Si j’écrivais dans la grande presse française, j’écrirais comme Laure Mandeville, correspondante du journal socialiste de droite le Figaro, et je dirais, avec une visible satisfaction, que Netanyahu se rapproche, contraint et forcé des positions d’Obama, que je me garderais bien de critiquer. Mais je n’écris pas dans la grande presse française. La dernière fois que le Figaro a publié un de mes articles, c’était en 2003, et j’y exposais des faits. Quelle horreur ! Des faits ! C’est le genre de choses qu’on n’expose pas dans la grande presse française.
Si j’avais subi une lobotomie, je tomberais un peu plus bas, et entre deux visites dociles chez mon psychiatre, j’écrirais un article anonyme et mensonger dans Le Monde, pour faire comme tous les rédacteur du Monde. Il n’y a pas de dernière fois où j’ai publié dans Le Monde : je n’y ai jamais publié quoi que ce soit. Je n’ai jamais subi de lobotomie.
Ecrivant dans Dreuz, où on peut évoquer les faits et procéder à des analyses, je dirai ce qui doit l’être.
Obama a prononcé devant l’AIPAC à Washington dimanche un discours d’une hypocrisie nauséabonde. Après avoir juré qu’il était un « grand ami d’Israël », aux fins de racoler les voix juives qui pourraient lui manquer, il en est venu au vif du sujet : la nucléarisation de l’Iran. Et il s’en est tenu à la ligne qui est la sienne depuis janvier 2009 : permettre à l’Iran de gagner du temps et d’avancer sans troubles majeurs jusqu’à l’acquisition d’une arme atomique. Pour donner le change, Obama a parlé, très précisément, de possession effective d’une « arme atomique » par l’Iran, et a procédé à une distinction subtile entre la possession effective (qu’il refuse) et le fait de disposer de tous les moyens de fabriquer (qu’il accepte) : ce qui signifie pour ceux qui n’auraient pas compris que si l’Iran acquiert tous les moyens de fabriquer, mais ne rend pas l’arme immédiatement opérationnelle, Obama trouvera que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comment saura-t-il établir la distinction ? Ce n’est pas dit dans le discours, sinon ce ne serait pas un discours d’Obama.
Pour donner encore davantage le change, Obama a dit, bien sûr, que « toutes les options » étaient sur la table et qu’il ne pratiquait « pas une politique d’endiguement ». Obama sait qu’il peut prendre des millions de gens pour des idiots et qu’il n’a aucune raison de s’arrêter puisque cela fonctionne.
Pour montrer qu’il prenait effectivement ceux qui l’écoutaient pour des idiots, Obama a ajouté qu’il fallait encore recourir à la diplomatie et aux négociations. Cela quelques semaines après avoir refusé que le Congrès vote des sanctions efficaces contre le régime iranien, et quelques jours après que les tenants de la ligne la plus dure et la plus fanatique se soient renforcés à Téhéran. Si je pensais qu’Obama est un abruti complet (façon dirigeants de l’Union Européenne), je penserais qu’il ne voit pas que les dirigeants iraniens cherchent à gagner du temps en tergiversant : comme je sais qu’Obama n’est pas un abruti complet, je sais qu’il veut se faire complice des tergiversations des dirigeants iraniens.
Ce que cherche Obama, en fait, c’est à permettre sans encombres à l’Iran de devenir une puissance nucléaire tout en semblant le déplorer.
Pour tenir cette position tout en se disant « ami d’Israël » implique pour lui de dire qu’il « protègera » Israël tout en faisant obstruction à toute velléité d’action israélienne contre l’Iran.
Ce qui implique pour lui de dire que des frappes seraient « prématurées », que « d’autres solutions » existent, qu’une « action hâtive » aurait des conséquences terribles, bien sûr.
Les paroles ne suffisant pas, Obama a souligné que les Etats-Unis contribuaient à armer Israël : comme aurait dit don Vito Corleone dans le Parrain, il a fait une offre que Netanyahu est censé ne pas refuser. « Vous voulez l’amitié de l’Amérique », dit le Parrain, « sachez la mériter, ne me décevez pas ».
En coulisse, les consiglieri du Parrain, tels Anthony Blinken, ont parlé et dit à Netanyahu qu’Obama avait de fortes chances d’être réélu et qu’il lui fallait être sage, très sage si Israël voulait obtenir des pièces de rechange pour le matériel militaire américain qu’utilise l’armée israélienne.
N’hésitant jamais à faire de la basse politique politicienne, Obama s’est même permis de rajouter que le prix du pétrole et celui de l’essence à la pompe aux Etats-Unis étaient élevés à cause de ceux qui faisaient courir des rumeurs de guerre contre l’Iran : autrement dit, les tensions actuelles sont censées venir, selon Obama, non pas des discours génocidaires de Khamenei (bien sûr que non !), mais des Républicains et du gouvernement israélien. Dire cela à l’AIPAC, c’est faire de la basse politique politicienne, mais c’est aussi du grand art ! L’artiste Barack est une crapule, mais c’est néanmoins un artiste. Saul Alinsky serait fier de lui.
En ce contexte, Netanyahu a fait ce qu’il pouvait, et, dans un dialogue très diplomatique avec l’artiste, a rappelé qu’Israël était un pays souverain qui se réservait le droit d’agir en fonction de ses propre impératifs de sécurité.
