurs droits. Plusieurs journaux avaient publié la photo d'une manifestante voilée, dont les soldats découvraient le soutien-gorge et le ventre, en la violentant et en la traînant sur la chaussée. L'image a été diffusée sur les réseaux sociaux et a provoqué l'indignation partout en Egypte. 
 
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige l'Egypte depuis la chute en février du président Hosni Moubarak, a exprimé ses « profonds regrets pour les atteintes » aux femmes lors de heurts avec les manifestants.
 
Selon le ministère égyptien de la Santé, quatorze personnes ont été tuées, et près de cinq cent ont été blessées en une semaine, suite aux heurts entre forces de l'ordre et manifestants. Les deux camps échangeant des accusations de brutalité et de vandalisme.
 
Ces violences durent depuis une semaine. 
 
Les forces de l'ordre égyptiennes ont barré d’un mur en béton une rue du Caire où s'étaient concentrés les affrontements avec les manifestants anti-armée.
 
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a condamné « le recours excessif à la force » par les forces de sécurité égyptiennes, lors des affrontements. Il a appelé le gouvernement de transition égyptien à faire preuve de retenue et à respecter les droits de l'homme, dont le droit à manifester. 
 
Nous pensions ne devoir nous concentrer que sur les crimes commis en Syrie : le monde arabe, lorsqu’il s’agit de massacrer, est plein de ressources et de surprises.
 
Des policiers et soldats égyptiens armés de matraques ont éloigné les manifestants de la place Tahrir pendant la nuit, ont indiqué des témoins. Des opposants au régime, ayant riposté par des jets de pierres, ont été aperçus s'enfuyant des principaux centres de protestation, dont du secteur du Parlement et du ministère de l'Intérieur.
 
Au moins quatre personnes ont été blessées jeudi matin dans le centre du Caire, où de nouveaux affrontements ont opposé, peu avant l'aube, forces de l'ordre et manifestants hostiles au pouvoir militaire, selon des sources officielles et des témoins. Un responsable du ministère de la Santé a confirmé à la télévision d'Etat le bilan de quatre blessés.
 
Les militaires égyptiens, accusés d'implications dans des affrontements violents et d'atteintes aux droits de l'homme aux dépens de manifestants seront traduits devant des tribunaux militaires, a annoncé un responsable mardi. 
 
On se souvient également que la chute de Mubarak a donné naissance au Parti nazi égyptien, et que son fondateur a déclaré : « Tout ce que nous voulons, c'est la suprématie mondiale de la race égyptienne ».
 
 
Les armées des pays arabes ont montré toute la cruauté et la barbarie dont ils sont capable, bien que les opposants sont sans armes. Les gens résistent à mains nues pour défendre la liberté. Les arabes sont en train de prouver, une fois de plus, qu’ils sont capables du pire, entre eux.
 
Des milliers de manifestants yéménites ont marché jeudi vers la capitale Sanaa pour réclamer le jugement du président Ali Abdallah Saleh, suite à la mort de manifestants tués lors de la répression des manifestations anti-gouvernementales. Plusieurs dizaines de Yéménites sont morts depuis le début du mouvement de contestation, fin janvier 2011, contre le régime du président Saleh.
 
Ce permis de tuer est largement utilisé par l’armée du dictateur syrien Bachar el-Assad. Une organisation des droits de l'homme siégeant en Grande-Bretagne a indiqué que 6.237 Syriens ont été tués depuis mars dernier. 
 
L'organisme Awaz affirme qu'au moins quatre cent enfants ont été tués et six cent dix sept personnes ont été torturées à mort depuis le début des émeutes pro-démocratiques. Les organisation pro-palestiniennes et droits de l’hommistes n’ont bien sûr rien vu, elles sont trop occupées à critiquer et salir Israël.  
 
Les premiers observateurs de la Ligue arabe sont arrivés jeudi soir en Syrie pour établir les conditions dans lesquelles leur mission pourra mettre fin aux violences qui ensanglantent le pays depuis neuf mois.
 
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© Ftouh Souhail pour www.Dreuz.info

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