Je le dis comme je le pense. Gilles William Goldnadel a réussi une prouesse : écrire un livre sur rien.
Il n’aurait pas eu à le faire si le rien dont il traitait n’était venu occuper tout l’espace intellectuel et médiatique d’un pays dont il serait flatteur de dire qu’il a atteint l’ère du vide.
Le rien dont traite Goldnadel est un livre sans style, sans contenu, sans idées. Ce n’est pas même un livre d’ailleurs, juste quelques pages qui auraient pu occuper en un autre temps un espace laissé vacant dans un journal de province. L’un de ceux qu’on achetait au temps de mon enfance à la campagne pour les couper en quatre et les accrocher dans une cabine au fond du jardin, aux fins de les parcourir, comme faisait un critique assez expéditif au début du vingtième siècle, d’un derrière pressé et un peu distrait. Goldnadel le compare à l’antimatière.
Le livre, vous le connaissez, bien sûr. Il s’appelle Indignez-vous. Il s’est vendu à des millions d’exemplaires.
Comme l’explique Goldnadel, il y a pourtant tromperie sur la marchandise, puisqu’il y a, en tout et pour tout, à l’intérieur, un seul appel à l’indignation. Mais comme ce seul appel à l’indignation concerne une cible bien choisie, aucun lecteur n’a demandé à se faire rembourser, aucun journaliste n’a dénoncé l’imposture, bien au contraire.
La cible, nul ne l’ignore plus, hélas, ce sont les Juifs Israéliens : en somme, les Juifs qu’on peut détester parce qu’ils sont debout et vivants, parce qu’ils en sont venus aussi, écrit Goldnadel, à incarner le « Blanc au carré, d’autant plus haïssable qu’il est l’exact négatif du juif déporté », et permet aux Européens de se sentir moins coupables du crime qui entache le passé du continent.
Pour viser sa cible, l’auteur du livre, Stéphane Hessel, se fait passer pour juif et ses positions anti-israéliennes, poursuit Goldnadel, sont dès lors perçues comme « d’autant plus percutantes » qu’elles semblent « indiscutables, venant d’un être dès lors insoupçonnable d’antijudaisme » et censé être « nimbé de l’auréole que confère l’admirable objectivité de l’homme qui n’hésite pas à faire fi de sa tribalité pour défendre l’humanité ».
Ce qui n’est pas dit est que « la famille du grand père de Stéphane Hessel était déjà convertie au luthéranisme depuis une génération, et que sa mère était la fille d’un banquier prussien protestant et antisémite ».
Pour toucher le public qu’il entend toucher, Stéphane Hessel se pare de sa qualité de résistant (qualité au nom de laquelle il s’est permis de parler du Hamas comme d’un mouvement de résistants) et en profite pour classer la résistance à gauche : dans un mouvement de révision de l’histoire qui fait, dit Goldnadel, de « résistant de droite une antiphrase » et permet commodément d’occulter le fait que Vichy a été « approuvé par une majorité de gauche qui conféra les pleins pouvoirs à Pétain, ou le fait que le Parti communiste n’a rejoint la résistance qu’après la rupture du pacte germano-soviétique et « l’invasion allemande de l’empire stalinien ».
Pour se pousser du col, Stéphane Hessel se présente encore comme l’un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme alors qu’il n’était à l’époque, comme l’a démontré de manière nette et définitive Pierre-André Taguieff, que cite Goldnadel, qu’un petit gratte papier très subalterne.
Agrémentent le livre de Stéphane Hessel une multitude d’autres faussetés, inepties ou abjections qui permettent à l’auteur de réaliser, note Goldnadel, « l’exploit de fabriquer autant de gros mensonges en aussi peu de place ».
Goldnadel fournit une liste de situations effectivement effroyables qui pourraient fournir à Hessel et à ses lecteurs de réels motifs de s’indigner. Mais il sait bien que tous ces gens ne veulent pas vraiment s’indigner de quoi que ce soit, et simplement s’adonner à la « complaisance envers le terrorisme antisémite » et à l’incitation à la haine « antisioniste ».