Ce rappel a été digne et courageux. Il a été suivi d’un discours devant l’AIPAC qui était l’envers exact du discours d’Obama. Là où Obama a été hypocrite, Netanyahu a incarné la droiture, et là où Obama a fait de la basse politique, Netanyahu a parlé en homme d’Etat.
Les discours passés, il faut en venir aux faits. Israël peut-il se permettre d’agir seul ? Sans doute le faudra-t-il, et sans doute le temps est-il compté.
Obama compte retarder une frappe israélienne jusqu’à novembre et jusqu’à sa réélection, après quoi sera trop tard, et après quoi il pourra reprendre de plus belle sa stratégie de destruction d’Israël (tout en proclamant toujours son « amitié » pour Israël, cela va de soi). Il gardera, le cas échéant, comme un atout maître, la possibilité de frapper l’Iran lui-même si cela lui semble utile pour être réélu, mais on peut penser qu’il n’en aura pas besoin pour l’emporter.
Israël ne peut pas se permettre d’attendre jusqu’à novembre sans risquer de se trouver pris dans un engrenage mortifère dont les prochaines étapes seraient la proposition d’une dénucléarisation régionale généralisée (qui celle-ci viserait-elle ? Vous n’avez pas deviné ?) et le retour aux « frontières de 1967 », en attendant plus de frontières du tout.
Est-il possible pour Israël de ne pas attendre ? Attendre serait mortifère, je viens de l’écrire. Agir serait risqué, très risqué, et devrait se faire sans appui américain, avec des possibilités de représailles américaines ultérieures, car Obama a de la mémoire. Obama semble considérer qu’une action israélienne compromettrait ses chances, présentement, hélas, très fortes, de réélection. A-t-il raison ?
Si une action israélienne avait lieu, si elle était couronnée de succès et si elle compromettait les chances de réélection d’Obama, Israël se rendrait service en assurant sa survie et rendrait service à l’humanité. Est-ce envisageable ? On le saura bientôt.
La possibilité qu’une action israélienne débouche sur une guerre régionale sont, en tout cas, assez faibles, quoi qu’on dise ici ou là : le Hezbollah est sur la défensive en raison de la situation en Syrie, le Hamas est tenu par les Frères musulmans qui, en Egypte, ont autre chose à faire qu’attaquer Israël. L’Arabie Saoudite et la Turquie ne seraient pas fâchées de voir l’Iran plus déstabilisé qu’il l’est déjà avec la déstabilisation du clan Assad à Damas.
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Parfois la force de la pensée peut avoir du poids, et des résultats tangibles, en physique quantique les pensées agissent sur la matière, alors unissons tous nos pensées : pour qu’Obama ne soit pas réélu.
Bellar – oui,oui ,oui je ne connais rien à la physique mais je crois à la pensée , alors re oui
Dans ce contexte tendu et dans ce monde d’hypocrites, Israël semble en effet avoir tout à gagner à appuyer sur le bouton dès que possible.
Analyse pleine de lucidité, et sans doute clairvoyante.
Prémonitoire ?
Espérons-le (je veux dire, en ce qui concerne une intervention israëlienne!).
Avez-vous vu la poignée de main désinvolte faite à Netanyahu ?
..Et cet air pincé et agacé ?
En cette veille de Pourim où dans l’histoire le peuple juif était menacé d’anéantissement total, le Rav Dinovisz explique d’après les textes comment Hamman était un “infiltré palestinien” dont le but était de retourner une nation pro-sioniste en une nation génocidaire et pourquoi. Même scénario avec Hitler et peut être que ça recommence de nos jours !
Voir sur la page les titres des cours de Pourim : http://www.ravdynovisz.tv/categories.php?id=91
Chaque génération depuis 2000 ans a fait naître des leaders qui voulaient détruire le peuple juif.
Et personne n’a réussi. Le peuple Juif est toujours là, mais eux ont disparu dans le néant.
Cela ne sert pas d’avertissement, aux “leaders” actuels, animés par la même intention criminelle, ni à leurs “disciples”. Chacun pense pouvoir réussir là où leurs prédécesseurs ont échoué depuis deux millénaires, à leur place, j’éprouverai une montagne de doutes et je m’interrogerai sur ce mystère …
Obama est roi en matière d’hypocrisie. Comme le souligne Guy Millière, son discours à l’AIPAC fut à vomir! Hypocrite, pratiquant ce que ses ancêtres pratiquaient, la Takia. Je crains malheureusement qu’Obama soit réélu et je pense également comme Guy Millière que cela ne suggère rien de bon ni pour l’Amérique ni pour Israël.
En tout cas, merci à Guy Millière pour ses articles ainsi que pour son dernier livre électronique dont j’ai apprécié la lecture. J’espère que nous aurons l’occasion de partager les avis sur ce dernier livre.
