Alors que Sarkozy vient d'entrer en campagne, voici l’entretien que le Dr Bernard Plouvier avait accordé au journal Flash concernant ce Président sortant qui redemande au peuple de France de lui renouveler sa confiance. La psychose maniaco-dépressive est avec la psychose paranoïaque plus fréquente des maladies psy chez les politiciens. On peut citer les cas de Khrouchtchev, de L.B. Johnson ou de R. Nixon. Nous aurions Un maniaco-dépressif à l’Élysée ? C’est ce qu'explique le Dr Bernard Plouvier, auteur de nombreuses biographies aussi historiques que médicales, disponibles sur www.francephi.com.
Sur quoi basez-vous votre jugement lapidaire sur Nicolas Sarkozy ?
Sur le simple constat de l’image publique que l’actuel locataire de l’Élysée nous renvoie et qui ne laisse guère de doute sur le diagnostique : en phase « maniaque », le sujet vibrionne (par référence aux mouvements agités et apparemment sans but précis de certaines bactéries). Agité du corps comme du « bocal », le maniaque fait preuve d’une activité débordante, œuvrant 15 à 20 heures/jour, se mêlant d’une foule de choses, brassant quantités d’idées… à propos de tout, dont il ne connaît rien ou presque. Il harcèle ses collaborateurs, censés ne travailler ni assez vite, ni assez bien…
Une parfaite illustration de la mouche du coche ?
Tout à fait celle de notre bon La Fontaine. Cette activité brouillonne, qui suit mille pistes à la fois et les abandonne très vite, ne s’accompagne d’aucune réflexion approfondie, ni sur le bien-fondé des « fabuleuses idées » du maniaque, ni sur les conséquences de l’éventuelle mise en application d’icelles. À l’évidence pour tout le monde (sauf pour le maniaque, qui s’estime génial, productif, inventif, etc.) l’individu épuise son entourage, ébahit les spectateurs et s’avère un exceptionnel agent de désorganisation. C’est un histrion, nullement un chef d’État quand les peuples ont la malchance de tomber sur un tel élu. L’individu peut en rester à cette phase maniaque ou évoluer vers des accès de franche et profonde dépression (qui guérissent en quelques mois, si le sujet ne s’est pas suicidé lors d’un moment de profonde dévalorisation).
Pouvait-on se douter avant son élection à la présidence de la République de l’exceptionnelle versatilité de Nicolas Sarkozy ?
La grande avidité du sujet n’était pas immédiatement évidente… Ce qui l’était, en revanche, c’était l’idée d’une revanche à prendre sur « les autres » : le sujet veut non seulement devenir très riche, mais aussi le montrer. C’est l’expression d’un complexe d’infériorité remontant à l’enfance (frustrations liées à la pauvreté, à sa petite taille, etc.), mais aussi le désir très affirmé d’écraser les autres, par manque d’autocritique, manque d’humour, manque fondamental de respect pour les gens respectables… Mais y en a-t-il beaucoup dans le milieu fréquenté par Sarkozy ?
D’où le côté m’as-tu-vu du personnage ?
Il témoigne non d’une paranoïa (les paranoïaques sont généralement austères et n’aiment guère se donner en spectacle), mais d’un résidu infantile, d’une indéniable fragilité psychologique. C’est le reflet d’un manque de confiance en soi. Cela peut paraître paradoxal et c’est pourtant vrai : les histrions sont des êtres hantés par la peur. La versatilité, l’avidité de biens matériels, la grande labilité émotionnelle (au point d’être grossier en public, ce qui est une première parmi nos chefs d’État), voici ce qui caractérise le côté « noir » du locataire de l’Élysée. Son côté maniaque (multitude de projets) aurait pu être intéressant pour le pays dont l’État et la société sont à la dérive, mais la couardise est le facteur limitant.
Car Nicolas Sarkozy a peur ?
La couardise est le défaut évident de ce Président : il annonce des projets, rarement stupides et souvent adaptés à l’état lamentable du pays, mais à la moindre opposition solide, le projet est enterré. C’est la stratégie de l’escargot ou de l’autruche. Le drame est qu’à la tête de l’État, nous ayons actuellement deux couards : le Président qui joue à la grande gueule et Fillon qui abuse de son côté adolescent sage ; ils nous jouent le scénario hyperclassique du gentil et du dur, alors qu’il s’agit de deux mous authentiques. De ce fait, ils sacrifient très facilement leurs collaborateurs si ceux-ci les mettent en péril.
Cette définition d’un Président psychotique a-t-il eu un précédent ?
La Présidence de la République française a en effet déjà hébergé un psychotique de ce genre, Paul Deschanel, dont l’activité maniaque ne s’exerçait qu’en mondanités et dont les épisodes dépressifs étaient célèbres lorsqu’il présidait la Chambre des députés… Il fut contraint à la démission par un abus de pouvoir médical.
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul.
Il me semble que certains avaient déjà évoqué ce problème en 2007. En 2007, je “criais” “Chasse à l’homme ! Honte à vous”, après expérience et expérimentation… je ne peux qu’approuver… Hélas.