A la fin du livre, Goldnadel s’adresse aux « jeunes indignés », fiers « d’être sans programme », et les incite à ne vénérer ni « la foule d’ovins, ni la meute des loups, ni le troupeau de rhinocéros ».
Je doute qu’il soit entendu. Mais ceux, nombreux j’espère, qui entendent garder les yeux ouverts et qui voudraient tout savoir sur celui que j’appelle le « vieillard indigne », doivent de toute urgence acheter le livre de Gilles William Goldnadel.
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Gilles William Goldnadel, Le vieil homme m'indigne*. Les postures et impostures de Stéphane Hessel, Jean-Claude Gawsewitch, 2012, 57p., 4,90€
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Critiquer Israel ce n’est pas être antisémite. Même si je n’apprécie pas du tout Hessel et que je suis pro israelien, je ne pense pas que la demonstration de l’inanité des propos de Hessel passe par le fait de démontrer qu’il n’est pas juif.
“Critiquer Israel ce n’est pas être antisémite.” : cela ne veut rien dire. Tout dépend des critiques. Si l’on reproche à Israël ce que l’on trouverait normal pour tout autre état, alors c’est antisémite.
A force de parler d’antisémitisme à propos de tout et de rien vous ne vous rendez même plus compte que vous participez vous aussi à l’entreprise de démonétisation de ce mot. A force d’être employés quotidiennement le sens des mots se dilue totalement jusqu’à ne susciter plus qu’une indifférence générale.
Vous avez raison, Mademoiselle. Mon ami Guy, un charmant garçon au demeurant, voit – comme beaucoup de nos contemporains – de l’anti-sémitisme partout, à propos et horsd de propos. Il serait temps que certains amis du peuple juif fasse un peu de retour sur eux-mêmes… A moins que… Certaines “Lumières” du Peuple Elu n’en fassent, Elles aussi, de m^me… Ne rêvons pas trop… Mais, on peut l’espérer, dans deux ou trois générations, il y aura – peut-être – un petit bout d’autre critique. Afin que personne ne se méprenne j’atteste ici que la femme qui m’a élevé, ma propre grand-maternelle s’appelait Marthe BLOCH, et qu’elle n’avait pas de “bons” papiers pendant l’Occupation (Paris, 1940-1944).
Signé : Jean-François Gille, petit-fils de Marthe Bloch (décédée dans son lit en 1963, grâce à son mari collaborationniste, mon grand-père, décédé à Aix-en-Provence en 1983, ancien “épuré”.
20 sur 20!
Tib, c’est bête ce que vous dites. Vous êtes du genre à dire “oh, on n’a pas besoin de savoir si l’agresseur est noir ou arabe”… vous êtes journaliste sans doute ?
Arrêtez votre subversion sémantique. Le dénigrement systématique et le soutien au projet génocidaire arabe ne sont pas de la critique.
Certes, mais le fait qu'Hessel s'estime plus "légitime", plus incontestable, plus "crédible","plus "vendeur"en s'affublant d'une identité juive qu'il sait parfaitement fausse, pour mieux emballer son venin abject contre Israêl, décrédibilise quand même son propos. Menteur un jour, menteur toujours. Sa déportation, en tant que politique protégé par les lois de Genève : rien à voir avec le camp d'extermination voisin, sa fausse participation à la rédaction de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, tout cela c' est du même tonneau. Finalement la seule "vérité" de ce faux livre est la haine de cet abominable vieillard pour Israêl et pour les juifs qui, non contents d'avoir survécu au nazisme, ont eu le culot de troquer le pyjama rayé pour l'uniforme de la deuxième armée la plus puissante du monde (dit-on)..