Cher Mr Millière,
Est ce possible qu’Israël soit aussi naïve à ce point ? Ne voit elle donc pas la supercherie d’Obama de gagner du temps pour que les descendants d’Aman (les Perses) en ces temps de Pourim se dotent de l’arme suprême ? Netanyahu ne comprend il pas ? Ou serait il aussi naïf, excusez du peu, que l’était les pauvres Juifs d’Europe massacrés de la 2eme G qui faisaient confiance à l’état Allemand aussi honteux soit il aujourd’hui même.. ? Je ne pense pas ou plutôt je ne veux pas le penser. Aujourd’hui, Israël est encore une fois face à son histoire et c’est de son histoire qu’elle doit apprendre les leçons et agir en conséquence. Si aujourd’hui un Obama se sert de son livre de croix qu’est celui de Saul Alinsky. Israël, elle, a celui de Moise. Je veux croire qu’Israël attaquera sans plus attendre et aussi rapidement l’Iran et mettra fin au rêve d’Obama de son idéologie et coupera définitivement la tête à ses bouchers d’ayatollahs. Mais je pense que je rêve. Si Netanyahu n’agi pas maintenant en passant outre tous les accords avec l’Amérique, il sera le seul responsable de la déstabilisation mondial et encore une fois le monde pointera le doigt sur les juifs. Si on regarde bien, il y a tous les ingrédients pour attaquer aujourd’hui.
ALORS QU’ISRAEL LE FASSE MAINTENANT !!
“Et personne n’a réussi” …
Pas mal réussi quand même … Si les millions de victimes juives du nazisme n’avaient pas été anéanties le problème auquel nous faisons face aujourd’hui ne se serait même pas posé avec disons au minimum une population de 15 millions de nouveaux Hébreux en Israël ! Et en plus le monde aurait été tellement plus humain !
C’est dramatique de voir les sous agissements de l’homme d’etat, pour l’instant le plus puissant du monde, mentir avec aplomb, naturellement et sans sourciller, alors qu’une grave menace pese sur le monde. En tout cas, j’ai froid dans le dos car au terme de differentes discussions que j’ai eues avec plusieurs rabbins, il semble que la periode que nous vivons aujourd’hui est codifiee dans la Torah. Je ne sais pas exactement sous quelle forme cela parait, mais la conclusion est qu’Obama sera reconduit dans ses fonctions car il n’a pas termine son travail (rajoute : de destruction des US). Cela ne m’enthousiasme pas vu les degats qu’il a deja cause aussi bien a l’interieur qu’a l’exterieur. Cela nous rapprocherait-il du machiavelisme ?En tout cas le discours de Netanyahu est rempli de bon sens et dit avec une certaine fermete. C’est un message fort a l’encontre d’Obama. J’espere que l’AIPAC saura faire la part des choses. En tout etat de cause, quels que soient les sentiments d’Obama face a cette situation, de son jeu en dessous de table, un coup j’avance, 2 coups je recule en disant “je t’aime”, en tergiversant et apres ses nombreux atermoiements, Netanyahu a eu raison de dire qu’Israel est un pays souverain et qu’un ministre ou meme un president n’avait pas le droit de jouer avec la securite de son pays, de son peuple…. en un mot de l’Etat d’Israel.
Excellente analyse de GM.
A ce propos, un autre article très intéressant aussi sur Jerusalem Post en anglais de Caroline Glick
http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=260748
Selon toutes constatations Barack Hussein Obama joue entre autres et depuis le début de son mandat, le jeu de l’Iran. Favoriser l’arme atomique à qui vous savez. En réalité quel est le pire des deux ? Barack Hussein Obama l’hypocrite, le diabolique, ou Mahmoud Hitler Ahmadinejad ?
ce president me degoute profondement. ne prend pas ses responsabilitees. il donne vraiment l’impression d’avoir peur de tout.
Si Israel attaquait Obama pourrait aussi ne pas etre reélu justement pour n’avoir pas su empecher Israel d’attaquer.
C’est donc le moment ideal pour une frappe, en plus les beaux jours du printemps attenuent considerablement la dureté d’une frappe militaire dans l’esprit des gens.
Tu as raison @Benji !
La pire configuration possible pour Israël… son seul allié est un traître à la solde de son pire ennemi. Dit comme ça, ça peut paraître exagéré, mais n’oublions pas qui est Obama et d’où il vient… Malcolm X à sa place aurait sans doute été moins dangereux, quoi qu’en dise les apparences enjôleuses… J’espère vraiment que les israéliens sont suffisamment bien informés sur ce type pour ne pas lui laisser libre accès à certains dossiers sensibles.
Le pire de tout c’est la réaction de la presse israélienne au discours de Netanyahou. Un journaliste a osé écrire “Netanyahou choisit les missiles sur Tel Aviv plutôt que la bombe iranienne”. En fait l’enjeu n’est évidemment pas celui la: c’est les missiles sur Tel Aviv avec ou sans la bombe atomique!
Netanyahu explique le problème entre le monde libre et l’Iran …
http://www.youtube.com/watch?v=4ufkFEU2kjw
conférence AIPAC en anglais.
Si Obama s’est déplacé devant l’AIPAC, c’est qu’il veut d’une certaine manière, le soutien des Juifs US à sa politique ou du moins il veut désamorcer – pour le moment – leur opposition (leurs craintes) à sa politique.
Les gens qui comptent à l’AIPAC sont-ils dupes ?
Bibi Netanyahu le “menteur” (cf Obama + Sarkozy) est-il dupe ?
Quelles sont les chances pour que les Juifs – les uns et les autres, ceux qui dirigent l’AIPAC aux US comme ceux qui gouvernent à Jérusalem en Israël – fassent la même analyse que Guy Millière ? Quelles chances pour qu’ils se disent : notre meilleure carte c’est “maintenant ou jamais” et de faire d’une pierre deux coups : renvoyer l’Iran 10 ans en arrière en matière d’armement nucléaire et mettre Obama en position délicate car il ne peut faire ouvertement ce qu’il est entrain de faire de manière occulte et dissimulée.
