Publié par Michel Garroté le 18 janvier 2012

 

 

Michel Garroté – La Russie rejette, aujourd’hui, mercredi 18 janvier 2012, d’une part, les sanctions contre la Syrie, et, d’autre part, les sanctions contre l’Iran. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov avertit que la Russie – opposée à toute sanction et à toute intervention extérieure contre la Syrie et contre l’Iran – use et usera de son droit de veto en tant que membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU. Sergeï Lavrov ajoute que tout Etat qui souhaite une intervention militaire en Syrie ne recevra aucun mandat du Conseil de Sécurité de l'ONU. La Russie bloque et bloquera toute proposition visant à recourir à une intervention militaire en Syrie, prévient Sergueï Lavrov.

La politique étrangère russe devient ainsi plus intransigeante, à l'approche de l’élection présidentielle de mars prochain et du retour annoncé de Vladimir Poutine à la fonction suprême. Toutefois – et c’est la phrase clé à retenir – Sergueï Lavrov précise que si des Etats veulent à tout prix recourir à la force, il est « peu probable » que la Russie puisse s’y « opposer ». Sergueï Lavrov estime que cela reste à leur propre initiative, que cela relève de leur conscience et qu’ils n'auront aucun mandat du Conseil de sécurité de l'ONU. Les déclarations de Sergueï Lavrov interviennent après celles du puissant émir du Qatar qui lui est favorable à l'envoi de troupes en Syrie. Sergueï Lavrov critique aussi les nouvelles sanctions contre l'Iran.

Et Sergueï Lavrov estime qu'une intervention militaire étrangère dans ce pays serait une « catastrophe » avec les « plus graves conséquences ». Ce point de vue n’est pas partagé par les voisins sunnites de l’Iran chiite, notamment par l’Arabie saoudite, qui elle, bien au contraire, voit d’un bon œil des frappes préventives contre le nucléaire offensif des mollahs intégristes iraniens. Sergueï Lavrov indique en outre que la Russie n'a pas à s'expliquer sur la livraison récente à la Syrie d'une cargaison dangereuse à bord d'un bateau qui pourtant a transporté 60 tonnes d'équipements militaires classiques et chimiques. Sergueï Lavrov allègue que la Russie ne juge pas nécessaire de s’expliquer ou de se justifier. Mais cela étant, Sergueï Lavrov, a tout de même précisé – nous l’avons écrit plus haut – que si des Etats veulent recourir à la force, notamment contre la Syrie, la Russie ne s’y opposera pas…

   

   

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