Jean-Patrick Grumberg
– Il existe nombre de juifs qui, sans remettre le moins du monde en cause l’existence de l’Etat d’Israël, le critiquent néanmoins très fort à raison de sa politique envers les Palestiniens. Nombre de ces juifs ont eu également des proches morts en camp d’extermination. Ils se sont opposés à toutes les manifestations d’antisémitisme du Front National, physiquement (en recevant des gnons) dans leurs jeunes années, devant les tribunaux ensuite, ou en virant séance tenante de chez eux le moindre interlocuteur qui se risquait à la plus petite allusion antisémite. Comment peuvent-ils être antisémites ?
– De manière identique, on peut parfaitement s’opposer, de façon radicale, à la politique étrangère de Sarkozy (en ce qu’elle se rapproche de celle des Etats-Unis républicains ou de celle de l’Israël du Likoud), s’opposer à sa politique économique et sociale (en tant qu’elle va vers plus de libéralisme), s’opposer à sa politique judiciaire (en tant qu’elle dérive vers le sécuritaire), s’opposer à son discours de Dakar, à ses sorties sur le “curé, le pasteur ou le rabbin, supérieurs à l’instituteur”, bref, être d’extrême gauche. Mais en quoi, faisant cela, est-on anti-Français ? En quoi, même, est-on moins Français ?
“Comment peuvent-ils être antisémites ?” : relisez moi. Il faut bien sur ce sujet, savoir à quel endroit tracer la ligne rouge qui sépare la critique de la diabolisation. Cette ligne rouge est claire et je vous encourage à vous poser la question à chaque fois : si vous entendez Israël recevoir une critique que l’on ne ferait à aucun autre pays, alors vous êtes face à de l’antisémitisme, déguisé à la va vite en antisionisme.
Quand à la politique étrangère d’Israël vis à vis des palestiniens, la ligne rouge est différente, car elle se situe dans le refus ou l’acceptation des faits historiques indiscutables. Je prends un rapide exemple. Si quelqu’un critique le blocus d’Israël, vous êtes devant un antisémite, car ce n’est qu’au mépris de la la réalité, et du droit international, que cette thèse peut être soutenue.
Jean-Patrick Grumberg
– Vous identifiez à tort Israël et judéité. Les juifs, durant 1800 ans, ont vécu sans Etat territorial, en préservant soigneusement leur individualité. Les juifs n’ont pas besoin d’Israël pour vivre.
– L’antisémitisme, ce n’est pas de critiquer Israël, c’est d’imaginer les juifs comme des gens invisibles (invisibles physiquement, s’entend), donc d’autant plus “dangereux” et “dangereux” parce qu’ils aspireraient à deux choses :
– D’une part à dominer le monde en s’infiltrant partout (à l’image des francs-maçons, auxquels ils sont été souvent apparentés). D’où la confection compulsive de “listes de juifs” [cachés bien entendu], comme le fait toujours aujourd’hui le rat de bibliothèque qu’est Emmanuel Ratier.
– D’autre part, à se venger des peuples territorialisés, en sapant, en dénigrant ce qui fait leurs valeurs et leurs convictions D’où la présentation des juifs comme des négateurs, des révolutionnaires, des nihilistes, des athées, des destructeurs [les figures tutélaires de cette “négativité” étant, bien sûr, Marx, Freud et Trotski] et tout ça, pour se venger d’avoir perdu leur Etat en 135.
– La critique de l’Etat d’Israël, c’est autre chose. C’est une critique de nature anticolonialiste, qui assimile les Israéliens juifs aux Pieds-Noirs d’Algérie ou aux Afrikaners de l’apartheid. Or, ni les uns ni les autres n’étaient juifs.
– Et critiquer Israël pour le blocus de Gaza est la même chose que critiquer l’Afrique du Sud de l’apartheid pour sa politique des Bantoustans ou les Etats-Unis pour leur embargo sur Cuba. Ou la Chine pour son étouffement du Tibet ou la Russie pour son écrasement de la Tchétchénie.