Il obligera Obama à s’exprimer et ce qu’il pourra dire lui compliquera la tâche ensuite.
Mais le premier paramètre – la clef de l’indépendance des Israéliens vis-à-vis du parrain US – est bien sûr de savoir si Israël a la capacité d’agir seul avec un résultat tangible à Bushehr et autres sites stratégiques des Ayatollahs. Israël a-t’il la capacité d’obtenir sans aide US un succès incontestable. Il n’y a sur ce coup là pas de droit à l’erreur pour Israël, pas la possibilité d’enregistrer un échec. Sur le plan politique, un demi succès serait pour Israël encore terriblement insuffisant.
Condition nécessaire donc d’une frappe réussie, mais pas encore suffisante !
Car le second paramètre est de savoir si cette frappe sans l’aval de Washington prétériterait objectivement le soutien logistique militaire actuel des US à Tsahal. Autrement dit, Obama pourrait-il faire ouvertement ce qu’il essaie de faire masqué ? Surtout si les électeurs US lui donnent quatre années supplémentaires pour son travail de sape “underground”…
Pour ma part, je pense qu’en cas de frappe, Obama serait tenu de s’exprimer illico et pour un dissimulateur chaque mot prononcé est une entrave qu’il s’attache durablement pour la suite. Il devrait dans cet instant tomber le masque et il serait contraint de renouveler le soutien Américain à Israël. Il ne pourra se permettre de s’en distancier. L’exercice pour cet hypocrite serait particulièrement compliqué.
Obama, comme tout musulman, pratique la Taqiyya et ne rêve que de la destruction des juifs.
Bon, de toute façon Israël n’attendra pas bien longtemps pour entrer en action. Obama n’aura pas d’autre solution que de suivre. Toute la question est de savoir comment il va s’y prendre…car ce type est particulièrement tordu.
Exclusive: Unedited Obama race video unveiled
La vidéo qui nous montre les liens qui unissent Obama et le professeur radical Derrick Bell est disponible. Andrew Breitbart avait promis de la diffuser un peu avant sa mort lors du CPAC 2012.
http://video.foxnews.com/v/1494661753001/exclusive-unedited-obama-race-video-unveiled
Comment peut-on négocier avec des gens avec des intentions clairement affichées? Le monde n’apprendra jamais de ses erreurs comme en 1939. Je vous invite à lire cet excellent article au sujet du point de vue des iraniens sur les juifs et les autres religions:
http://www.postedeveille.ca/2012/03/la-solution-finale-pour-israel-selon-l-iran.html#more
Guy Millière
– Il y a deux choses que je trouve étonnantes (pour ne pas dire stupéfiantes) dans l’intitulé de votre article : “Obama accepte que l’Iran devienne une puissance nucléaire”.
– La première est d’ordre juridique (ou moral) : au nom de quoi, au nom de quel traité international les Etats-Unis auraient-ils le droit de décider qui a le droit d’être une puissance nucléaire et qui n’en a pas le droit ? Imaginez-vous l’équivalent, en changeant les noms ? Par exemple :
– “La Chine accepte que Taiwan (ou la Corée du Sud) devienne une puissance nucléaire” ? Ou bien : “La Chine (ou la Russie) accepte que les Etats-Unis conservent leur prééminence militaire” ?
– Vous rendez-vous compte de l’outrecuidance et de l’arrogance de ces propos ? En quoi les Etats-Unis, qui ne sont qu’un pays parmi les quelque 194 de la planète, ont-ils à s’arroger un droit qui n’appartient qu’à l’ONU en corps ?
– La deuxième remarque est d’ordre pratique : comment pouvez-vous ne pas imaginer que les Etats-Unis ne pourront, toujours, faire valoir, partout dans le monde, leurs quatre volontés et leurs caprices ? Et même : comment pouvez-vous faire comme s’ils n’étaient pas, déjà, une puissance déclinante ? [Non que j’imagine qu’une seule puissance les remplace mais, simplement, que d’autres puissances, y compris moyennes, leur disent non, et avec succès].
@Roland,
Je n’aurai pas l’outrecuidance de répondre à la place de Guy Millière.
De toute façon, je doute qu’il ne réponde à un commentaire aussi niai.
En effet votre irénisme est tellement ahurissant mais bien symptomatique de la confusion des esprits en Occident dont l’adage “qui veut faire l’ange fait la bête” en est un bon résumé.
Dans la vie, il y des gens honnêtes et d’autres qui sont des voyous. Une autorité compétente essaie de protéger les premiers des seconds.
Il vaut mieux voir les armes dans les mains de la police que dans celles des assassins.
Il en va de même pour les nations. Les dictatures totalitaires et menaçantes telles que la Corée du Nord, la Syrie, le Soudan, le Pakistan, l’Allemagne nazie, l’URSS en son temps, la Chine au Tibet, etc. font courir de graves menaces sur les nations démocratiques. Elles sont gouvernées par des oligarchies dont les ressorts sont des idéologies (ou religions) totalitaires qui tiennent tous les leviers du pouvoir – sans partage – et n’ont aucune légitimité démocratique car ils s’imposent par la force et la répression féroce des opposants.