Peut-on avoir un bilan aussi précis sur Hollande? Histoire de voir entre quels dingues on peut choisir?
Tous les rois ou présidents qui avaient un profil psychologique de ce genre ou d’un autre n’ont pas forcément été des catastrophes dans leur action.
Ces “Malades qui nous gouvernent”, ce n’est pas neuf!
Qu’en termes galants ces choses là sont dites ! et la médecine politique vole au secours du français moyen !
Cependant , au cours de ces dernières années , j’ai bien l’impression que la ”mouche du coche” , …cette activité brouillonne, qui suit mille pistes à la fois et les abandonne très vite,…. c’était vraiment l’apanage de la gauche …et ses gauchos !
Dans PMD ou psychose maniaco-dépressive…il y a dépression…que je n’ai jamais constatée !
Il est dur de raconter n’importe quoi pour faire parler de soi !
Qu’il soit hyperactif…soit mais en faire un malade psychiatrique est insultant pour la fonction !
Quant à Deschanel, il s’agissait d’une syphilis tertiaire avec atteinte cérébrale donnant des épisodes paranoïaques ou pseudo-démentiels, donc rien à voir puisque pathologie acquise.
Je ne suis pas Sarkozyste, tant s’en faut, mais cet article est une honte. Il semble que ce Monsieur Plouvier soit psychiatre ; ce qui, en l’occurrence, est une circonstance aggravante.
Comment peut-on affirmer de façon péremptoire un diagnostic à la seule vue, tronquée et biaisée par le filtre médiatique dont on connaît la déontologie, d’un homme qui n’est même pas son patient ? Cette absence de liens soignants empêche de retenir contre lui la trahison du secret professionnel, et c’est fort dommage.
En revanche ce Diafoirus se ridiculise par ses jugements de valeur, sa clinique de comptoir et ses pseudo-déductions soi-disant médicales . Plus grave, il se déshonore par son besoin pathologique de paraître en se permettant de dire n’importe quoi.
Dreuzz, que pourtant je soutiens et j’estime, n’aurait jamais dû publier un tel papier.
Tout dépend quelle définition on donne au mot “psychotique”.
Si être “psychotique” c’est être détaché de la réalité au point de refuser son existence ou de donner à un fait une signification fausse, voire antagoniste, alors on peut dire que les psychotiques pullulent!
Par extension, on pourrait même conclure que le monde est “fou”.
Cependant, à mon humble avis d’expert en que dalle, nous nous trouvons face à une problématique beaucoup plus terre à terre. Où se mêlent pognon, sexe et couardise. Que du classique, en somme.
De sorte que l’addition des intérêts divers et avariés donne l’impression croissante que nous habitons un monde ubuesque. Parfois, mon cerveau ne sait même plus s’il doit mettre en marche mes zygomatiques ou mes glandes lacrymales…
Tout à l’heure j’ai regardé un reportage édifiant sur l’affaire “Kravchenko”. Edifiant puisque sont interrogés des communistes de l’époque. Avec le recul, ils expliquent parfaitement le mécanisme psychologique de l’adhésion à une idéologie et de ses conséquences sur la perception qu’on a ensuite du réel.
Une des interviewées compare l’adhésion au communisme à une relation amoureuse, et même à une entrée en religion. L’emprise affective devient alors totale. A partir du moment où on adopte un point de vue fixe, alors on peut toujours interpréter à sa guise, du moins dans le sens qui sied le mieux à son idéologie (il existent bien des femmes battues qui défendent leur bourreau, après tout).
Par exemple, si quelqu’un tient des propos critiques, on peut toujours dire qu’il est manipulé. Et, si le convaincu se trouve poussé dans les cordes, il pourra en fin de compte s’en défaire moyennant une facile pichenette intellectuelle. Il suffit de se dire qu’une bonne cause mérite bien quelques menus sacrifices….
Peut-être que demain, les menteurs d’aujourd’hui feront valoir leur honorable objectif: faire le bien. Eviter des tensions, favoriser le vivre ensemble. Comment condamner celui ou celle qui oeuvre dans ce sens, une âme noble qui milite pour un monde meilleur?!
Voilà une ligne de défense idéale. Un peu comme plaider la folie…
Ce serait une bonne chose!!
D’avoir un bilan aussi précis sur Hollande? Histoire de voir entre quels dingues on peut choisir?
Bonjour:HS: l’écran d’accueil ne s’affiche pas normalement, les textes se superposent…??
hélas… mais nous y travaillons.
“la couardise est le facteur limitant” : narcissique et égocentique
Beaucoup de chefs d’état pourraient se retrouver dans ce sympathique portrait, beaucoup de journalistes également qui se vautrent dans ce bling bling qu’ils dénoncent abondamment. Les médias télévisuels intouchables, qui maintiennent leur tonus à coup de cocaïne et qui ne laissent parler personne bien à l’abri derrière leur micro. L’avantage des chefs d’état c’est qu’ils essaient, au moins de faire quelque chose . Mais les journalistes… Ils essaient de… se les faire.