– Vous ne vous représentez pas que, pour les Arabes, Israël est accessoirement perçu comme “juif” et essentiellement comme “occidental”. Israël est perçu à l’image de ce que furent les Etats des croisades. Si, à partir des années 1880, les aliyot avaient été le fait de Presbytériens, d’Amish ou de Mormons, les Arabes auraient réagi de la même façon.
Roland, vous mélangez plusieurs choses, du vrai et du faux.
“Vous identifiez à tort Israël et judéité”.
Je n’identifie rien à rien, laissez cela dans votre cerveau d’où vous l’avez sorti.
“Les juifs, durant 1800 ans, ont vécu sans Etat territorial, en préservant soigneusement leur individualité. Les juifs n’ont pas besoin d’Israël pour vivre.”
Etant donné que je ne suis pas sioniste, je ne peux que vous approuver. Voir mon article sur le sionisme.
“critiquer Israël pour le blocus de Gaza est la même chose que critiquer l’Afrique du Sud de l’apartheid pour sa politique des Bantoustans ou les Etats-Unis pour leur embargo sur Cuba. Ou la Chine pour son étouffement du Tibet ou la Russie pour son écrasement de la Tchétchénie.”
Ben non. Aucun de vos exemples ne sont comparables, et comparer, d’ailleurs, n’est d’aucune utilité. La seule chose que l’on peut dire est que les dirigeants arabes de Gaza sont des néo-nazis génocidaires, ce que ne sont ni les tibétains, ni les sur africains.
Jean-Patrick Grumberg
– Vous n’identifiez peut-être pas Israël et judéité mais d’autres le font à votre place en décrétant que critiquer la politique israélienne (entendons-nous bien : l’actuelle politique, pas celle, par exemple, des accords d’Oslo) est antisémite, ce qui est faux.
– A propos de Gaza, vous commettez deux erreurs de définition : d’abord qualifier le Hamas de génocidaire, ensuite de néo-nazi.
– Le génocidaire est celui qui a commis un génocide, comme les nazis à l’égard des juifs, les Hutus à l’égard des Tutsis ou les Khmers rouges à l’égard de leur peuple. Or, jusqu’à présent, le Hamas n’a procédé à aucune tuerie en masse de juifs. Même si vous soupçonnez quelqu’un de concocter un meurtre, tant qu’il n’a pas commis ce meurtre vous ne pouvez dire qu’il est meurtier. Ou alors les mots n’ont plus de sens…
– Ensuite, sur le nazisme. Le nazisme, ça ne se limite pas à l’antisémitisme. Le nazisme, c’est d’abord, c’est essentiellement la hiérarchisation des individus et des groupes, sur des bases “raciales” (c’est-à-dire fantaisistes), où, avec les Juifs, les Noirs, les Asiatiques, les Slaves, les Tziganes étaient également placés au bas de l’échelle. Et le traitement des prisonniers de guerre soviétiques ou sénégalais était incomparablement pire que celui des Anglais ou des Américains (considérés comme une “race” proche de la germanique). Et même, plus généralement, c’était une doctrine de hiérarchisation de tout le monde, où les handicapés, les déficients mentaux ou les homosexuels étaient passibles de la même élimination. Et le tout était “étayé” par un fatras de considérations pseudo-scientifiques sur la “race”, dont, jusqu’à présent, je n’ai pas vu d’équivalent dans les écrits du Hamas.
– Le nazisme, ça commence par la hiérarchisation. Dès lors que l’on commence à raisonner en “inférieur” ou “supérieur” sur les individus ou sur les groupes, on est parti là-dedans. Entre les nazis, les Afrikaners et le Ku Klux Klan, il n’y a qu’une différence de degré, pas de nature.