Ce sont des Etats voyous dont il faut se protéger. La première chose est de les contenir et de les désarmer si cela ne suffit pas.
L’Iran au nom d’une religion épouvantable a pendu ses Bahaïs, opprimé ses minorités chrétiennes et zoroastriennes, réprimés ses opposants dans le sang, mis à feu et à sang le Liban par milices terroristes à sa solde (le Hezbollah), qui assiste Bachar al-Assad dans le massacre (en cours) de son peuple, qui a créé le mouvement terroriste Hamas à Gaza dont la charte est de purifier la Palestine des Juifs et ne se prive pas de s’en prendre quotidiennement aux populations civiles israéliennes par des tirs aveugles, et dont le président déclare explicitement vouloir rayer Israël de la carte.
Si nous avions écoutés les “pacifistes”, nous serions aujourd’hui soviétiques et vous peut-être au Goulag.
Sans les américains nous ne serions plus là pour débattre aujourd’hui.
Pour vous paraphraser : “Vous rendez-vous compte de l’idiotie de vos propos ?”
En espérant dès lors que vous en tirerez les conclusions qui s’imposent.
PS /
Eh oui cher ami, toutes les cultures et toutes les religions ne se valent pas.
@Barakat
Bravo pour votre superbe reponse. Malheureusement la Terre porte des malades mentaux aux cotes des assassins notoires et connus,
Toc, toc, juste pour poster cet article que je trouve très intéressant et qui vient compléter l’article de Guy Millière et les commentaires:
Obama est pro-Iran et anti-Saoudien
mars 5th, 2012 Aschkel
ObamaIran2_xlarge
Allons, n’ayons pas peur des mots !!!!!
Mark Langfan traduit par Jacques Van Zand
La politique nucléaire iranienne d’Obama peut être résumée comme « une gesticulation bruyante mais sans signification » et « l’Arabie saoudite est encore en plus grand danger qu’Israël »
Souvenez-vous, juste un instant, en janvier 2011, avant même qu’une douzaine de manifestants ne furent tués, une petite troupe composée de « Moubarakistes » montés sur des chameaux, avait investi la place Tahir en piétinant quelques contestataires ; et Obama est immédiatement tombé dans une rage folle, se laissant aller à prétendre personnellement que Mubarak était un criminel de guerre car il s’était attaqué à des manifestants « démocratiques » pacifiques.
Mais en février 2012, après qu’Assad en lançant de multiples barrages de tirs d’artillerie sur ville de Homs eut assassiné plus de 10 000 civils sunnites, pour la plupart totalement désarmés, pourquoi Obama est-il resté incroyablement silencieux durant ses propres et multiples parties de golf à 18 trous ?
La raison en est : le Président américain Obama a silencieusement et astucieusement fait pivoter la politique américaine du Moyen Orient d’un paradigme pro-Saoudien, anti-Iran vers un impératif pro-Iran, anti-Saoudien.
Fou me direz-vous ?
Le chef de la police de Dubai, Dahi Khalfan Tanim, qui assistait avec des diplomates américains à une récente conférence sur la sécurité du Golf a déclaré en substance, calmement durant 18 minutes et de manière pas « diplomatique » que :
1) « La politique américaine est la menace numéro un » pour les états du Golfe
2) Les Etats-Unis ont « réalisé les rêves de l’Iran et de l’Irak »
3) Les Etats-Unis ont « ont emprunté le chemin de Khomeini et ont adopté son idéologie » ; et
4) Les Etats-Unis « ne sont dorénavant plus un allié » des Etats du Golfe.
Pour formuler la question avec plus de précision :
Pourquoi le Président Obama dans son allocution du Caire en 2009, a-t-il activement et de manière réfléchie suscité une infinie colère contre l’Arabie Saoudite, pourquoi a-t-il soutenu le renversement du Président Hosni Mubarak qui fut un robuste allié sunnite des américains pendant plus de 30 ans et qui fut le seul acteur crédible pouvant faire contrepoids à l’Iran ?
Comment se fait-il qu’Obama, lauréat du prix Nobel, autorise impassiblement Assad, un Chiite-Alaouite, sponsor confirmé du terrorisme d’état, fournisseur d’EEC ( « engins explosifs de circonstance » qui ont enlevé la vie à des milliers de soldats américains) à l’Irak , fidèle allié de l’Iran chiite, comment le laisse-t-il massacrer de sang-froid plus de dix mille musulmans sunnites désarmés ?
Et pourquoi le président Obama encense-t-il le chiite Al Maliki, une marionnette iranienne connue comme étant le tout puissant nouveau Saddam chiite d’Irak, marginalisant les iraquiens sunnites, et accentuant résolument l’inclination pro-chiite en confiant tacitement les clés de l’Irak à l’Iran en laissant les Etats sunnites du Golfe se débrouiller par eux-mêmes contre un colosse chiite Iraq/Iran au Nord et à l’Est ?
Pourquoi Obama fait-il constamment référence à ce groupe de mercenaires sunnites disparates, incohérent, à peine existant « Al Qaeda » comme étant « la plus grande menace pour l’Amérique » alors que l’Iran chiite, son Hezbollah et ses mandataires irakiens ont tué beaucoup plus de soldats et de civils américains qu’Al Qaeda durant ces 20 dernières années ? Et que l’Iran est proche d’acquérir la bombe nucléaire tout en clamant constamment qu’Israël est une « tumeur cancéreuse » qui doit être « extraite » du Moyen Orient ?