A propos de malade …vrai ! les soçialistes ont bien failli nous présenter un beau spécimen d’obsédé que le Dr machin pourrait nous analyser !
Qu’ils auraient acclamé avec le même enthousiasme (au Bourget ou ailleurs) que le lamentable Hollande…
“Il vibrionne” …très, très drôle, cela fait penser aux automates dont on remonte la mécanique et qui vibrionnent pour avancer …
Dans mon enfance j’avais un Pinnochio qui vibrionnait ainsi avec une clef dans le dos que l’on remontait.
En appui au commentaire dubitatif de “kravi 14:33”, émettant un: [ Il semble que ce Monsieur Plouvier soit psychiatre…]
Détrompons-nous, lecteurs. Il y a une véritable campagne de dénigrement lancées par nombre de blogs/médias sur de présupposées atteintes au PSY de dirigeants. Tout ceci par des gens au profil assez douteux! Interrogeons-nous un instant sur les “références” de ce fameux Dr?
Cherchons qq instants au travers de Google ?
Dr. Bernard Plouvier (Gastroentérologue Interniste)
Source : http://www.alterinfo.net/
nous tartinant dans un style cloné:
[[ Le Dr Plouvier est l’auteur de plusieurs livres aux éditions Dualpha, tous disponibles sur http://www.francephi.com : Jésus de Nazareth le grand consolateur ; L’affaire Galillée ; Adolf Hitler, une biographie médicale et politique (6 volumes) ; L’énigme Roosevelt, faux naïf et vrai machiavel ; Pie XII contre Hitler, Réflexions sur le Pouvoir. De Nietzsche à la Mondialisation. etc. Tous les livres du Dr Plouvier sont édités chez Dualpha. ]]
Cherchant plus loin : je pointe : “Pie XII contre Hitler”
Dr Bernard Plouvier Éditions Dualpha sur site FN Aquitaine ? : http://fnjaquitaine.forumactif.fr/t9504-pie-xii-contre-hitler-par-dr-bernard-plouvier
Sinon encore : site http://metapoinfos.hautetfort.com/tag/bernard%20plouvier se réfèrant AUSSI au magazine “FLASH”. Tiens, tiens?
08.08.2011 “L’énigme Roosevelt…”
Les éditions Dualpha viennent de publier une nouvelle étude historique du Docteur Bernard Plouvier, intitulée L’énigme Roosevelt, faux naïf et vrai machiavel. Médecin, l’auteur utilise son scalpel pour disséquer les événements et aller au coeur des choses. Il a déjà notamment écrit une imposante Biographie médicale et politique d’Adolf Hitler ainsi qu’une étude sur l’affaire Dreyfus.
J’arrête ici. L’auteur M.Garroté “qui publie tout ce qu’il a envie” : OUI, encore faut-il dévoiler les sources exactes des “experts” auxquels on se réfère, NON ???
Mettons les choses en place ; ce diagnostic psychiatrique est une honte en soi.Comment diagnostiquer une telle maladie qui est grave sans avoir examiné le patient ,est-on sûr du diplôme de ce “médecin” ? D’autre part pour ce qui est de l’élection préferez – vous ce “malade” à Hollande , je n’ai rien contre lui mais ce qui me fait peur c’est sa clique , voyez-vous Melenchon , Joly, Placé ,Duflot et tutti quanti diriger le pays . Je vous laisse juges!
je ne suivrais pas les propos exprimés dans ce texte. toutefois je dois dire qu’avant l’élection quelque chose me gênait dans le personnage, je ne le connaissais , je ne savais rien de son programme politique mais j’ai passé mon temps à dire à mes mes amis et à bien d’autres qu’il ne fallait pas voter pour lui. prémonitions ? je n’y crois pas mais allez savoir !!!!!!
Article remarquable de finesse et de perspicacite, tout cela est fort bien vu, selon moi.
Point n’est besoin en effet d’etre sorcier ou medecin pour cerner la nature des pbs de Sarko…En revanche pour ecrire de cette facon il faut une sacree plume, trempee dans l’encre d’une colere noire, alors bravo pour l’humour mordant et la perspicacite de cet auteur, que Dreuz a fort bien fait de publier.
“Deschanel qui aurait été contraint à la démission par abus de pouvoir médical” (sic)
Deschanel est ce président que l’on avait retrouvé vagabondant sur une voie de chemin de fer alors qu’il se rendait à une célébration quelconque.
Les manifestations pathologiques étaient patentes et il a dû démissionner ou même être démissionné…
Je ne vois pas d’abus médical ici, ce qui prouve la méconnaissance totale du sujet par le bon “docteur” machin pseudo-psychiatre psychiatrisant…
Bien trouvé, The Wolff. N’ayant pas votre patience, je ne suis pas allé chercher les sources.
Son vernis psychiatrique m’a trompé. Cela étant, qu’il soit médecin aggrave son cas puisqu’il se sert de cette “qualité” pour tenter de valider ses élucubrations.
Moi, je me marre !
http://www.jforum.fr/forum/france/article/dahan-piege-une-seconde-fois?utm_source=activetrail&utm_medium=email&utm_campaign=newletter%20du%2023-02-2012