– Enfin, sur le danger : je crois que vous exagérez autant le danger du Hamas que les Américains ont exagéré le “danger” du communisme latin-américain. Même en 1948, les Israéliens disposaient déjà d’une supériorité militaire sur TOUS leurs adversaires réunis. Depuis, la situation n’a fait que croître et embellir. Avec ses 200 bombes, Israël est plus puissant que tous les pays musulmans (même pas arabes, musulmans) réunis, Pakistan inclus. Sans compter les Etats-Unis, indéfectiblement (ou docilement) en appui par derrière. Il pèse quoi, le Hamas, face à ça ?
ben voyons. Si je comprends bien, concernant le danger que représente le Hamas, mieux vaut suivre vos conseils et ne pas exagérer le danger. Je ne sais pas, mais quelque chose me dit que votre avis ne vaut rien.
@ Roland,
Bien des juifs s’opposent à la politique israélienne contre les palestiniens; mais pas tous encouragent et défendent le Hamas qui s’en prend à l’état hébreux avec des actions terroristes. Ce que Hessel Fait. Il soutient ouvertement le Hamas contre israël.
D.J
@Roland : Que je comprenne, selon vous, les seuls antisémites ne peuvent être qu’à l’extreme droite. L’extrême gauche, la gauche, ne peuvent en aucun cas être antisémites, c’est bien cela ??? Quelle ignorance de la réalité ! Je n’ai aucune sympathie pour le FN, que je pense raciste et xénophobe, mais force est de constater que l’extreme gauche, voire la gauche de gouvernement, peut largement lui disputer le titre de champion de l’antisémitisme.
Toute critique de l’Etat d’Israel n’est pas de l’antisionisme, mais oui l’antisionisme est la forme politiquement correcte de l’antisémitisme, car cela revient à dénier au peuple juif les droits reconnus à tous les autres peuples sur Terre.
C’est être de particulière mauvaise foi que de dire que le Hamas n’a pas de projet génocidaire. Relisez sa charte !
L’euthanasie est t elle autorisée en France? Ca urge….
ah oui alors !
Verbalement…
Verbalement…
Pourquoi verbalement ?…
Israël n’a de conseils à recevoir de personne.
Quand on a son pays à défendre, on ne discute pas:
On tire d’abord, on discute après. Point barre.
Je pense que tout pays a des conseils à recevoir de ceux qui, dans un domaine spécifique, réussit mieux.
exactement !
Hessel seul n’aurait jamais pu vendre un million de son opuscule insignifiant.
Ca n’a été possible que parce qu’il est l’outil d’un système, d’une énorme machine poitico-médiatique qui s’est mise en branle.
Cette machine est pro palestinienne, anti israélienne et antisémite. Aucun homme politique “de poids” ne s’est opposé ou n’a fait la plus petite critique contre le contenu de ce truc.
C’est bien le vide porté au pinacle.
Gille William Goldnadel a parfaitement raison de piétiner ce tas de sable.
Gageons que les médias ne lui donneront pas l’amplitude qu’ils ont offert au vieux schnock indigne.
Je ne comprends pas que ce soit les blogs qui méprisent le plus le livre d’Hessel qui en font le plus de pub. Le livre de Goldnadel ne peut que renvoyer à celui d’Hessel qui se vendra encore un peu plus, c’est une spirale sans fin.
Ca n’est pas faire de la pub que de dénigrer.
Vous devez confondre avec faire des louanges 😉
@ Fabrice,
Le but Dreuz et Goldnadel n’est pas que le livre de Hessel se vende moins; mais pour prouver que c’est un bouquin de m…écrit pas abruti.
Renvoyer des lecteurs acheter ce livre en critiquant ce dernier ouvrira peut-être les yeux de beaucoup de monde sur cette imposteur.
D.J
Fabrice, alors, on doit se taire au risque de faire grimper la vente du livre en question ?
C’est la fin des haricots ! Le début de la fin !
Il ne faut pas l’acheter mais le prêter ou l’emprunter.