La réponse peut être trouvée dans le premier discours de politique étrangère d’Obama en 2002 : « Discours sur la guerre d’Irak » dans lequel il déclarait sans ambigüité:
« Vous voulez un combat monsieur le Président Bush ? Battons-nous pour faire en sorte que nos soi-disant alliés au Moyen Orient, les saoudiens et les Egyptiens cessent d’opprimer leur propre peuple, d’éliminer les dissidents, et de tolérer la corruption et les inégalités… » – Barack Obama’s Iraq Speech daté du 2 oct.2002.
Selon les tous premiers mots d’Obama concernant la politique étrangère américaine, c’est l’Arabie Saoudite, et non l’Iran, qui lui apparaissait comme étant l’ennemi public numéro un.
L’aversion hostile du président Obama envers la « Maison des Saoudiens » a été ultérieurement insérée dans son grand discours de politique étrangère du 19 mai 2011, dans lequel il a inlassablement et explicitement attaqué le Bahrein, allié clé des Saoudiens, tout en visant clairement « l’élite » de la famille saoudienne quand il a déclaré :
« La prospérité demande également d’abattre les murs qui empêchent le progrès, de se débarrasser de la corruption des élites qui volent leur peuple, de la ligne rouge qui empêche une idée de devenir une entreprise, d’un patronat qui distribue les richesses selon l’appartenance à une tribu ou à une secte.-(NY Times, 19/05/11 « Discours d’Obama sur le Moyen Orient »)
Entre son premier discours de 2002 à Chicago et celui de 2011 au Département d’Etat, Obama perçoit la « Maison Saoudienne » comme la personnification même de sa définition, à savoir « une élite qui vole son peuple » et « un patronat qui distribue les richesses selon l’appartenance à une tribu ou à une secte ».
Mais la première action d’Obama, qui symboliquement matérialise bien ce qui fut, qui est et qui sera la doctrine d’Obama, c’est son premier geste en tant que président des Etats-Unis.
Le premier geste d’Obama fut de renvoyer, formellement et publiquement à la Grande Bretagne le buste de Winston Churchill qui avait depuis longtemps orné les murs du Bureau Ovale de Bush.
Obama rejetait viscéralement la présence de Winston Churchill dans la Maison Blanche parce que c’était Winston Churchill et sa génération de « Laurence d’Arabie », qui, en tant qu’implantation étrangère anglaise, avait en effet « divisé et conquit » la Oumah musulmane et renforcé « l’élite » balkanisée des royaumes sunnites aux dépens des chiites et de l’empire Ottoman.
Tandis qu’il renforçait les royaumes sunnites locaux, Churchill affaiblissait les chiites ainsi que la possible réalisation d’un Califat musulman unifié.
Au fond, pour Obama, Laurence d’Arabie ne représentait pas l’héroïque libérateur de l’Arabie, mais plutôt un infâme esclavagiste envers la Oummah.
Pour Obama, les « frontières » de Churchill au moyen Orient sont elles-mêmes des vestiges coloniaux qui divisent et entravent la Umma musulmane et l’empêche de réaliser sa véritable grandeur et son statut de superpuissance, comme l’Europe, les Etats-Unis, la Chine, et la Russie.
Par conséquent, Obama dès le premier jour de sa présidence, fut le tout premier président américain « anti-Winston Churchill ». La doctrine Obama se résume à : « quoi qu’ait fait Churchill, Obama le déferait ou le défera »
Churchill a renforcé les sunnites, Obama va démenbrera les sunnites.
Churchill a créé Israël, Obama veut démembrer Israël.
Dans cet impératif de politique étrangère très ciblée Obama perçoit le total renforcement de l’Iran comme la voie la plus rapide et la plus sûre pour se défaire des chaînes, vestiges de Churchill, asservissant « l’élite » pro-sunnite répartie en fiefs localisés qui empêchent l’unification d’une Ummah musulmane globale.
En conséquence à la « doctrine Obama », la politique iranienne nucléaire d’Obama peut se résumer à « une gesticulation bruyante sans grande signification ».
D’accord, les iraniens moyens payent leur pain beaucoup plus cher. D’accord, le Rial iranien ne vaut plus grand-chose. Mais tous comptes faits, les sanctions n’ont réussi qu’à :
* affiner et accélérer et les délais que l’Iran s’était imparti pour construire une bombe atomique
* arrêter toute tentative visant à stopper militairement le programme nucléaire iranien.
L’Iran comprend qu’Obama ait besoin de faux prétextes vis-à-vis du Ministère des Affaires Etrangères et du Pentagone pour convaincre que les sanctions du Département de la Justice servent à quelque chose. Autrement la politique pro-iranienne d’Obama serait impossible à dissimuler.
Au regard de la doctrine Obama, toute sa politique étrangère est logique : cela explique pourquoi Obama a soutenu la chute de l’Egypte, allié-clé sunnite de l’Arabie Saoudite. En un deux temps trois mouvements, Obama à rendu l’Egypte à jamais incapable de soutenir les saoudiens contre l’Iran. Il en résulte qu’Obama a aidé les Saoudiens à se sentir échaudés et troublés après la trahison de Mubarak en leur « vendant » pour 50 millions de dollars d’armes américaines, qui seront livrées une dizaine d’années après que l’Iran n’utilise ses armes nucléaires et réussisse une attaque contre l’Arabie Saoudite et le golfe Persique où se trouvent 95% du pétrole saoudien.
Conformément a cette doctrine Obama a anéantit le sunnite Khadafi avec des missiles Tomahawk valant des centaines de millions de dollars, rayant ainsi d’un trait la précieuse cache de Tomahawk (pour un possible usage contre l’Iran) là où il y avait une opposition libyenne véritablement bien armée, qui pourrait se battre pour elle-même au lieu de laisser monter un tourbillon islamiste chaotique, bruyant et semant le grabuge.
En conséquence Obama a attendu, silencieux, que dix mille sunnites syriens soient massacrés par Assad, le serviteur chiite de l’Iran, sans même faire parvenir dans un rayon de 5 kilomètres une arme anti-tank qui aurait facilement écrasé des chars et l’artillerie déchaînés du dictateur.
D’une certaine manière, et alors que Reagan n’a pas eu peur d’envoyer aux afghans des missiles anti air pour descendre des hélicoptères russes bien que l’URSS avait 5000 têtes ICBM nucléaires chargées et pointées vers Washington DC, Obama est pétrifié à l’idée de faire parvenir aux civils sunnites syriens désarmés un seul pansement, de peur d’ irriter l’Iran et de voir annuler son grand marchandage nucléaire arrivant juste à temps pour les élections de 2012.
Et comme une dernière pièce de ce puzzle politique, la bruyante objection d’Obama à une attaque israélienne sur l’Iran est en réalité au travers d’un silence assourdissant, un refus total d’une tentative saoudienne demandant aux Etats-Unis d’attaquer militairement l’Iran. Les saoudiens savent que l’Iran représente une menace beaucoup plus grande pour l’Arabie Saoudite que pour Israël.
Pour Obama il s’agit d’une situation où « il est gagnant sur trois tableaux», attaquer Israël, blâmer Israël qui déstabilise le Moyen Orient, attaquer les américains qui soutiennent Israël en temps que « dual loyalists » (soutenant et Israël et les Etats-Unis), et passivement rejeter d’avance la demande saoudienne- avant même donc qu’ils n’en fasse la demande – d’une attaque sur les installations iraniennes.
Tout ceci signifie que Obama a tranquillement tourné le dos à la politique étrangère américaine sans même une seule consultation du Congrès. Si Obama n’a pas envoyé de secours à Homs, il n’enverra certainement pas missiles anti-bunker à Fordo.
Le « pilier » égyptien des intérêts stratégiques américains n’est plus que poussière. Le tant vanté « pilier » saoudien de la politique moyen-orientale américaine depuis la première guerre mondiale est à présent une cible prioritaire à détruire.
Israël n’est qu’un appât vivant.
Le véritable objectif de la politique étrangère d’Obama semble n’être rien de moins que le plein armement nucléaire de l’Iran. Tout le reste n’est qu’un écran de fumée permettant à Obama de faire croire qu’il fait quelque chose, mais en réalité il ne fait rien pour stopper l’Iran dans sa course à la bombe atomique.
En conclusion, Obama est en train de renverser activement et démocratiquement tous les alliés américains du Moyen Orient et bientôt un Iran doté d’armes nucléaires contrôlera 70% des réserves mondiales de brut, disponibles à 500$ du baril.
Sous la doctrine « du domino » du président Obama, dans un futur pas tellement éloigné, la Maison Saoudienne et toutes les monarchies du Golfe seront les tous premiers vestiges coloniaux de l’élite qui devront être détruits par l’Iran afin que celui-ci puisse unifier la Oumah musulmane et lui permettre d’accéder au pouvoir ainsi qu’à à son historique et légitime grandeur.
A long terme, une fois que l’Iran en aura fini avec la Maison des Saoudiens et acquit les infinies richesse pétrolières , le Rial iranien et le prix du pain pour l’iranien moyen retourneront à la normale et l’Iran pourra se concentrer sur la destruction d’Israël.
Et à court terme, Obama et le monde regarderont Assad commettre un génocide envers des syriens sunnites désarmés et, bien sûr les parties de golfe d’Obama s’amélioreront quelque peu.
Mark Langfan traduit par Jacques Van Zand pour Israêl-flash
Copyright © Israël Flash – Reproduction autorisée avec la mention et un lien vers la source
@roland. Votre commentaire est conternant, et traduit le relativisme moral dans lequel certains en Europe se vautrent desormais. Avec des raisonnements comme le votre, il aurait fallu dire en 1938, l allemagne est un pays comme les autres, avec un gouvernement comme les autres, et de quel droit peut on juger de ce qu elle a le droit de faire. Du droit naturel des etres humains, monsieur! Les criminels contre l humanite doivent etre arretes, et si possible mis hors d etat de nuire. Les etats unis, jusqu a Obama, ont ete les garants d un ordre international qui a endigue assez largement les criminels et les genocidaires. Ils ne sont pas un pays comme les autres, mais un pays fonde sur un ideal de liberte que des gens comme vous ignorent en faisant le lit de la barbarie la plus abjecte. J ai honte pour vous. Et j ajoute que les etats unis, en soi, ne sont pas declinants. Ils sont, helas, gouvernes aujourd hui par un homme qui les hait autant que vous, mais qui passera et rejoindra tot ou tard les poubelles de l histoire.