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IL faut DONNER LE LIVRE DE GOLDNADEL, LE PRÉSENTER GRATUITEMENT DANS TOUS LES KIOSQUES ET LES LIEUX OÙ HESSEL A VENDU LES SIENS, JE SUIS PRÊTE À PARTICIPER EN ACHETANT 10 exemplaires
Ça suffit de toujours SE DÉFENDRE …..IL FAUT ATTAQUER…..
Laissez nous terminer la livraison de l’opération 1 député 1 livre, et nous pourrons, si nos lecteurs le souhaitent, lancer votre idée !
Je me présente à vous comme un borné : Je défends les juifs même quand ils ont tort, je défends les israeliens même s’ils sont coupables (?), je me comporte comme le dernier des islamistes ou anti juif ou anti isralien(ce qui est la même chose) obtus quand il s’agit d’Israel (c’est à dire comme ils le font eux-mêmes avec toute leur mauvaise foi). J’ai renoncé à expliquer, à démontrer à raisonner. Camus a dit ( je cite de mémoire) si j’étais le Président d’un Tribunal qui devait juger sa propre mère coupable d’un crime je l’acquitterai.
Mr. Hessel est un homme sain d’esprit. Israel n’est pas un pays. LA PALESTINE est la terre de tous les humains. Il n’y a pas que le Hamas qui combat pour la libération de la PALESTINE.
Aurions nous attrapé notre troll du jour tardivement ?
Jemail ? j'mel ?
@JPG : un lien vers votre article sur le sionisme?
http://www.dreuz.info/2010/11/article-je-n-ai-pas-de-problemes-avec-les-juifs-mais-etes-vous-sioniste-49475098/
Stéphane Hessel a de lointaine origines juives et il a semble-t-il été déporté pour son appartenance au Parti Communiste seulement.
On a bien affaire au Maréchal Pétain du 21e siècle. Rappelons que Pétain avait été un héros de lq 1er guerre mondiale et qu’il a été l’un des pires personnages de la 2e. Et bien ce n’est pas parce que M.HESSEL a été maltraité durant cette 2e guerre par les fascistes de l’époque, que l’on doit le considérer comme un Saint.
D’ailleurs, dans le contexte actuel, on ne voit pas en quoi ses propos sont courageux, originaux ect… Il est dans la pensée unique qui voudrait rendre l’occident et Israël encore plus responsable de tous les maux de la planète.
Alors que nous connaissons des vrais intellectuels qui ont risqué leur vie pour dénoncer les vrais fascistes d’aujourd’hui et qui menacent l’avenir de l’humanité : Les Redecker, les Théo Van Gogh, les Taslima Nasrin et cette belle Somalienne dont j’ai oublié le nom; n’oublions pas les caricaturistes danois ou suédois qu’on a attaqué chez eux à coup de hache ou qu’on a essayé d’assassiner en pleine rue !!! Et qui les a menacé, sinon ceux avec qui Stéphane Hessel a décidé une nouvelle forme de collaboration !!!
http://www.monde2bestfriend.overblog.com
Le livre de Monsieur Goldnadel est un véritable morceau de bravoure.
Le message est parfaitement calibré.
Je me suis délecté de l’usage si puissant du français que fait Monsieur Goldnadel. Il dispose, outre ses nombreux talents (et sa grande qualité d’avocat), d’un véritable don littéraire. Conjuguer un tel outil avec la force de la vérité dans la destruction de la nullité hesselienne m’a fait fréquemment penser à l’usage d’un bazooka contre un acarien… Et ça marche! Le trou noir d’Hessel se bouche et se targue d’une auréole de lumière, pardonnez la périphrase, devant un tel traitement de choc!
Hessel méritait-il un tel honneur? Un livre aussi subtil est il véritablement accessible au plus grand nombre?
En tous les cas, merci à monsieur Goldnadel pour ce fantastique plaidoyer contre la médiocrité!