Bravo M. Milliere, reponse concise et percutante. Pauvre M. Roland.
Après ce génocide américains en Afghanistan et génocide sioniste a Ghaza au Président Obama de mettre fin a cette guerre en Afghanistan et de mettre fin a israél aujourd’hui pour éviter des tornades apocalyptique en Usa et dans les pays de l’Otan et d’autres catastrophes ALLAH venge les martyrs palestiniens et afghans par ces catastrophes a partir de ce soir la guerre d’ALLAH ces tempêtes solaire l’ordre d’ALLAH pas de la Nasa le chiisme iranien code satanique la cause des séismes en Iran
Il y a une chose que je ne comprends pas. N’est il pas écrit dans le coran qu’un musulman qui meurt monte au ciel et reçoit en cadeau 72 vierges ? Donc les juifs qui ont fait ce génocide dont vous parlez, ils ont fait des heureux, et vous ne les remerciez pas ?
Au fait, concernant le génocide de Gaza, je m’engage à publier intégralement les chiffres qui en apportent la démonstration si vous me les apportez.
J’ai lu avec attention cet article ainsi que tous les commentaires et le moins que l’on puisse dire est que les soutiens d’Israël sont chauds bouillants pour raser le régime ismlamique des mollahs.
Essayant d’analyser avec impartialité la situation, je ne peux que me demander si Le régime sioniste a réellement les moyens de s’embarquer la dedans seul et sans alliés.
Certes, Tsahal a une importante puissance de frappe, mais une fois l’Iran balayé, ce sera la colère du Milliard de Musulmans, dirigés la plupart par des Islamistes et prêt a mourir en martyr pour leur cause, qu’il faudra affontrer.
Les Etas unis d’Obama ont sans doute organiser ou accentuer en sous main les divers printemps arabes en vue de mettre les islamistes au pouvoir et pousser le régime sioniste dans cette impasse.
Attaquer ou ne pas attaquer..
Personnellement et vu de loin je vois cela au mieux comme suicidaire et au pire cataclysmique… et ce pour tout le monde..
Pour ceux qui me diront (a raison), alors comment on fait maintenant avec un “nucléaire iranien” menaçant Israël et un Amhadinejad inflexible?
Je pense qu’il fallait agir avant. (oui je sais c’est facile)
Avant l’élection (voire la réelection) d’Obama.
Avant que la Russie et la Chine ne soit de nouveau des grandes puissances (économique ainsi qu’un renouveau militaire important).
Avant que le monde arabes ne soit en majorité dirigés par des Islamistes plus que jamais hostiles à Irsaël.
Je pense pour finir qu’il n’y a pas d’issue a cette crise et que nous nous dirigeons vers une redistribution importante des cartes, et ce a l’échelle du monde.
Connaissant (un peu) la nature de l’homme et son rapport au pouvoir et ayant étudié (un peu) l’Histoire (officielle mais également officieuse), cela ne se fera pas dans la douceur, et au vu des enjeux du monde d’aujourd’hui, tout le monde en prendra pour son compte..
Tout le monde..
Quand a ceux qui prônent aujourd’hui même une attaque contre L’Iran, ne font, en fait, que vouloir accélerer un processus déja en marche et qui aboutira inévitablement a un monumental choc des civilisations..
Bonne continuation..
@ Libre-Penseur
Certes, Tsahal a une importante puissance de frappe, mais une fois l’Iran balayé…
Je ne pense pas qu’Israel veut supprimer l’Iran de la carte. N’allons pas jusqu’a inverser les roles. Cela dit vous avez raison sur le fait que:
1) Israel ne peut attaquer seul l’Iran pour des raisons essentiellment techniques,
2) Cela va faire rugir tous ces islamiste en colere, soit.
Mais alors vous pensez que pour avoir le calme aujourd’hui on doit laisser l’Iran terminer sa sale besogne atomique ?
Si tel etait le cas, la face du monde changerait, les poles seraient inverses, nous aurons l’ete a la place de l’hiver et le printemps a la place de l’automne. L’Iran prepare le futur cancer de la Terre s’il s’equipait de l’arme supreme car il depecherait aupres d’autre pays musulmans le savoir faire et risquerait de mettre a execution leur plan satanique de destruction d’Israel, de l’Arabie Saoudite et de certains pays d’Europe et sans doute l’amerique apres le depart d’Obama car pour l’instant ce dernier est leur grand copain et leur support en sous-main silencieux. Son objectif est clair et limpide, Guy Milliere a fort bien decortique ses agissements avec preuves a l’appui. Si G.W.Bush etait encore en place aujourd’hui, les choses auraient ete passablement differentes et orientees dans le bon sens. Le monde est victime d’un defaut de fonctionnement, l’acteur principal fait defaut et personne pour l’instant ne peut le remplacer.Sans gaite de coeur, malheureusement aujourd’hui la reponse militaire est devenu obligatoire. Israel ne peut attendre indefiniement le bon vouloir du samaritain de la Maison Blanche car l’Iran continue d’Oeuvrer son programme de plus en plus vite au risque d’arriver sous peu au point de non retour.